Petite fille qui hurle pour obtenir

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Je comprends tout fait votre raisonnement car je fonctionne pareil. Si l'enfant a été infernal, je n'ai vraiment pas envie de lui faire un calin et je ne me forcerai pas à en faire un car j'estime qu'un calin doit être spontané et pas réfléchi et doit surtout venir du fond du coeur. C'est un moment de complicité. Quand un enfant a un tel comportement, j'ai plutôt une petite explication avec lui une fois qu'il s'est calmé mais certainement pas un calin car à ce moment là, il n'y a vraiment aucune complicité bien au contraire
Dans le sens inverse c'est valable aussi. Si on gronde un enfant, il ne voudra pas non plus nous faire un calin après, ce qui est tout à fait normal
C'est quand même dommage que vous n'ayez pas le soutien des parents dans ces cas là !
La mettre à l'école car elle fait des crises ne va pas résoudre le problème ! Ca fait un peu comme s'ils pensaient que la coupable c'est vous qui ne supportez pas leur enfant !
 

La maman est triste que ça se passe mal , d'autant qu'auparavant ça se passait très bien. Mais la choupette a deux ans , elle rentre dans cette fameuse phase du terrible two. et nous pensons avec mon mari, que le cadre n'est pas suffisamment posé par les parents. Je pense que la maman n'aime pas les hurlements de sa fille, notamment en public et donc fait tout pour kes faire cesser. Je comprends bien évidemment le sentiment qu'elle ressent mais je ne partage pas sa façon de dire non puis oui. Dans ce cas autant dire oui directement, ce serait moins néfaste dans l'éducation de sa fille.
J'ai retenue des réponses des collègues, quelques pistes qui m'ont parlé....je vais essayer de les mettre en place et de ne pas stigmatisé cette petite fille non plus comme étant celle qui fait des crises. Je vais lui laisser l'opportunité de changer de comportement en essayant de ne pas l'enfermer ou de la cataloguer comme notre petite brailleuse. Ça me ferait de la peine que cet accueil ne se finisse pas bien car jusqu'a présent , ça se passait bien avec l'enfant et les parents également. Donc on va tout faire pour garder des bonnes relations....et que la choupette apprenne les codes de la vie en collectivité avec les frustrations qui y sont associées.
 
Ce midi la crise c'était parce que son repas n'arrivait pas assez vite. Et ensuite car mon mari ne la sortait pas de suite des toilettes à son goût. Beaucoup d'impatience.....

Donc j'avoue que même si elle le souhaiterait peut être, et bien je me sens tellement éprouvée intérieurement que je ne souhaite pas lui en faire un ....ni même en recevoir un d'elle.
comme je comprend... quelque part c'est pas plus mal que les parents veuillent la mettre à l'école en janvier, encore faut il qu'elle l'accepte.. (l'école hein pas la gamine.. encore que...) que feront ils si la gamine ne veut pas y aller?
car là on sent que tes limites et ton ras le bol est presque atteint et dans ce cas le lien affectif (si il était présent ) se casse... et là tu bosse la boule au ventre...
 
@kikine
Je n'en suis pas encore à avoir la boule au ventre avant d'accueillir la puce. J'apprécie toujours son câlin du matin et son câlin du départ le soir....mais le câlin après la crise qu'elle fait, je n'y arrive pas. Ce matin, elle est arrivée dans de bonnes dispositions, alors j'espère que la journée se passera bien. Même si le papa m'a semblé bien peu réceptif à ce que je lui ai dit, il en a parlé à la maman hier. Ils ont refait un point hier soir avec la choupette. La maman ne veut pas la mettre à l'école, le papa oui, la maman dit qu'elle n'ira pas en janvier. Perso, je pense qu'elle n'est pas prête. Il y aura encore moins d'individualité à l'école par rapport à chez nous. Nous sommes une mini collectivité à côté de l'école.
On va se laisser du temps car on sait aussi que l'étape du terrible two n'est qu'une phase, même si celle ci peut durer plus ou moins longtemps. Malgré les crises , je tiens à cette petite fille que nous avons eu en accueil dès ses 2 mois et demi. Je veux trouver des solutions pour que ça se passe de nouveau bien. J'ai pris quelques pistes intéressantes sur le forum que je vais essayer de mettre en place. Qui ne tente rien n'a rien 😉
 
On va se laisser du temps car on sait aussi que l'étape du terrible two n'est qu'une phase, même si celle ci peut durer plus ou moins longtemps.
certes, oui mais si l'enfant n'a pas de cadre et que les parents lui laissent tout passer pour éviter la frustration, cette "phase" ne passera pas et cette petite est un tyran en devenir...
 
