7 Comportements de Parents qui Agacent les Assistantes Maternelles

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7 comportements agaçants


Le métier d’assistante maternelle est aussi riche que complexe. Entre les câlins, les biberons et les activités ludiques, il y a ces moments où la patience est mise à rude épreuve, souvent à cause de comportements de parents employeurs un peu... déroutants. Voici un petit tour d'horizon des sept comportements qui ont le don de faire grincer des dents les assistantes maternelles.

1) Non respect des Horaires

Ah, les horaires ! Quelle assistante maternelle n’a pas déjà attendu, parfois des heures, un parent qui devait récupérer son enfant à 17h et arrive finalement à 18h30 sans prévenir ? Ce comportement perturbe non seulement l'organisation personnelle de l'AssMat mais aussi celle de sa famille. Les retards répétitifs peuvent engendrer du stress, des conflits et une sensation d'abus de confiance.

Et que dire des retards le matin, surtout lorsqu'une promenade ou une sortie est prévue ? Vous imaginez la scène : toute la troupe est prête pour une belle balade au parc, mais voilà, le petit Jules n'arrive qu'à 10h alors que tout le monde devait partir à 9h. Le respect des horaires est donc essentiel pour maintenir une relation de travail harmonieuse et respectueuse. Bien sûr, un retard exceptionnel peut arriver, mais il faut au moins avoir la délicatesse de prévenir.

2) Retard de paiement (ou non paiement) du salaire

Imaginez cette situation : vous avez travaillé dur tout le mois, accueilli les enfants avec patience et amour, et lorsque le jour de paie arrive, rien ne tombe sur votre compte bancaire. Les paiements en retard ou, pire, les salaires non payés, sont une source majeure de stress et de frustration pour les assistantes maternelles.

Comme tout salarié, elles ont des factures à payer et des obligations financières à respecter. Et rappelons que les parents reçoivent souvent des aides pour la garde de leurs enfants.

Voir aussi : Avez-vous déjà rencontré un problème de salaire impayé en tant qu'assistante maternelle ?

3) Croire qu'on peut rattraper les heures d'absence de l'enfant

Certaines assistantes maternelles se retrouvent parfois face à des parents qui pensent qu'il est possible de rattraper les heures où ils n'ont pas déposé leur enfant. "Mon enfant n'est pas venu hier, est-ce que vous pouvez le garder plus longtemps aujourd'hui ?" Entendues trop souvent, ces demandes montrent une incompréhension totale de la profession.

L'assistante maternelle organise son emploi du temps en fonction des besoins des enfants et des contrats signés. Chaque journée est planifiée avec soin, et les absences imprévues de l'enfant ne peuvent pas être "rattrapées" par des heures supplémentaires non rémunérées. Les parents doivent comprendre que cela relève du respect du contrat. Imaginez que votre patron vous demande de travailler une demi-journée supplémentaire gratuitement pour compenser une période de faible activité. Ce ne serait pas acceptable, n'est-ce pas ?

4) Cacher que l'enfant est malade

Qui n'a jamais été confrontée à cette situation où un enfant arrive avec un nez qui coule, une toux persistante ou, pire, des symptômes plus graves, sans que le parent ne mentionne quoi que ce soit ?

Non seulement cela met en danger les autres enfants accueillis, mais cela expose également l'assistante maternelle à des risques de contamination. C'est un peu comme jouer à la roulette russe avec la santé de tout le monde. La transparence est primordiale dans cette relation de confiance. Les parents doivent toujours informer de l'état de santé de leur enfant pour permettre à l'assistante maternelle de prendre les mesures nécessaires pour protéger tous les enfants présents.

Parfois, certains parents vont encore plus loin en donnant du Doliprane à leur enfant avant de l'emmener, sans prévenir l'assistante maternelle, pour masquer la fièvre...

5) Ne pas vouloir payer pendant la sieste de l'enfant

Certaines assistantes maternelles entendent encore cette phrase : "Pourquoi devrais-je payer pour les heures où mon enfant dort ? Vous ne faites rien pendant ce temps-là !" Quelle idée fausse ! Les heures de sieste sont une partie intégrante de la journée de travail d'une assistante maternelle.

Tous les enfants ne font pas la sieste en même temps, elle doit donc s'occuper des enfants qui ne dorment pas. Elle profite aussi souvent de cette période pour ranger les jouets, préparer les activités pour le reste de la journée et effectuer des tâches administratives. Refuser de payer ces heures revient à minimiser l'ensemble du travail et l'engagement de l'assistante maternelle.

Et si ces heures n'étaient pas rémunérées, cela voudrait dire qu'elle pourrait aller faire ses courses pendant la sieste, non ?

6) Penser qu'assistante maternelle n'est pas un vrai métier

"Mais qu'est-ce que tu fais de tes journées ? Juste t'occuper de quelques enfants, ce n'est pas un vrai travail !" Cette remarque, entendue par beaucoup d'assistantes maternelles, reflète une méconnaissance totale de leur métier. Être assistante maternelle est bien plus qu'un simple passe-temps : c'est une profession à part entière, exigeante et gratifiante.

