Fatigue constante

N'empeche que ce n'est pas une obligation et je pense sincerement qu'il y a certaines raisons qu'il vaut mieux taire à ses PE.

Sauf à la rigueur pour le bébé difficile ça pourrait encourager ces PE là à rompre son contrat mais ils pourraient bien aussi raconter ensuite...
 
Jusqu'à présent tous mes arrêts étaient liés à un état dépressif. Bon ok il y a eu la gastro aussi.
C'est un choix mais je préfère leur dire.
Cela dépend vraiment du niveau de relation qu'on a avec nos employeurs.
 
Bonjour
prenez soin de vous et ne leur dites rien .
Ça ne les regarde pas et certains font vite des raccourcis (idiots).
Le traitement va vous aider . Du repos .
Bon courage .
 
Jusqu'à présent tous mes arrêts étaient liés à un état dépressif.

C'est un choix mais je préfère leur dire.
Cela dépend vraiment du niveau de relation qu'on a avec nos employeurs.
C'est justement la maladie que je ne voudrai pas avoir à devoiler . Parce que c'est une des raisons de refus d'agrément .. c'est bien marqué sur le certificat médical à fournir
 
La transparence est un couteau à double tranchant suivant les PE.
Après une grosse fatigue sans aucun arrêt maladie on m'a diagnostiqué une Leucémie.
Arret de 10j pour examens approfondis et me remettre de mes émotions.
A ma reprise un PE m'a licencié son prétexte que j'allais m'arrêter tous les 4 matins. .
Depuis j'ai renouvelé.
J'ai été cash et parlé de mon état de santé avant la signature.
Je travaille 4j/semaine
Ils sont compréhensifs en cas de besoin pour repos ou soins. Ils s'arrangent de leur côté.
Donc ça dépend bien des parents
 
Bonjour,
Super @MargotA33
Bonne nouvelle. Repose toi autant que tu le peux.

Par contre je suis moins d'accord avec les messages "ne t'excuse pas d'être malade" etc.
On peut quand même dire "excusez-moi pour la gêne occasionnée", on le sait qu'on fait un métier très particulier, qu'on est quasi irremplaçable et qu'on est la dernière pièce du puzzle (généralement) dans l'organisation quotidienne d'une famille.
Donc on peut quand même dire qu'on est bien désolée. Pas d'être malade / indisponible. Mais désolée pour ce que ça va engendrer pour eux comme organisation.
Avec la relation que j'ai actuellement avec mes employeurs, je ne me verrais pas les quitter le vendredi en quasi pleine forme et leur envoyer le dimanche à 18h "veuillez trouver ci-joint mon arrêt qui court jusqu'au tant, bien cordialement."

Je trouve personnellement que le conseil n'est pas très bon. On réclame l'empathie de nos employeurs, on peut l'être en retour.

Et de même que @Bayah je dis toujours pourquoi je suis en arrêt (de toutes façons c'est toujours les mêmes symptômes que les enfants accueillis 😅 mais en plus corsé) mais c'est vrai que si c'était un état dépressif je ne sais pas si je le mentionnerais. Rien n'y oblige certes, rien ne l'empêche non plus, ça reste à caractère privé. Mais parfois briser la glace peut aider à débloquer certaines conversations, certaines attitudes... donc je suis partagée ! Et puis cacher la santé mentale quand elle est défaillante, fragile,... ça ne fait pas avancer les choses finalement
Bref. Plein de moments apaisés pour toi @MargotA33
 
C'est justement la maladie que je ne voudrai pas avoir à devoiler . Parce que c'est une des raisons de refus d'agrément .. c'est bien marqué sur le certificat médical à fournir

J'étais déjà sous traitement au moment de mon agrément.
Je suis suivie 1 x par mois par mon médecin.
La PMI est au courant que je suis stabilisée.
Mais c'est comme les anciens fumeurs. "Il n'y a pas d'ancien fumeur, il y a seulement des fumeurs qui ont arrêté de fumer".
Donc si on considère que la guérison sûre n'arrive jamais, je ne pourrai jamais exercer le métier.
 
Oui et puis un état dépressif ce n'est pas pareil qu'être dépressif. Ou bipolaire par exemple.
Au même titre que lorsque j'ai pris moi-même un traitement antidépresseur, je n'étais pas dépressive mais je traversais un épisode de dépression circonstancielle. Ça peut littéralement arriver à tout un chacun dans une vie, et même à tout une chacune, parce que nous les femmes baignons dans des hormones aux doses différentes de manière cyclique, nous avons une charge mentale pour beaucoup très importante, nous sommes sensibles aux sentiments difficiles à traiter tels que la culpabilité, les remors, l'empathie exacerbée, nous portons de lourdes responsabilités sur nos épaules.
C'est assez banal de traverser des périodes difficiles. On ne va pas empêcher toutes les femmes d'exercer ce métier sous prétexte qu'elles sont humaines.
 
