Le fameux enfant unique

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Gluglu
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@MeliMelo
Je suis dans la situation où nous avons un enfant, et la question du deuxième se pose chaque jour dans ma tête, chaque heure chaque minute, mais du côté du papa, ce n'est pas un sujet brûlant. Pourtant lui comme moi venons d'une grande fratrie.
Et lui, a de superbes relations avec sa fratrie.

Seulement voilà, les réponses à mes questions changent en permanence. Je me demande si je ne me pose pas ces questions du deuxième parce que c'est ainsi que la famille traditionnelle est représentée : minimum deux enfants.

Ou parce que, comme cela a été évoqué, la culpabilité de ne pas offrir le lien fraternel à son premier. La peur qu'un jour il ait à gérer des choses lourdes seul.

Peut-être l'envie que, même si actuellement, venant d'une fratrie, le lien fraternel pour moi n'est pas un moteur et ne me nourrit pas/plus, il a quand même été à différents moments de ma vie et particulièrement dans l'enfance, une sacrée expérience d'amour, de partage, de lien inexplicable, de rêves et de projections sur l'avenir.

Un peu de tristesse donc, de ne pas offrir cela à mon enfant, de ne pas lui permettre de vivre cela, alors même que oui, bien sûr qu'on ne peut reproduire et transposer tant qu'on n'a pas vécu la chose (et que ça serait sûrement un désastre, un drame, de venir bouleverser notre équilibre si précieux, notre épanouissement, en accueillant par exemple un enfant au handicap lourd, aux problématiques particulières, bref...)
Ma fille a des cousins / cousines avec qui elle a de belles relations. De type "fraternelles". Et elle a un attachement sain aux enfants que j'accueille, elle les aime tous sans faire de différence et s'en occupe à son échelle. Elle aimerait être assistante maternelle plus tard. Et être maman. D'un enfant.

Je me demande si je me pose toutes ces questions par peur du regard des autres ("la pauvre, sa fille n'a pas de frère et sœur"), par peur d'être comme destituée de mon rôle premier de femme (enfanter, créer une famille, materner plusieurs enfants et les élever, parce que mon corps est là, chaque mois prêt à être fécondé.)
La peur qu'on juge ma fille parce qu'elle est enfant unique (ma grand mère m'a dit au téléphone "non mais ta fille n'est pas vraiment ce qu'on appelle "enfant unique" puisqu'elle doit partager sa maman, n'est-ce pas ?" ça m'a sacrément fait réfléchir, qu'est-ce qu'un vrai enfant unique finalement ? Et pourquoi essaie t on de me "rassurer" à ce sujet, comme si, si je n'avais pas choisi ce métier, j'aurais pu avoir un jugement plus sévère sur mon choix familial).

Et plus ma fille grandit et plus je crains la grande différence d'âge avec son potentiel petit frere/soeur, et en même temps je vois de belles relations fraternelles malgré de grande différences d'âge entre les enfants. C'est très ambivalent.

Et puis en même temps j'apprécie le point de vue de @coccynelle qui expose clairement qu'elle est heureuse d'accueillir un nouvel enfant pour éviter à sa première de vivre ce qu'elle vit elle en tant qu'enfant unique (entre autres raisons j'imagine) . C'est assumé c'est inspirant aussi.

Mais j'aime aussi le récit de @No49 qui dit clairement qu'il n'y en a qu'un et c'est très bien comme ça.

Et puis plus le premier enfant grandit, plus on commence à faire des choses de grands oui c'est vrai, aller au théâtre, au cinéma, se coucher plus tard, les discussions jamais interrompues, un rythme plus cool qui n'est plus rythmé par les siestes, etc, et se dire qu'au milieu de tout cela on remettrait "le couvert" avec un bébé qui demandera un rythme plus précis, une pause dans les sorties nocturnes, un petit être dépendant tandis qu'on commençait à profiter de la prise d'indépendance du plus grand. Un rythme qui apporterait fatigue et donc petits ennuis (qui ne sont rien quand on en est sorti mais quand on est au cœur de la tempête, qui peuvent drôlement fragiliser le couple, le relationnel).

