Moi oui j’ai eu le cas au moins 4 fois en 20 ans dont, des faits graves où j’ai renseigné; tu ne peux pas laisser partir une personne qui appelle indirectement à l’aide.
On est pas des assistantes sociales ni des psy mais, il est important parfois pour la personne qui parle de se sentir écouter. Juste écouter sans commenter ni analyser.
on est capable de faire un discernement entre quelqu’un qui cherche à papoter et quelqu’un qui recherche de l’aide ou appelle à l’aide (c’est rare mais cela peut arriver).
On sait tous que, lorsque le parent va mal l’enfant étant éponge, peut aussi aller mal et ne Sachant pas s’exprimer, c’est tout son corps qui le fera; il va beaucoup pleurer, refuser parfois de manger ou de dormir…
Être à l’écoute d’un parent qui fait le pas, n’est pas une intrusion. Certes, je ne pourrai pas grand-chose pour lui mais je peux lui trouver une adresse d’association compétente pouvant l’orienter au besoin.
Cela n’arrive pas tous les jours et heureusement mais, 4 fois en 20 ans, ce n’est pas beaucoup mais c’est assez puisqu’on se rend-compte de son bonheur à soi en voyant l’autre mal, bref…
Oui on peut servir de relais pour éviter le pire sans être psy ou assistante sociale. Le tout est d’avoir sa propre éthique et de rester dans la stricte discrétion.
Même si notre profession n’affiche pas une déontologie, il est nécessaire d’en emprunter des bases à d’autres professions du social et d’en faire ses propres règles du fait que nous avons à faire à des humains.
Mais c’est une problématique que nous pouvons soulever auprès des puers ou en formation de base.