Bonjour Margot, je découvre votre sujet.

Déjà je trouve cela bien que votre médecin vous ait mit un arrêt d'urgence, vous allez pouvoir décompresser un peu et essayer de prendre du recul.
J'ai l'impression que vous êtes une personne très empathique et que vous avez du mal à dire non. Et que ça vous bouffe. Je suis pareille, et je me soigne. Je souhaitais vous dire que dans tous les cas vous êtes une bonne assistante maternelle, au vu de tout ce que vous avez fait pour ce petit.
Je me sens proche de votre situation, je me revois il y a encore quelques mois après un an d'activité. J'étais au bord du burn out après un an avec un bébé angoissé. Je n'avais pas de pause de la journée. Humainement c'est intenable, on finit en fin de journée sur les rotules en plus d'avoir accumulé le stress de toute la journée. Il y a aussi la culpabilisation effectivement de ne pas être assez présente pour l'autre. J'ai eu et j'ai ressenti tout ce que vous vivez. Sauf que moi je n'avais que deux bébés (+ mon enfant plus grand). Donc j'imagine votre fatigue encore plus grande avec 3 accueillis (+ vos deux enfants). Personne ne tiendrait à votre place, et cela ne définit en rien votre professionnalisme...
J'avais aussi la pression plus ou moins directe des parents du bébé angoissé. En fait c'était toute une famille angoissée avec qui je travaillais... ils me refilaient leur stress et leurs angoisses (ce n'était pas intentionnel de leur part bien sûr)..

Résultat des courses après un an d'activité (ma 1e année), j'étais comme vous, au bord du rouleau. Pour ma part j'ai décidé de démissionner. Avec l'autre bébé ça se passait très bien, donc je n'ai pas remis en cause mes compétences pour le métier.
J'ai eu ensuite un grand qui a remplacé mon bébé problématique. Et là, miracle de la vie, il était à l'opposé de l'autre enfant : très sécure affectivement, s'endormait tout de suite, très coopératif, super avec mon autre accueillie qui avait grandi entre temps, une super complicité entre eux deux. J'ai enfin prit plaisir à exercer le métier et je m'éclate avec eux, à les observer, à trouver des petites activités qui pourraient leur faire plaisir, à les accompagner etc. On rigole toute la journée ! Et avoir une "pause" (toute proportion gardée car on doit surveiller leur sieste tout de même) d'au moins deux heures dans la journée, et bien ça change complètement la donne il faut l'avouer. Le corps et le cerveau peuvent récupérer, on peut faire un peu de rangement tranquillement pour l'accueil de l'après midi sans être dans le stress etc. Donc voilà, par mon expérience je voulais juste vous dire qu'aucune situation n'est durable, tout est possible et que ce n'est pas parce que vous avez eu un "échec" (qui n'en est pas un, peu auraient réussi à tenir aussi longtemps) ou deux que vous n'êtes pas faites pour le métier.

Je pense que vous avez très bien indentifié le problème (votre bébé difficile) mais que pour le moment, pour une raison ou une autre vous n'osez pas rompre ce contrat. Vous êtes peut-être dans une sorte de deuil de cette future séparation. C'est une étape difficile à passer, car on culpabilise, on se sent en échec (surtout quand on démarre dans le métier), on a peur d'affronter les parents pour leur dire qu'on démissionne mais une fois cette étape passée, vous verrez peu à peu vous retrouverez plaisir à travailler. Il n'y a pas d'échec, il n'y a que des leçons à apprendre.

Si vous êtes amenée à travailler avec d'autres enfants, peut-être prenez en que deux, aménager vos contrats pour vous laisser du temps libre, prenez des plus grands. Regardez si vous ne pouvez pas bénéficier de la prime d'activité avec deux contrats, dès fois avec cette aide, ça revient au même que de prendre 3 contrats.

Bon courage à vous chère collège, vous allez vous en sortir, quoi qu'il arrive.
 
Je pense comme @MeliMelo que l'ingredient principal est ce contrat compliqué, ce qui cumulé au manque d'experience et à nos autres charges mentales peut faire sauter la cocotte minute.
Mais dans l'immediat c'est le repos qui est necessaire.
 
Je pense comme @MeliMelo que l'ingredient principal est ce contrat compliqué, ce qui cumulé au manque d'experience et à nos autres charges mentales peut faire sauter la cocotte minute.
Mais dans l'immediat c'est le repos qui est necessaire.
J’ai déjà pris un contrat et ça a tout chamboulé …. L’harmonie du groupe etc et je m’en suis mordue les doigts . C’est pour ça un groupe plus Light moins d’heures le bonheur .
Un enfant peut déteindre sur l’ambiance générale .
 
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