Peut-être que le plus grand continuerait de faire des sorties mais avec qu'un seul de ses parents, pendant que l'autre s'occupe de bébé qui demande une attention toute particulière et bien loin des intérêts du plus grand. Cela m'évoque beaucoup de solitude parentale pour le coup, de se diviser.
Ou alors, à la différence de qu'on a fait avec le premier, se mettre pour le deuxième à davantage le confier le week-end et/ou le soir, pour continuer de vivre des choses de grands avec le premier,... Mais cela m'évoque encore une division.

Ma fille n'est pas particulièrement à réclamer un petit frère, une petite sœur. Cela lui arrive depuis quelques mois mais parce qu'elle a entendu telle maman être enceinte, ou tel enfant que j'accueille qui va être grand frere/grande sœur. Elle en a envie comme elle a envie d'aller s'amuser dans le jardin, ça va ça vient, c'est léger, il n'y a pas d'obsession.

C'est moi qui m'en fait toute une montagne. J'ai peur de passer à côté du plus important, mais de ne le constater que dans de nombreuses années. J'ai peur qu'elle me le reproche un jour, et que je ne puisse invoquer des raisons de santé ou d'infertilité ou d'argent... Non, ça ne s'est juste pas présenté, et j'en suis navrée.

Il est clair que, oui, en parlant de drame, je me suis déjà douloureusement projetée dans ce type d'histoire, et s'il arrivait quelque chose à ma fille je mettrais fin à mes jours immédiatement, la vie n'aurait plus aucun intérêt et je mourrais de chagrin. S'il y a d'autres enfants en jeu bien évidemment qu'on "se projette" à se relever et à porter tout son petit monde malgré le drame évident.

Merci pour vos récits de vie ils sont tous très émouvants et inspirants. Me voilà toujours aussi perdue dans mes questionnements mais j'en conclus qu'il y a mille chemins possibles et tous résonnent avec des valeurs propres à chacune et chacun.

Ce qui est fou c'est que la période "bébé" ne m'enchante pas à revivre. Je sais que si deuxième il y a, j'aurai hâte qu'on en sorte, qu'on atteigne la magnifique phase des 4/5 ans, des discussions passionnantes, des leçons de vie, des expressions rigolotes et d'être témoin de la personnalité de son enfant qui se dessine petit à petit, de sa prise d'indépendance.

Pourtant je m'occupe de 4 "bébés" au quotidien et j'y prends beaucoup de plaisir, encore une preuve s'il en fallait une qu'il y a bien la professionnelle et la femme, en moi, de manière très distincte. La professionnelle aime ces bébés à choyer du matin au soir, dans un cadre professionnel établi, avec des horaires et des règles.
La femme en moi, la Maman, ne sait pas si elle a envie de se replonger dans cette sorte d'abnégation des débuts, ces nuits sans sommeil et ces journées à répondre aux besoins (et à la fois, mon potentiel deuxième serait peut-être un bébé très cool ? Ou je m'autoriserais à être une maman moins parfaite, plus ferme sur le respect de mes propres besoins ?)
 

Wow c'est fort vos témoignages. Franchement, merci, je ne regrette pas d'avoir lancé ce sujet. C'est passionnant. Je réalise que j'adore lire des récits de vie. Ça me prend aux tripes.
C'est intéressant @No49 je ne connaissais pas Anne dauphine Julliard.
 
La grossesse est également quelque chose qui me fait peur, ma première grossesse ayant été très intense, niveau fatigue et douleurs, j'ai peur de ne pouvoir assurer dans mes obligations professionnelles, et auprès de ma fille. Peur que cela mette réellement une pause dans ce qui a été tranquillement mis en place jusqu'ici. Peur du bouleversement !!
 