@kikine
Oui j'en ai bien conscience. Je ne crois pas qu'ils lui passent tout mais je pense que la maman cède vite en public pour éviter la honte et les pleurs de sa fille. J'entends son sentiment mais je pense qu'il vaut mieux avoir honte deux fois et ne pas céder que de subir par la suite .....on verra comment ça se passe par la suite. Mais je ne vais pas abandonner si vite. Cela ne fait qu'une semaine que nous avons des crises donc on va garder le cap
 
Cette phase d'opposition est très difficile à vivre pour tous (y compris l'enfant).
Cela étant c'est en ayant une attitude constante face à ce type de crise qu'on en vient à bout et que l'enfant se construit.
Et là visiblement ce n'est pas le cas, tantôt on ne cède pas, tantôt on cède.
Il va être difficile d'apprendre à cet enfant à gérer ses frustrations si tous les participants à son éducation ne sont pas sur la même longueur d'onde.
Quant à refiler le "bébé " à l'éducation nationale, cela me laisse sans voix, on ne peut pas gérer donc l'école s'en chargera!
 
Concernant le câlin d'après crise.
Durant longtemps je me disais qu'il serait tout simplement contradictoire de "récompenser" la crise par un câlin.
Mais ce qu'on apprend sur l'émotion forte du très jeune enfant c'est qu'il ne fait pas expres de ressentir cette émotion qui s'exprime toujours par le corps (gesticulation, cris...) et qu'à ce moment précis il est "hors de lui", comme dispersé, donc le calin parce qu'avec nos bras on va devenir contenant aiderait l'enfant à se recentrer. L'idée n'est donc pas de lui témoigner de l'affection et de lui dire "je t'aime... quand tu crie" mais seulement de le contenir.
On apprend aussi que le tout jeune enfant a un besoin vital de lien et donc passer un trop long moment "coupé" de ce lien vital peut générer chez lui encore plus de colère (et surtout d'émotion debordante, issue de la peur de ne plus disposer de ce lien vital, d'être rejeté).

MAIS

Je considère AUSSI que l'adulte que je suis merite AUTANT de considération pour ma propre émotion donc oui on a le droit de dire à l'enfant que là tout de suite on n'a pas envie d'offrir ce moment de tendresse parce qu'on a trouvé désagréable cette scène mais plus tard quand on sera nous même calmé surement que ce sera possible.
On peut aussi lui demander si lui veut nous faire un calin, mais c'est alors plutôt l'enfant qui le fait que moi.
Et oui car l'enfant va beaucoup apprendre grace à l'exemple et donc lui montrer comment nous même nous gerons notre emotion, qu'avoir des émotions c'est normal, l'aidera aussi lui à gerer les siennes. L'idée n'étant pas de punir l'enfant en lui refusant un calin mais plutôt de s'accorder à soi même la même bienveillance qu'on se doit d'accorder au petit enfant en construction.

Il peut m'arriver aussi de dire à un enfant (calmement) qu'il a le droit de ressentir de la colère (frustration et autre) mais que nous (les adultes et les autres copains) avons le droit de ne pas subir ça dans nos oreilles donc pour le bien de chacun je lui propose d'aller dans la chambre, dans le lit pour qu'il ne puisse pas se faire mal (sans doudou ou tetine qui ne doivent pas être une recompense à la crise et bien sur lumière allumé car ce n'est pas le temps de sieste) et qu'il a ici le droit et je l'y encourage, de crier très très fort pour exprimer sa colère... hors de nos oreilles à nous. Dès qu'il est calmé il pourra choisir de revenir vers nous pour des jeux (du lien!). Il ne s'agit donc pas du tout de punition mais de respecter le besoin de chacun et ça a aussi l'interêt que l'enfant qui pense obtenir ce qu'il veut en criant: l'attention, n'en n'a pas, pas de bénéfice associé à ce deferlement de cris.

La difficulté est de ne pas rentrer dans une spirale, un cercle viscieux où l'enfant fini par ne plus savoir comment créer du lien autrement qu'au travers de la colère qu'il exprime et surtout celle qu'il genère chez l'autre. Eviter l'escalade dont il ne saura pas sortir seul.

