Le fameux enfant unique

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Gluglu
  • Date de début Date de début
👩 Annonces Assistante Maternelle

☎️ [GRATUIT] Publiez votre annonce pour être contactée par des parents et obtenir de nouveaux contrats
➡️ Je Publie mon Annonce

Je pense à quelque chose que la situation de @catie64 m'a laissé à penser.
La perte d'un enfant est d'un drame absolu.
C'est sans doute très bête ce que je vais dire mais lorsque volontairement on n'a qu'un seul enfant et qu'on le perde...
Bien sûr que chaque enfant d'une fratrie est unique, mais le ou les autres enfants sont aussi parfois la force qui permet d'avancer. Et de voir aussi l'enfant disparu dans les autres.
 
Vivre c'est prendre le risque de mourir. Un deuil même entouré se vit profondément seul quoi qu'il arrive. Je ne pense pas vouloir un autre enfant si par malheur le mien partirait trop tôt. Je pense sincèrement que la douleur est la même lors de la perte d'un enfant, que l'on en est un seul ou dix.
 

Bonjour

Ma mère et fille unique mon père a 2 frères et 2 sœurs
J'ai a peine connu mes cousins car ma mère n'aimait personne et ne supportait personne ( je pense que c'était réciproque)

Maintenant à 70 ans passés ils revoient au moins 1 fois par mois ces frères.

J'ai 2 sœurs et 1 frères ( 4 enfants en 5 ans).
Ma mère nous a toujours dit qu'elle ne voulait pas d'enfant.....enfance donc compliqué mais le pire c'est quelle faisait tout pour qu'on se detexte tous.( Dépression... beaucoup de non dit)

Aujourd'hui on s'entend bien et on supporte nos parents ( sauf ma soeur ainée qui ne veut plus les voir, depuis 15 ans)

Mon conjoint a une sœur de 6 ans qui a voulu et eu un petit frère...

Je ne voulais pas d'enfant mais sous pilule et trop tard pour changer d'avis mon 1er garçon est arrivé.
J'étais vraiment détaché, mon ventre est sorti d'un coup 7 ème mois.
J'avais peur de ne pas avoir de "cœur" j'étais dégoûtée..... mais mon dieu 🙀 le jour où il est sorti qu on me l'a posé sur le ventre je ne voulais plus le lâcher 'j'ai enfin compris ceux que c'était l'amour maternel.

Après on s'est dit qu'on en aurait un 2 ème, je voulais qu'il est un frère il l'a eu 21 mois après sa naissance.

Ils ont 23 ans et 21 ans.

Je suis assistante maternelle depuis 18 ans, pour rester avec eux ,donc je sais que si j'aurais mes enfants aujourd'hui je ne les enlèverai pas pareil.

Je les ai trop couvé, trop protégé. Je les ferai avec plus d ecard d age.

Mon aîné a une phobie sociale qu'il a développé tard, j' ai toujours vu qu'il avait très peu d'ami mais je pensais que c'était dû à de la timidité.
Il a eu une petite amie avec qui ça c'est très mal fini .
Du coup il ne veut plus personne, et veut être seul même sans ami pour pas être déçu.
Il ne travaille plus depuis 18 mois il ne veut pas être dirigé et commander 🤐🫢
 
Je trouve ça atroce l'idée de faire deux enfants en cas de décès de l'un d'eux. Ça me fait penser au témoignage de Anne dauphine Julliard qui a perdu 3 de ses 4 enfants, 2 par maladie et l'aîné par suicide. La pression pour le p'tit dernier qui doit gérer sa souffrance et porter sur ses épaules le bonheur de ses parents.
Ça me fait aussi penser aux enfants pansements ou enfant médicaments, je ne sais plus, quand on fait un deuxième pour sauver le premier (don de quelque chose)....
 
J'ai une sœur mais nous avons 11 ans d'écarts..j'ai donc été fille unique pendant 11 ans et très mal pris à l'époque le fait de perdre ce statut ! Dans les années 70 c'était rare ,il y avait plutôt des familles nombreuses.
J'ai 65 ans aucun contact avec ma sœur depuis mes 20 ans . Résultat nous avons été 2 filles uniques.
J'ai 2 enfants qui ont 13 ans de différences
Même schéma : 2 enfants uniques qui n'ont aucun lien.
On peut avoir un frère ou une sœur mais pas faire parie d'une fratrie
Pour l'avoir vécu en tant qu'enfant et en tant que parents.
Un seul enfant est beaucoup plus gâté au niveau temps et financier...pas de partage
 

@MeliMelo
Je suis dans la situation où nous avons un enfant, et la question du deuxième se pose chaque jour dans ma tête, chaque heure chaque minute, mais du côté du papa, ce n'est pas un sujet brûlant. Pourtant lui comme moi venons d'une grande fratrie.
Et lui, a de superbes relations avec sa fratrie.

Seulement voilà, les réponses à mes questions changent en permanence. Je me demande si je ne me pose pas ces questions du deuxième parce que c'est ainsi que la famille traditionnelle est représentée : minimum deux enfants.

Ou parce que, comme cela a été évoqué, la culpabilité de ne pas offrir le lien fraternel à son premier. La peur qu'un jour il ait à gérer des choses lourdes seul.

Peut-être l'envie que, même si actuellement, venant d'une fratrie, le lien fraternel pour moi n'est pas un moteur et ne me nourrit pas/plus, il a quand même été à différents moments de ma vie et particulièrement dans l'enfance, une sacrée expérience d'amour, de partage, de lien inexplicable, de rêves et de projections sur l'avenir.