J'adore m'occuper des tout petits durant ma journée de travail et j'adore ne pas avoir a gérer les matins et soirs, nuits pourries, rdv chez le docteur,
ET j'adore pouvoir faire des cinémas, restaurants, randos et voyages avec mon fils de bientôt 8 ans. J'adore l'idée que s'il est invité à un anniversaire, j'ai un après midi SANS enfants, de pouvoir faire des activités à 3 sans avoir à se diviser pour gérer un petit qui ne pourrait pas faire l'accrobranche ou autre. Je kiffe l'idée du tout ou Rien, soit on est 3 soit j'ai du temps libre.

Alors certes c'est égoïste mais je considère que c'est à moi et à mon mari de décider si on agrandit le trio ou non, et pas du tout à mon fils. Mais ça ne risque pas, ''il ne veut pas montrer l'exemple '' 😂.
 
@Gluglu elle a écrit plusieurs livres (que je n'ai pas lu) , j'ai vu plusieurs extraits de vidéo de témoignage, elle m'a bouleversée, elle a une douceur et je ne peux pas m'empêcher de penser au pti dernier, enfant survivant du quatuor qui doit porter énormément de choses sur ses épaules....
 
Je ressens actuellement la même chose que toi @No49
Étant une personne plus solitaire / introvertie (du moins je me recharge en solo même si j'adore être aussi avec mes amis ou ma famille, mais j'ai besoin d'un équilibre), j'apprécie ce "tout ou rien". Tu l'exprimes très bien et ça me fait le réaliser !
 
Le deuil d’un enfant est affaire très personnelle.
Chacun le vit différemment.

C’est une déchirure, une cicatrice qui ne guéri jamais mais pour autant dans mon cas et celui de mon compagnon cela a renforcé si il en était besoin notre envie de vivre.

En fait la vie après nous était déjà là avec notre aîné.
Et la vie se rappelait encore à nous avec un petit être déjà en moi quand la maladie foudroyante à fait son œuvre.
Donc, autant de bonnes raisons de se relever et de vivre.
Comme quand on ne met qu’un genou a terre, sonné mais pas ko au milieu du ring. Et on se relève.

En tout cas, c’est ainsi que nous le vivons.

Nous n’avons pas élevé nos enfants dans cette crainte. La vie peut être dure mais elle est belle.

Et ce qui est le plus genial c’est que chaque enfant est différent. Chacun son caractère. Chacun ses caractéristiques physiques. Mes deux fils ne se ressemblent pas du tout physiquement. Cela surprend toujours qu’ils soient frères.
J’ai deux enfants blonds et un brun.
Un brun aux yeux bleu.
Une blonde au yeux bleu.
Un blond aux yeux marron.
Mais avec le même grain de beauté de naissance au même endroit.
Leur fierté et leur signe de reconnaissance.

Nous avons toujours gardé des moments pour nous avec mon compagnon.

Nous ne sommes pas que des parents. Et cela est essentiel à nos yeux.
 
J'adore tes questions car voilà mes collègues à bien devoir répondre façon "roman à la Griselda"!
Blague à part j'ajoute ma pierre à ton édifice mais n'oublie pas qu'à la fin ton choix c'est ton choix, qu'il n'y a jamais rien ni de raisonnable, ni de déraisonnable à ne pas faire d'enfant, ou au contraire à un faire un seul ou 12, donc plus que jamais les conseilleurs ne seront pas les payeurs.