Tout ça c'est de la théorie beaucoup plus facile à écrire qu'à vivre car oh que oui nous aussi sommes fait d'émotion!
Et moi aussi qui peux pourtant expliquer comment prendre du recul je peux être exaspérée (suis un être humain!) mais grace à ces connaissances j'arrive mieux et plus vite à prendre du recul et ne pas ajouter ma colère à celle de l'enfant. Mais si c'est le cas je le dis avec des mots, pour que l'enfant en grandissant apprenne à utiliser des mots plutôt que des cries ou des gestes.
Moralité: ne culpabilise pas de ressentir ce que tu ressens car ton émotion est OK, tout autant que celle de l'enfant.
 
@Griselda : je pensais la même chose que toi concernant le câlin.
Pour moi cela n'avait pas de sens de câliner après un mauvais comportement.
Et pourtant si, cela permet d'apaiser parfois ( cela ne marche pas tout le temps!).
En revanche, pour moi, il n'est pas question de détourner l'attention pour éviter la crise, le conflit, ce n'est pas apprendre à l'enfant à gérer ses émotions ( c'est comme mettre la poussière sous le tapis) et de toute façon cela ne marche pas bien longtemps.
 
@ANNICK44
Je suis totalement d'accord avec toi. C'est pour cela que j'ai demandé au papa de passer chercher sa fille, car j'ai déjà beaucoup discuté avec la maman et je voulais aussi que le papa entende les difficultés que nous rencontrions en ce moment....et je voulais en quelque sorte que l'on se mette tous d'accord pour aller vers la même direction. Bon échec. Je pense que nous resterons seuls ( avec mon mari ) face à ces crises.

@Griselda
En effet il y a le fait pour le câlin que je le vois comme une récompense mais tu as raison et ton raisonnement me parle. Mais surtout ce câlin , moi, à ce moment précis, après avoir subi la crise, je n'en ai pas envie voir vraiment ça me rebute et me coûte de le donner ......je veux pas me forcer à faire ce câlin car comme tu le dis, j'ai mes émotions aussi et que j'ai du gérer pendant la crise de la choupette en plus de ses émotions à elle et de ceux de tous les copains , à qui elle en a mis plein les oreilles.....donc le câlin après la crise, je crois surtout que c'est non, car je n'en suis pas capable.
Mais quand la crise est finie depuis un bon moment, oui là, je suis en capacité de bien sûr la prendre dans mes bras, lui dire que je l'aime toujours autant malgré les difficultés que nous rencontrons en ce moment et lui faire un gros câlin avec tout mon coeur de nounou.
J'ai tester ce matin de la mettre sur la chaise avec des livres en transformant cette punition en temps calme comme tu me le suggérais . Et bien ça a fonctionné. Au début elle a cru qu'elle était puni car forcément si j'ai proposé cela , c'est parce qu'elle n' écoutait pas ....elle s'est mise à pleurer alors je lui ai dit , c'est pas s'asseoir sur la chaise pour réfléchir mais pour se calmer et faire un temps calme avec des livres. Je suis allée chercher quelques livres et elle n'a pas fait de crises. Elle est ressortie de ce temps plus calme.....nous sommes allés à un spectacle ce matin et ça s'est très bien passé, elle a été mignonne, je lui ai donné un bon point ce matin pour la félicité de quelques bons comportements qu'elle avait eu et je lui en redonnerait au lever de la sieste pour l'inciter à poursuivre ses efforts jusqu'à l'arrivée de maman. En tout cas aujourd'hui pas de pleurs ni de crises et ça fait beaucoup de bien.
Merci à toutes sincèrement pour vos mots, vos conseils, votre écoute, votre compréhension qui fait du bien. J'ai trouvé des pistes sur ce forum mais j'ai aussi, par tous les messages, trouvé de la compassion, et ça fait chaud au cœur ❤️ le fait juste d'être comprise et que des collègues aient vécu la même chose, donne du courage pour surmonter cela. Un grand merci 🌸🩷💕
 