Les assistantes maternelles suivent des formations, se soumettent à des réglementations strictes et investissent beaucoup de temps et d'énergie dans le développement et le bien-être des enfants. Leur rôle est crucial dans l'épanouissement des tout-petits et mérite reconnaissance et respect. Considérer ce métier comme un hobby est non seulement insultant, mais aussi injuste envers le dévouement et le professionnalisme des assmats.

Voir aussi : Quelle est la plus grande difficulté de votre métier d'assistante maternelle ?

7) Inscrire l'enfant à la crèche et le retirer dès qu'une place se libère

Pour de nombreuses assistantes maternelles, découvrir que l'enfant qu'elles accueillent depuis des mois va finalement être inscrit en crèche sans prévenir est un coup dur. Cela peut être un choc émotionnel, mais aussi une difficulté pratique, car elles doivent alors trouver rapidement un nouvel enfant à accueillir pour compenser cette perte.

La communication et le respect sont essentiels dans cette situation. Prévenir l'assistante maternelle à l'avance permet de maintenir une relation de confiance et de donner le temps nécessaire pour trouver une solution alternative. Cela permet à l'assistante maternelle de choisir d'accepter ou non un contrat à risque de rupture anticipée.

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Bonsoir
Eh oui on y passe toutes à ces comportements de parents qui pourtant sont discuter lors de la signature du contrat . Ils disent oui et ensuite en font qu'à leurs têtes . Même en écrivant une charte , un protocole d'accueil ils ne respectent pas . C'est bien dommage .
 
Je rajoute, ne pas réagir quand l'enfant pique une crise, court partout, n'écoute rien quand c'est l'heure de partir, ou ne pas entendre l'assmat quand elle explique que l'enfant a un comportement qui gène tout le monde avec des excuses permanentes comme c'est un bébé ( à 2,5 ans), il est fatigué, il n'a pas assez vu maman, il a vu trop de famille, à longueur de temps
Prendre la mouche et faire la tête quand l'assmat remet les pendules à l'heure
Penser que son enfant est le seul accueilli
faire du chantage affectif pour que l'assmat accepte de garder l'enfant, quand il est malade ( oh, désolééééé, je n'ai plus de jours, ), ou imposer par ce biais des heures en plus, ( j'ai une réunion, je n'ai personne pour le garder demain , ce serait tellement gentil de votre part ) :unsure::mad:
 
C'est un très beau résumé de notre quotidien

C'est aussi hélas fort désolant
Mais bon que faire pour changer cela ????

Ceci dit je n'ai vécu personnellement que les cas 4 et 7 qu'une ou 2 fois en 16 ans
Pour le reste je n'y ai jamais été confronté mais bon il me reste encore de nombreuses années avant la retraite
 
C’est tellement vrai et la liste n’est pas exhaustive malheureusement!
J’ai tristement subi tous les points cités parce que «Trop bon, trop couillon» 😞

Me concernant, le point 1 perdure.
 
Je suis choquée de voir que le point 5) figure dans cette liste donc dans les plus fréquents car je n'ai entendu cette "blague" qu'une seule fois chez une collègue et je pensais sincèrement que c'était plutôt "une pepitte" mais pas un truc habituel.

Mais oui la question des retards est certainement le plus difficile à vivre, ce d'autant plus que si chacun peut penser que ça n'arrive pas tous les jours quand ils s'y adonnent tous à tour de role ça devient vite presque tous les jours.
Je pense aussi que c'est le fait de se sentir piegé par ce retard, de fait, imposé, contrairement à un salarié classique qui reste toujours libre de quitter son poste à l'heure s'il l'a décidé. Qui reste libre de commencer à travailler même en l'absence de son Chef.
 
Et moi, je rajouterai volontiers à cette liste une phrase que j’entends quotidiennement venant au moins d’un parent et ceci chaque année depuis 20 ans:

«Amusez-vous bien, moi, je pars travailler, je suis déjà en retard»

Bon, celle phrase pourrait être sous-entendue dans le point numéro 6 mais mérite d’être mise en évidence.

Quand je suis de bonne humeur, je réponds souvent:
«Ne vous inquiétez pas, votre enfant va bien s’amuser s’il en a envie»

Mais attention, le jour où cela va me taper sur les nerfs, ce ne sera pas le silence habituel… Ce sera par exemple: et moi, vous pensez vraiment que je ne travaille pas? Je veux bien vous laisser ma place une demi-journée et on en reparlera…
 
Je suis choquée de voir que le point 5) figure dans cette liste donc dans les plus fréquents car je n'ai entendu cette "blague" qu'une seule fois chez une collègue et je pensais sincèrement que c'était plutôt "une pepitte" mais pas un truc habituel.

Mais oui la question des retards est certainement le plus difficile à vivre, ce d'autant plus que si chacun peut penser que ça n'arrive pas tous les jours quand ils s'y adonnent tous à tour de role ça devient vite presque tous les jours.
Je pense aussi que c'est le fait de se sentir piegé par ce retard, de fait, imposé, contrairement à un salarié classique qui reste toujours libre de quitter son poste à l'heure s'il l'a décidé. Qui reste libre de commencer à travailler même en l'absence de son Chef.
Ca m'est arrivé !
Des parents tous droit venus du rpe, avec sur papier le taux horaire minimum obligatoire, ne voulant pas payer d'ie car Mr estimait sa femme pouvait venir une fois par semaine faire le ménage chez moi, et pas de paiement durant la sieste car son fils dort habituellement à point fermé.