J'ai 2 enfants (aujourd'hui jeunes adultes), ça s'est imposé à moi comme une évidence car pour moi qui ait un grand frère je considère comme une richesse que d'en avoir un (en voilà un bel hommage à lui, non?!).
J'ai toujours su que je voudrais, dans l'idéal 2 enfants, mais que je ne passerais pas ma vie sans avoir au moins un enfant (quitte à le faire seule, pensais-je, quitte à l'adopter).
J'ai moi même 4 ans d'écart avec mon frère et je me disais que c'était le max que j'esperais entre mes 2 enfants, et plutôt moins si possible, autant dans l'idée que tant qu'à être dans les couches autant y aller et ne plus y revenir ensuite ("être dans les couches est une façon de parler car en tant qu'AM j'y suis... eternellement!) que pour leur rapport entre eux.
Les miens ont 2 ans et demi d'écart, franchement c'était pas mal... pour moi.
Mon mari quand je l'ai rencontré ne voulait aucun enfant, comme nous etions très jeunes je lui ai répondu que si on devait poursuivre cette relation on en rediscuterais car perso je ne resterais pas avec quelqu'un qui me refuserais cette joie.
Puis il a changé d'avis: avec moi il voulait bien.
Mais oui il était très inquiet concernant un second, financièrement par exemple, ce à quoi je lui ai répondu qu'à ce compte là fiscallement avoir un seul enfant était une absurdité alors puisqu'au de là de 3 ans plus aucune aide et pas de demi part en dessous de 2 enfants.
Donc tant qu'à en avoir fait une autant en faire un deuxième.
Il n'a pas mis longtemps à me faire confiance.
Je n'ai jamais imaginé que j'aurais 3 enfants, après mon second il m'est arrivé de me dire et pourquoi pas mais à condition de l'adopter... bon ben là c'est mon Mari qui a mis son veto, c'était trop d'angoisse pour lui, déjà que.
Amusant tout de même quand 10 ans plus tard, malgrés une contraception j'ai eut tous les symptomes d'une grossesse, j'ai literrallement paniqué (un truc de fou, j'en étais à penser que je prefèrerais une maladie grave qu'on puisse soigner et non en "reprendre pour 20 piges"), c'est au contraire lui qui m'a raisonné en me disant que si c'est le cas ce n'est pas si grave, qu'on saurait gerer (comme quoi...) et quand j'ai eut la preuve que je me trompais (OUF!) j'ai compris que définitivement aller à la sterilisation était une bonne idée mais là c'est un autre sujet.
Mais jamais je n'aurais forcé mon Mari à avoir ni un ni plusieurs enfants, je l'aurais convaincue mais pas forcé, je l'aurais quitté mais pas forcé.
Quand mes enfants ont eut entre 5 et 10 ans régulièrement ils étaient eux en demande d'un 3 ème bébé (preuve que mon metier ne les a pas dégouté???) mais là moi ce n'était pas du tout dans mon programme et je n'ai eut aucun mal à leur expliqué que c'était non.
Un jour une "fille unique" adulte m'a dit qu'elle avait adorré son enfance, son adolescence, son rapport à ses Parents mais qu'arrivée à l'âge adulte, l'âge avançant de ses Parents elle s'inquiétait de se dire qu'elle serait seule face au décision les concernant, seule face à leur décés le jour ou ça arriverait, qu'elle réalisait comme elle était seule à devoir remplir toutes les esperences de ses parents, même inconscients.
Je me suis dit que vraiment avoir au moins un frère ou une soeur avec qui partager ses parents c'était certainement une vraie richesse.
On ne s'entend pas toujours avec sa fratrie mais il n'y a bien personne d'autre avec qui on peut partager nos parents, nos souvenirs d'enfance aussi.

Oui si c'était à refaire je referais tout pareil.
Ouf tant mieux vu qu'on ne peut pas changer le passé!
 
Je rejoins @GénéralMétal1988 car je pense sincérement qu'il n'y a personne d'autre au monde avec qui on partagerait cette expérience si particulière que d'être frère ou soeur et ce dans tout ses aspects, positifs comme négatifs.
 