Oui, tout à fait @ANNICK44 d'où l'interet, quand on le peut de ne pas fermer ses ecoutilles à ce sujet.
Mais on a le droit aussi de ne pas y arriver parce qu'on est soi même trop contrarié, agacé et on peut aussi le dire à l'enfant.
Avec le temps et l'experience j'apprends à ne pas avoir trop de dogmes, à savoir chercher des pistes.
Detourner l'attention peut fonctionner avec le tout petit qui tape une crise par impulsion pure, par ré-action (en 2 mots!) à notre action MAIS quand il s'agit de l'enfant qui cherche la limite, le cadre, contourner ce problème là ne fonctionnera pas car il ira chercher cette limite plus fort, plus loin jusqu'à temps de la trouver. Donc on ne peut pas dire que detourner l'attention ne fonctionne jamais ou toujours, ça dépends de la raison de la crise, de ce que recherche l'enfant en la faisant.
Et pour boucler la boucle des fois la recherche de conflit permanente peut aussi être une recherche de lien, à defaut d'obtenir des calins, il obtient une "ré-action" donc du lien, c'est pourquoi il est bon de pouvoir rester ferme mais calme (quand on peut! certains ont le don de nous chatouiller l'agacement!).
 
Bonjour, j'ai supporté (car malheureusement c'est bien le terme) une petite coléreuse pendant 8 mois et la fin du contrat a été une délivrance autant pour moi que pour ses parents je pense, car parler chaque jour des soucis de leur fille était absolument anxiogène et comme vous je n'avais plus envie des câlins après les crises. (Notamment parce que la petite me pinçait me faisait mal). Je vous souhaite beaucoup de courage pour terminer cet accueil, 3 mois de patience infinie. Avec le recul concernant toutes les difficultés que j'ai pu rencontrer avec les crises des petites filles, je me dis que je vivrais mieux les choses s'il était possible de les laisser vivre leurs petites vies, mais comme nous sommes obligées de tout veiller tout surveiller on se pose des questions on cherche des solutions on craint de mal faire etc. Peut-être que certaines mamans comme celle de votre accueillie a réussi à mettre une "distance" entre sa fille et elle que nous AM ne pouvons pas nous permettre.
Pensez à votre santé avant tout... vivement janvier...
 
C'est un sujet toujours très intéressant car plutôt récurrent.... "L'enfant qui crie pour" et comment gérer.

Quand un enfant que nous accueillons depuis un moment sort du cadre posé en criant pour exiger par exemple, que l'on a pris le temps de lui réexpliquer que NON, crier n'apporte rien, la seule attitude à mon avis est de rester constant dans la réponse donnée.
Perso, j'ai choisi d'ignorer cette façon de communiquer. L'enfant a cet instant T ne m'intéresse pas et n'intéresse pas les autres.
Chaque fois qu'il s'arrête, je lui redonne de l'attention en lui parlant.
Dès qu'il crie, je l'ignore.

Parfois même, je me lève et je m'en vais (j'ai la chance d'avoir une grande pièce) en disant à haute voix "tant que tu cries, je ne m'occupe pas de toi" et si les autres enfants veulent me suivre, je les laisse venir. Ils ont aussi le choix de ne pas subir.
C'est vraiment l'adulte que l'enfant veut interpeler en criant et pas les autres enfants 🤪
Si l'enfant qui crie vient vers moi en criant, je pars ailleurs.
Tant qu'il crie, "il est transparent".

Et bien le fait de partir, de s'éloigner, je trouve que cela est bien plus formateur pour l'enfant qui crie. C'est vraiment vraiment ne porter aucune attention à lui.
Parce qu'au final, prendre 2mn pour l'isoler ou le faire assoir, c'est lui donner de l'attention. Et qqpart, c'est combler un peu son besoin.

Alors oui, moralement, nerveusement, les cris sont usant. D'où l'importance d'avoir une activité exutoire à la fin de la journée 😁 même si c'est juste passer la serpillière comme un bourrin 🤣🤣
Non mais marcher, prendre l'air, aller crier dans la forêt, faire du sport.... Vider le trop plein 👌
 
Bonjour.
Je propose toujours les bras lors de crises (chose que je ne faisais pas forcément il y a plusieurs années ), l'enfant vient s'il le souhaite....déjà, d'une part, parce que ça me fait du bien, à moi.....et ça va dans les 2 sens....j'aime sentir cet apaisement au fond de moi lorsque l'enfant est dans mes bras.
On ne dit rien....on respire...la pression redescend ...la discussion viendra après.
Contrairement à certaines, plus le temps passe, plus je suis patiente et sereine dans les moments difficiles.
La lecture de certains ouvrages m'ont beaucoup aidé.....la zen attitude....et ça marche !
 
Cela fonctionne Violetta si l'enfant est en capacité d'accepter le contact apaisant ... parfois, l'enfant a besoin de cette colère pour extérioriser/tester et ensuite, le contact peut être comme le signe de la paix retrouvée pour lui montrer qu'on est pas fâchée.