Je lui ai annoncé que dans ce cas, puisque le temps de sieste ne fait pas partie du contrat, il devra récupérer son mouflet et me le ramener au réveil.
 
Et donc, le point 6, c’est tout simplement de l’ignorance de la société toute entière, la non reconnaissance du métier.
Certaines personnes ont encore cette référence de la nounou d’autrefois sans aucune qualification malgré les avancées!
Pffff!
 
Sur le point 5 concernant la sieste, j'aurai plutôt mis comme sujet récurrent la demande des parents d'écourter la sieste sous prétexte que ce beau diablotin refuse l'horaire du Dodo le soir, alors que pourtant avec nous, après le rituel de sieste ce cher chérubin rejoint Morphée en un rien de temps.
Mais je ne nie pas que certaines comme @Décibelle rencontre des PE pingres
 
Bon un "amusez vous bien" ne me derange pas du tout car en effet il m'arrive de très bien m'amuser avec les Loulous... et j'espère qu'eux aussi s'amusent bien ;-)
Avoir du plaisir en travaillant ne signifie pas qu'on ne travaille pas.

Pour le point 5) la collègue a répondu à ces PE que puisqu'elle n'avait pas à être payée durant la sieste de l'enfant alors ils autoriseraient , bien sur, qu'elle parte faire du shopping durant ce temps?! Leur enfant ne risquait rien? Bien sur ils n'ont pas travaillé ensemble.

J'imagine que toi non plus @Décibelle ?!
Naturellement on ne fait pas de troque donc non le Mari ne peut pas hypothéquer le temps libre de son Epouse (ça en dit long de ce qu'il pense d'elle car notons qu'il n'avait pas prévu lui de prendre la serpillère!) pour imposer un "échange de bon procédé" qui ne pouvait pas être bon puisque Madame n'aurait pas été autorisée à venir faire le menage pendant le temps d'accueil, sans compter que les IE ne couvrent pas notre temps de ménage mais bien TOUTES formes d'entretient de notre logment, y compris l'éléctricité, l'eau, le fait de devoir refaire plus souvent les peintures et autres etc..., voilà pourquoi les IE sont simplement obligatoires. Qu'en bien même l'AM souhaiterait en effet employer une femme de ménage ça ne pourrait pas être à la place des IE.
 
Bonjour.
Moi non plus le "amusez-vous bien" ne me dérange absolument pas.....surtout que j'y réponds volontiers "oh oui qu'on va bien s'amuser" !!!! car c'est vrai qu'en réalité on passe quand même pas mal de temps à jouer et rigoler avec les petits...(même si je ne minimise pas les difficultés de notre métier).
Je pense que dans une journée on rit quand même beaucoup plus que la plupart de nos employeurs.
 
@Griselda
et @violetta

Normal que vous ayez un autre ressenti et je peux vous rejoindre quand il s’agit des enfants qui ne nous donnent pas du fil à retordre.
Mais quand le parent lui-même sait que son enfant est «difficile» et n’arrête pas de vous rabâcher «il n’écoute rien, je n’en peux plus, je ne sais pas comment vous faites, etc.» et qui vient tous les matin me souhaiter « amusez-vous bien», j’ai un peu de mal à comprendre que je m’amuse vraiment. Et c’est souvent des parents d’enfants de 2 ans qui tiennent ces propos dans mon cas. J’ai fait des observations et je sais de quoi je parle.

Bref, je partais donc de mon expérience personnelle, et oui, je ne m’amuse pas vraiment avec l’enfant concerné. Je fais un accompagnement pas souvent facile (et bien sûr à travers des jeux, des discussions et que sais-je?) mais dans ces conditions, non, je ne m’amuse pas. 😂
 
Peut être que néanmoins il espère, te souhaite que vous vous amusiez bien.
Voir le verre à moitié plein.
Ca peut aussi être ironique, en mode "bonne chance!" et donc du second degré.
Et donc ça n'est pas méprisant non plus, et même compatissant d'une certaine façon.
 
Peut être que néanmoins il espère, te souhaite que vous vous amusiez bien.
Voir le verre à moitié plein.
Ca peut aussi être ironique, en mode "bonne chance!" et donc du second degré.
Et donc ça n'est pas méprisant non plus, et même compatissant d'une certaine façon.

Peut-être et selon mon humeur.
 
Non, je ne m’amuse pas non plus, je propose un accompagnement de l’enfant dans son quotidien et éducatif, je concoure à son autonomie, je propose jeux, activités et il nous arrive de bien rire, de partager des moments de tendresse, de complicité mais je ne m’amuse pas, je travaille même si j’adore ce que je fais, c’est mon travail. A la crèche, les parents adoraient dire ça car pour eux on passait notre temps à jouer avec les enfants et à changer leurs couches :ROFLMAO:
 

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