@Gluglu en fait, les enfants auront toujours à nous reprocher quelque chose car personne n'est parfait. L'herbe est toujours plus verte ailleurs comme on dit... Un enfant unique pourra reprocher à son parent d'avoir été unique comme vice-versa (même si ça se dira pas vraiment directement dans l'autre cas).

Personnellement, mon enfance avec une grande soeur maltraitante du fait de sa personnalité a été difficile à vivre, cela a façonné ma personnalité, j'en suis resortie introvertie, n'osant exprimer mes propres besoins à personne de peur de me faire taper... J'ai deux copines qui ont vécu la même chose que moi. Mon mari aussi a eu des liens très tendus avec son frère. Perso j'ai encore des liens avec ma soeur, des liens cordiaux, mais ce ne sera jamais les mêmes liens aussi forts qu'avec des amies de coeur que j'ai choisies et qui me ressemblent par exemple. Je ne me confierai jamais à ma soeur. Ma soeur a eu deux enfants elle aussi et a reproduit le schéma familial, les deux enfants se sont toujours détestés, c'est fort probable qu'une fois adulte ils ne s'adressent plus vraiment la parole. C'est un exemple parmi d'autres pour dire que parfois on idéalise le lien fraternel alors que ça peut être terrible aussi. Heureusement il y a de très belles histoires de fratries aussi et j'espère beaucoup plus que de mauvaises.

En premier lieu, il faut se recentrer sur soi et ses propres besoins. En essayant de balayer toutes les opinions extérieures ainsi même que les besoins présents ou non, futurs ou non de votre mari et votre enfant. Comment vous sentez vous actuellement ? Vous toute seule êtes vous heureuse ainsi avec votre vie à 3 ? Avez-vous trouvé votre équilibre, votre bonheur ? Ou vous manque t'il quelque chose dans les tripes, avez vous un besoin irrémédiable d'un autre enfant pour combler encore plus votre bonheur ?
 
Nous sommes 4 dans ma fratrie et je dirais que si chacun fait sa vie, il y a l'éloignement, moi en région parisienne et eux 3 restés dans notre Limousin natal et je pense que nous restons comme une meute de loups. Depuis toujours, quand on fait du mal à l'un d'entre nous, nous resserrons les liens les uns avec les autres. Quand mon père est décédé il y a bientôt 3 ans, tout le clan s'est resserré auprès de ma mère pour qu'elle soit vraiment bien entourée.
 
C'est très intéressant une fois de plus merci aux nouvelles contributions.

@MeliMelo ce sont des questions intéressantes que tu me poses. Et, là, tout de suite, je te répondrais que pour moi toute seule si je fais fi du jugement extérieur et des craintes du futur, je suis bien comme ça je me sens épanouie, libre, et en tant que maman je pense remplir mes missions avec brio (rien que ça...)

Mais je sais que mon regard sera différent d'ici demain, d'ici après-demain, en apprenant une grossesse d'une proche (tiens, et pourquoi pas moi...?), en voyant une fratrie s'amuser ensemble (tiens, et pourquoi pas ma fille...?), en voyant ma fille s'occuper d'un des bébés que j'accueille, lui parler, le cajoler...
Ou dans une de mes soirées à penser à l'avenir, à m'inquiéter.

Mais ce que @Griselda soulève dans son récit, ça me fait penser que par exemple, si mon conjoint me disait que finalement de manière ferme il ne veut pas de deuxième enfant, je m'y conformerais et je n'irais pas "chercher ailleurs" un autre papa avec qui faire ce deuxième enfant. Ça me laisse donc à penser que je suis davantage attachée à l'idée du projet à deux, qu'à l'idée d'avoir à tout prix un deuxième enfant. Merci pour la prise de conscience.
 