Et c'est aussi à double tranchant : "je crie = câlin == jackpot" ....

Parfois, il faut juste avoir la patience de laisser passer l'orage.
 
J'en ai une qui a tenté de faire ça au retour de vacances ça à durer 2 j , je l'envoyait s'isoler dans la chambre, je lui disais qu'elle me faisait mal aux oreilles, et de venir me voir que quand elle serait calme . C'est comme elle a essayé de trépigner aussi ça a duré 2 secondes, je lui disais de venir pour aller faire le change ça l'a contrarier et s'est mise a trépigner, d'un ton ferme je lui ai dit, arrête ce que tu fais n'est pas bien donc on va aller changer la couche, après tu pourras revenir jouer, t'as compris elle me dit oui alors tu te lèves et on y va et quand elle s'est levée, je l'ai félicité de m'avoir écoutée.
Depuis elle ne fait plus de crises et ne trépigne plus, alors que chez elle la maman me dit que c'est compliqué, elle trépigne et se met à hurler.
Avec moi c'est tolérance zéro, dès le 1er pas de travers je rappelle à l'ordre et franchement
Ils essayent mais ça ne dure jamais longtemps, j'adore cette période de l'enfance
Car je suis toujours impressionnée par leur intelligence, dès fois je vous avouerai qu'ils me donnent envie de rire, mais je pref
 
@violetta
Le souci dans le cas que nous vivons, c'est que cette petite fille de 2 ans , ne fait des crises que lorsque nous la faisons s'asseoir sur une chaise pour lui faire réaliser son mauvais comportement ou sa désobéissance. Tant qu'on ne lui demande pas de s'asseoir, elle ne hurle pas. Mais on doit instamment céder à ses crises pour qu'elle cesse ses hurlements. Si on veut maintenir le cap de la sanction donnée car elle a vraiment abusé, parfois même elle se met en danger , et bien c'est les pleurs. Les parents cèdent systématiquement quand elle hurle. Donc forcément elle ne comprend pas pourquoi chez nous, cela ne fonctionne pas.
Avant que je l'envoie s'asseoir sur sa chaise, bien souvent c'est que j'ai répété plusieurs fois ma demande , elle parle très bien et comprends très bien tout ce qu'on lui demande .....juste elle ne veut pas obéir. Vendredi elle a fermé le bureau ( pour enfants) sur le doigt d'une copine ....je l'ai envoyé s'asseoir sur le banc et elle a hurlé de suite .....je voulais prendre le temps de consoler la puce qui avait eu mal.....j'ai demandé à mon mari de gérer celle qui hurlait de contrariété et j'ai géré la blessée ( enfin je vous rassure rien de grave juste ça fait mal sur le coup ) .....
Faut que j'apprenne à faire autrement que de l'envoyer s'asseoir mais c'est une habitude et en général, ça fonctionne.....mais là, avec elle , ça ne fonctionne pas. Il faut qu'une autre méthode devienne un automatisme pour moi, ça va me prendre un peu de temps. Mais de l'envoyer s'asseoir avec un livre quand elle a blessé la copine, j'aurai l'impression de la récompenser encore une fois.....alors parfois je ne sais plus .....
 
@Nounou 22 , je sais que certains enfants sont plus difficiles que d'autres.
Ce qui marche pour l'un ne marchera pas forcément pour l'autre.
Mais il faut éviter de rentrer dans un cercle vicieux où ce qui nous importe le plus à nous-même est que l'enfant nous obéisse sans cela, nous avons l'impression que c'est l'enfant qui a le dernier mot et que nous perdons en crédibilité.
C'est ce je pensais aussi il y a qqs années, le " c'est moi qui décide " et aujourd'hui, je vois les choses autrement.
J'ai accueilli des enfants coléreux, difficiles mais je ne veux plus finir mes journées en ayant l'impression le soir d'avoir passé mon temps à gronder, à me fâcher.
Les enfants, bien souvent, veulent juste capter notre attention, et si la personne en face rentre dans le jeu, cela peut devenir un cercle vicieux.
Je prends juste l'enfant " à contre-pieds" par la douceur et les câlins....en expliquant que je suis très fâchée et triste de ce qui vient de se passer.
Je peux vous assurer que les colères, les cris s'atténuent petit à petit, les journées sont plus zen.
 

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