Le fameux enfant unique

[Griselda]

Hum bonne question @tatienounou31
J'avais envie d'avoir une famille avec 2 enfants (peu importe leur genre, je n'aurais pas souhaité plus d'enfant pour avoir un autre genre, je n'ai d'ailleurs pas voulu savoir le s*xe de mon bébé avant la naissance pour le second), d'abord pour moi.
Ensuite avec pas trop d'écart d'âge autant pour qu'ils puissent grandir ensemble que pour ne pas avoir à remettre le couvert 10 ans après.
J'avais dans l'idée qu'il est important, normal de s'adapter aux besoins du petit, de l'enfant et je l'ai fait sans sentiment de sacrifice, toute fois j'aurais eut l'impression d'être punie s'il avait fallut recommencer au bout de 10 ans (ou plus) et donc passer toute ma vie d'adulte à moi au rythme d'enfant.
J'ai longtemps craint de ne pas pouvoir concevoir des bébés car j'avais des problèmes gynécologiques, je m'étais alors préparrée à l'idée de l'adoption. Je reconnais aussi que si je souhaitais vivre cette expérience incroyable de la grossesse, pour avoir déjà vécu ce qu'était des contractions avant (au point de tomber dans les pommes), l'adoption pouvait me sembler presque plus confortable (bon surtout pour l'accouchement, parce que pour le reste...). J'ai finallement été enceinte très facilement les 2 fois. Alors oui j'aurais pu avoir un troisième enfant si je l'avais adopté, peut être plus pour vivre cette expérience d'une autre parentalité que j'imagine tout aussi puissante, intense. Je ne sacralise pas du tout l'aspect génétique dans le lien. Mais là mon Mari n'était pas du tout dans "la blague", il était effrayé. Il avait peut être raison. Je ne regrette pas car je suis heureuse d'avoir eut 2 enfants.
Je suis heureuse d'avoir pu vivre les grossesses mais je n'étais pas tellement épanouie, j'étais plutôt perplexe que ce corps ne m'apartenait plus vraiment, je trouvais ça fascinant et aussi déconcertant.
Non je n'aurais pas fait plus d'enfant juste pour le plaisir de la grossesse.

 

[Griselda]

Mes enfants s'entendent TRES bien, ils ont 23 et 25 ans.
Il y a toujours eut une belle complicité entre eux.
Il y a bien eut quelques moments où ça s'est chamaillé mais ça n'a jamais duré.
J'ai fini par comprendre quand ça se produisait: ma grande avait une poussée de compétence, tout à coup elle trouvait mon second moins interressant, le repoussait alors il l'enquiquinait pour à défaut de pouvoir jouer avec elle être avec elle quand même. Alors je les séparais un temps (au grand damne du second) et quand je constatais que ma grande "s'enfermait" dans cet éloignement j'imposais un jeu ensemble, toujours en me demandant si j'avais raison car après tout on a le droit de ne pas aimer son frère ou sa sœur, mais avant d'avoir répondu à ma propre question en 5 minutes ils éclataient de rire ensemble et c'était reparti pour plusieurs mois.
Il y a une vraie connivence entre eux et ils n'ont jamais eut de conflit sur le mode de la jalousie... de façon étonnante même...
je les aime de tout mon cœur.

 

[Aurore50]

Hum bonne question @tatienounou31
J'avais envie d'avoir une famille avec 2 enfants (peu importe leur genre, je n'aurais pas souhaité plus d'enfant pour avoir un autre genre, je n'ai d'ailleurs pas voulu savoir le s*xe de mon bébé avant la naissance pour le second), d'abord pour moi.
Ensuite avec pas trop d'écart d'âge autant pour qu'ils puissent grandir ensemble que pour ne pas avoir à remettre le couvert 10 ans après.
J'avais dans l'idée qu'il est important, normal de s'adapter aux besoins du petit, de l'enfant et je l'ai fait sans sentiment de sacrifice, toute fois j'aurais eut l'impression d'être punie s'il avait fallut recommencer au bout de 10 ans (ou plus) et donc passer toute ma vie d'adulte à moi au rythme d'enfant.
J'ai longtemps craint de ne pas pouvoir concevoir des bébés car j'avais des problèmes gynécologiques, je m'étais alors préparrée à l'idée de l'adoption. Je reconnais aussi que si je souhaitais vivre cette expérience incroyable de la grossesse, pour avoir déjà vécu ce qu'était des contractions avant (au point de tomber dans les pommes), l'adoption pouvait me sembler presque plus confortable (bon surtout pour l'accouchement, parce que pour le reste...). J'ai finallement été enceinte très facilement les 2 fois. Alors oui j'aurais pu avoir un troisième enfant si je l'avais adopté, peut être plus pour vivre cette expérience d'une autre parentalité que j'imagine tout aussi puissante, intense. Je ne sacralise pas du tout l'aspect génétique dans le lien. Mais là mon Mari n'était pas du tout dans "la blague", il était effrayé. Il avait peut être raison. Je ne regrette pas car je suis heureuse d'avoir eut 2 enfants.
Je suis heureuse d'avoir pu vivre les grossesses mais je n'étais pas tellement épanouie, j'étais plutôt perplexe que ce corps ne m'apartenait plus vraiment, je trouvais ça fascinant et aussi déconcertant.
Non je n'aurais pas fait plus d'enfant juste pour le plaisir de la grossesse.

Ma sœur à adopté 2 enfants, circuit classique en France

C’est très violent, contrairement à une idée reçue.On te répète de ne pas trop te projeter car il y a peu d’enfants adoptables. Et quand il y en a un, on t’appelle le matin pour te dire qu’un petit bout de 3 mois arrive chez toi dès la semaine suivante…tu le rencontres chez la famille d’accueil pour faire connaissance et la semaine d’après, c’est le grand saut… contrairement à la grossesse ou tu as 9 mois pour te préparer

 

[Gluglu]

Avant d'être maman j'ai eu des amis de mon entourage qui sont devenus parents. Et comme ils enchainaient les bébés, ils avaient dit devant notre surprise "tant qu'on est dans les couches on enchaîne !"

Wah ça me semblait tellement étonnant à cette époque, comme raisonnement.
je me disais "mais c'est masochiste, tu galères pendant 5 ou 6 ans pour ensuite être tranquille, oui OK mais ces années la tête dans le guidon doivent abîmer, fatiguer. Alors que ménager sa monture en laissant de la différence entre les enfants permet un quotidien plus paisible"
Bref...

Maintenant que je suis maman et que l'idée d'un deuxième ne m'ai pas venue "tant que j'étais dans les couches", je comprends tellement cette idée maintenant. Retourner "dans les couches" n'est pas si simple. Et source de dérangement dans mon quotidien bien ficelé