@Gluglu
Pas de soucis avec le sujet..
Après une 1ère grossesse spontanée et sans problème pour mon aînée
J'ai fait 6 fausses couches
Ensuite 1 GU (grossesse extra utérine) avec ablation d'une trompe
Suivi 2 ans après...d'une 2ème GU qui m'a coûté mon autre trompe...
J'avais 28 ans et j'avais bcp de mal à faire mon deuil d'une seconde grossesse. Après conseil j'ai tenté la FIV ...et au bout de la 3ème.
J'étais de nouveau enceinte
Mais bcp d'années se sont écoulées entre temps d'où 13 ans de différence !
 
Gluglu
"Hier est derrière, demain est mystère, et aujourd'hui est un cadeau, c'est pour cela qu'on l'appelle le présent" Kung Fu Panda
:ROFLMAO: :ROFLMAO:

Je veux juste dire par là qu'il n'y a pas de bonheur en dehors du présent. Si vous êtes heureuse ici et maintenant telle que vous êtes et avec ceux qui vous entourent, c'est que vous avez tout compris. S'inquiéter pour l'avenir ne sert absolument à rien, car demain sera toujours mystère. (et donc imprévisible ^^). Trop mentaliser la venue d'un bébé n'est pas bon. S'il doit venir, cela deviendra une évidence autant pour vous que pour votre mari. Mais le principal est de décider d'être heureux en réalité, avec ou sans enfant, avec un ou plusieurs enfants, et que quoi qu'il en soit l'ensemble des membres de votre famille seront heureux ainsi ^^
 
Je pense aussi que je n'aurai pas quitté mon Mari s'il n'avait pas voulu d'un deuxième enfant mais oui je pense très sincérement que j'aurais pu le quitter s'il n'en n'avait pas voulu un seul.
A l'époque il m'avait répondu que c'était du chantage et que c'était innadmissible, que son avis vallait autant que le mien ce à quoi j'avais répondu qu'il n'y avait aucun chantage la dedans car nous abordions ce sujet bien avant d'être en construction d'une vie de famille (nous ne vivions pas ensemble, nous etions très jeune), que mon ressentie à moi vallait tout autant que le sien aussi et que par contre je ne renoncerais pas à mon désir d'enfant, au moins un, que le jour où cette question reviendrait sur le tapis serieusement il faudrait bien la résoudre.
La volonté ou non d'avoir des enfants, aucun, 1, 2 ou 12 est une question éminement intime et innéxplicable, qui, je pense, à avant tout avoir avec soi même avant même que ça puisse avoir un rapport avec le couple. Pourtant il est bien mieux que ce projet puisse s'inscrire dans la consécration de l'amour qui unis 2 personnes. Ainsi je suis heureuse aujourd'hui de pouvoir affirmer que
- mon Mari a finallement eut le temps de décrypter son propre besoin et en avoir envie aussi (et pas juste pour me faire plaisir), il a donc été un fabuleux Père.
- j'ai eut suffisament de temps avec lui pour avoir envie d'avoir des enfants AVEC LUI et non pas avec n'importe qui, veritablement parce que c'était lui, et pas juste pour moi.

Il est certainement interressant de se demander pourquoi tu tiens toi à avoir un deuxième enfant?
Et pourquoi lui ne le souhaite pas.
Ainsi à la fin, quelque soit votre décision commune vous pourriez être plus apaisé avec votre choix.
 
J'ai 4 enfants tous nés par césarienne si non j'en aurais eu au moins 1 de plus.
Je suis la 4ème d'une fratrie de 5. Chez mon époux ils étaient 4.
Je pense qu'il n'y a pas de nombre d'enfant idéale. Toute famille est magnifique dès lors qu'il y a de l'amour partagé.
Si cela était à refaire, je referai pareil.
 
Bonsoir
J'ai toujours voulu 3 enfants car je n'ai qu'une soeur et un grand frère m'a toujours manqué.
Pour moi et mon mari ça a toujours été une évidence d'avoir des enfants
Ma 1ère est née j'avais 22 ans puis 2 ans1/2 plus tard son petit frère et un peu plus de 2 ans après un autre petit frère.
J'ai toujours voulu que mes enfants n'ai pas trop de différence d'âge et je suis contente d'avoir pu réaliser ce désir
J'ai toujours adoré être enceinte. Je me sentais épanouie et d'une forme extraordinaire prête à soulever des montagnes ! Mes grossesses se sont toujours bien passé. Mon 2è acouchement a été difficile mais je n'en garde pas de mauvais souvenirs pour autant. Mon 3è accouchement s'est déroulé à l'ancienne sans péridurale car l'aiguille était ressortie et le liquide coulait sur la table et non dans mon corps mais pas de mauvais souvenir non plus
Tout de suite après la naissance de mon 3è, j'aurais voulu remettre en route un petit 4è mais mon mari m'a dit qu'il fallait qu'on soit raisonnable et qu'il valait mieux qu'on reste avec 3 enfants (ce qui était déjà très beau !) car il fallait penser à leur avenir et pouvoir leur payer leurs études. Il n'avait pas tord car lorsque mes enfants se sont retrouvés tous les 3 en études supérieures et qu'il a fallu payer 3 loyers car ils n'étudiaient pas dans notre région ça a été très difficile financièment
Cependant, j'ai mis plus d'un an à accepter que je ne porterai plus d'enfant. Mais à l'heure actuelle, je ne regrette aucunement notre choix de ne pas avoir de 4è
Par contre, si je n'avais pas pu avoir d'enfant naturellement, je sais que je me serai tournée ver l'adoption car je ne me voyais pas vivre sans enfant, idem si je n'avais pu en avoir qu'un
Ca a toujours été clair avec mon mari et nous avons toujours été sur la même longueur d'onde. C'est pour ça je pense que notre couple tient le coup depuis 37 ans
Je n'aurais pas pu me marier avec un homme qui ne souhaitait pas d'enfant car je n'aurai jamais fait le sacrifice de ne pas en avoir que ce soit de façon naturelle ou pas. Le sujet a été abordé très souvent avec mon mari (enfin futur ! ) dès que notre relation nous semblait être devenue sérieuse et avant qu'on s'engage plus l'un avec l'autre
De même, j'ai toujours souhaité avoir des petit-enfants. Mes enfants sont adultes et en couple mais ne semblent pas pressés d'avoir des enfants. Je sais que je serai malheureuse si je n'ai pas de petits-enfants mais je ne leur en parle pas. Ils le savent mais je ne veux pas m'immiscer dans leur vie et encore moins leur mettre la pression
Personne ici ne pourra répondre véritablement à tous vos questionnements mais peut-être que nos témoignages vous aiderons à réfléchir à ce que vous souhaitez et peut-être vous aider à en discuter avec votre conjoint. Il est important que vous puissiez en discuter tous les 2 sans vous mettre la pression et surtout réussir à être sur la même longueur d'onde
 
Merci pour vos témoignages (au-delà de mes questionnements, j'apprécie beaucoup de lire vos récits de vie. Un côté voyeuriste peut-être 👀 ou de la curiosité pour parler de manière plus positive, et pas mal placée.)

Comme ça à brûle pour poing je crois que surtout ce qui fait que je "tiens" à avoir un deuxième enfant, c'est surtout en pensant à ma fille. Je mentirais si je disais que c'est un désir profond qui m'anime et que je ressens dans mes tripes comme cela à pu être le cas avant ma première grossesse. (qui était en réalité la 4e menée à terme).

J'ai l'impression que le fait de n'avoir qu'elle lui enverra deux messages au choix :
-j'ai été tellement épanouie dans ma parentalité avec toi et ta présence m'a tant comblé que je n'ai pas ressenti le besoin de renouveler l'expérience.
-j'ai tant découvert à tes côtés que la parentalité était difficile et chose compliquée que j'ai préféré m'en tenir à toi.

Et ça m'attriste de me dire qu'un jour elle pourrait penser au second message. Parce que la vérité c'est que oui, c'est intense la vie de parent quand on bosse à temps plein et je n'ai trouvé ni l'énergie ni le temps de penser à faire un deuxième enfant avant maintenant (et surtout la force de mettre ma vie pro entre parenthèses).
Mais la vérité est aussi qu'avant de reprendre le travail j'étais avec elle et si un deuxième ne m'a pas effleuré l'esprit c'est parce que dans ma tête il n'y avait même pas la possibilité de laisser la place à un autre enfant qu'elle tellement j'étais épanouie juste avec elle dans notre vie.

Et parfois je "m'en veux" d'avoir laissé passer tout ce temps. C'est passé vite 😄
Mais j'ai été heureuse au moment présent, tu as raison @MeliMelo
Et je suis heureuse ici et maintenant, clairement.
 
Je pense que quand votre fille sera plus grande, vous pourrez lui expliquer pourquoi vous n'avez pas d'autres enfants si votre choix se porte ainsi. Vous pourrez avoir une discussion avec elle.
D'ailleurs, tous ces questionnements par rapport à ce que votre fille peut penser sont dans votre tête à vous. Peut-être qu'elle ne se posera jamais la question car cette situation lui convient, peut-être qu'elle souhaiera elle même aborder le sujet avec vous et à ce moment là, vous trouverez les mots pour lui expliquer pourquoi elle est votre seule enfant
Je pense qu'un 2è enfant ne doit pas être fait par rapport au 1er mais parce que c'est un désir profond du couple
 
➡️ je n'ai qu'un enfant par choix. je l'ai eu je n'étais pas ass mat, je n'aurai pas fait d'enfant supp si je n'étais pas devenu ass mat.
Je suis fille unique, je n'ai pas eu de soucis de solitude, j'avais mes amies et chez moi le soir la tranquillité solo qui m'allait très bien.

ma mère a 1 soeur et 2 frères.... aujourd'hui plus personne ne se parle, même enfant avec sa soeur c'était tension non stop.
Donc l'idée d'une fraterie ne m'a jamais fait rêver.

➡️ oui si c'était a refaire je n'en ferais toujours qu'un seul.
je me fiche de ce que les gens pensent, j'ai eu:
- mais il va s'ennuier (mon ex avait un petit frère qu'on voulait lui refourguer tout le temps ça le gavait donc plus de tension que de jeu au final)
- tu devrais en faire un autre, comme ça si un meurt t'en reste un .... no comment 🙄
- il va se retrouver seul à s'occuper de vous vieux .... ma mère est la seule a s'occuper d'aller voir ses parents en maison de retraite, les 3 autres s'en foutent donc bon ça ne veut pas tout dire.
 
@Gluglu vraiment je me reconnais dans tout ce que tu dis . Pour l'envie prenante en grande partie aussi! Pour ma fille c'est devenue viscérale du moment où j'ai arrêté la pillule. Pour cette grossesse on a réfléchi pendant 2 ans ,puis évidemment on s'est dit que le temps passe et que ça allait peut être prendre du temps donc aurevoir stérilet 😆(bon du coup ça a pris un mois 🤪 on s'est décidé pour toutes les raisons que je t'ai donné avant mais aussi car maintenant en ayant fait ce métier je me sens d'attaque et je suis beaucoup plus sereine bizarrement. La seule chose c'est qu'ayant vécu un accouchement un peu folklorique (8 tentatives de péridurale pour finalement accoucher sans ) ben je suis morte de peur 🫣 mais en vrai c'est surtout la réaction de mes employeurs qui me stresse durant cette grossesse... Comme quoi on est toutes différentes. Si vous vous sentez tous les 3 épanouis à 3 c'est le principal ! Maintenant si ça vous titille tous les deux il faut creuser 😉 allez j'ai 37 ans et d'après mon gynéco c'est très bien pour une deuxième rien n'est perdu on est encore fraîches😆
 

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