Un peu de tristesse donc, de ne pas offrir cela à mon enfant, de ne pas lui permettre de vivre cela, alors même que oui, bien sûr qu'on ne peut reproduire et transposer tant qu'on n'a pas vécu la chose (et que ça serait sûrement un désastre, un drame, de venir bouleverser notre équilibre si précieux, notre épanouissement, en accueillant par exemple un enfant au handicap lourd, aux problématiques particulières, bref...)
Ma fille a des cousins / cousines avec qui elle a de belles relations. De type "fraternelles". Et elle a un attachement sain aux enfants que j'accueille, elle les aime tous sans faire de différence et s'en occupe à son échelle. Elle aimerait être assistante maternelle plus tard. Et être maman. D'un enfant.

Je me demande si je me pose toutes ces questions par peur du regard des autres ("la pauvre, sa fille n'a pas de frère et sœur"), par peur d'être comme destituée de mon rôle premier de femme (enfanter, créer une famille, materner plusieurs enfants et les élever, parce que mon corps est là, chaque mois prêt à être fécondé.)
La peur qu'on juge ma fille parce qu'elle est enfant unique (ma grand mère m'a dit au téléphone "non mais ta fille n'est pas vraiment ce qu'on appelle "enfant unique" puisqu'elle doit partager sa maman, n'est-ce pas ?" ça m'a sacrément fait réfléchir, qu'est-ce qu'un vrai enfant unique finalement ? Et pourquoi essaie t on de me "rassurer" à ce sujet, comme si, si je n'avais pas choisi ce métier, j'aurais pu avoir un jugement plus sévère sur mon choix familial).

Et plus ma fille grandit et plus je crains la grande différence d'âge avec son potentiel petit frere/soeur, et en même temps je vois de belles relations fraternelles malgré de grande différences d'âge entre les enfants. C'est très ambivalent.

Et puis en même temps j'apprécie le point de vue de @coccynelle qui expose clairement qu'elle est heureuse d'accueillir un nouvel enfant pour éviter à sa première de vivre ce qu'elle vit elle en tant qu'enfant unique (entre autres raisons j'imagine) . C'est assumé c'est inspirant aussi.

Mais j'aime aussi le récit de @No49 qui dit clairement qu'il n'y en a qu'un et c'est très bien comme ça.

Et puis plus le premier enfant grandit, plus on commence à faire des choses de grands oui c'est vrai, aller au théâtre, au cinéma, se coucher plus tard, les discussions jamais interrompues, un rythme plus cool qui n'est plus rythmé par les siestes, etc, et se dire qu'au milieu de tout cela on remettrait "le couvert" avec un bébé qui demandera un rythme plus précis, une pause dans les sorties nocturnes, un petit être dépendant tandis qu'on commençait à profiter de la prise d'indépendance du plus grand. Un rythme qui apporterait fatigue et donc petits ennuis (qui ne sont rien quand on en est sorti mais quand on est au cœur de la tempête, qui peuvent drôlement fragiliser le couple, le relationnel).

Peut-être que le plus grand continuerait de faire des sorties mais avec qu'un seul de ses parents, pendant que l'autre s'occupe de bébé qui demande une attention toute particulière et bien loin des intérêts du plus grand. Cela m'évoque beaucoup de solitude parentale pour le coup, de se diviser.
Ou alors, à la différence de qu'on a fait avec le premier, se mettre pour le deuxième à davantage le confier le week-end et/ou le soir, pour continuer de vivre des choses de grands avec le premier,... Mais cela m'évoque encore une division.

Ma fille n'est pas particulièrement à réclamer un petit frère, une petite sœur. Cela lui arrive depuis quelques mois mais parce qu'elle a entendu telle maman être enceinte, ou tel enfant que j'accueille qui va être grand frere/grande sœur. Elle en a envie comme elle a envie d'aller s'amuser dans le jardin, ça va ça vient, c'est léger, il n'y a pas d'obsession.

C'est moi qui m'en fait toute une montagne. J'ai peur de passer à côté du plus important, mais de ne le constater que dans de nombreuses années. J'ai peur qu'elle me le reproche un jour, et que je ne puisse invoquer des raisons de santé ou d'infertilité ou d'argent... Non, ça ne s'est juste pas présenté, et j'en suis navrée.

Il est clair que, oui, en parlant de drame, je me suis déjà douloureusement projetée dans ce type d'histoire, et s'il arrivait quelque chose à ma fille je mettrais fin à mes jours immédiatement, la vie n'aurait plus aucun intérêt et je mourrais de chagrin. S'il y a d'autres enfants en jeu bien évidemment qu'on "se projette" à se relever et à porter tout son petit monde malgré le drame évident.

Merci pour vos récits de vie ils sont tous très émouvants et inspirants. Me voilà toujours aussi perdue dans mes questionnements mais j'en conclus qu'il y a mille chemins possibles et tous résonnent avec des valeurs propres à chacune et chacun.

Ce qui est fou c'est que la période "bébé" ne m'enchante pas à revivre. Je sais que si deuxième il y a, j'aurai hâte qu'on en sorte, qu'on atteigne la magnifique phase des 4/5 ans, des discussions passionnantes, des leçons de vie, des expressions rigolotes et d'être témoin de la personnalité de son enfant qui se dessine petit à petit, de sa prise d'indépendance.

Pourtant je m'occupe de 4 "bébés" au quotidien et j'y prends beaucoup de plaisir, encore une preuve s'il en fallait une qu'il y a bien la professionnelle et la femme, en moi, de manière très distincte. La professionnelle aime ces bébés à choyer du matin au soir, dans un cadre professionnel établi, avec des horaires et des règles.
La femme en moi, la Maman, ne sait pas si elle a envie de se replonger dans cette sorte d'abnégation des débuts, ces nuits sans sommeil et ces journées à répondre aux besoins (et à la fois, mon potentiel deuxième serait peut-être un bébé très cool ? Ou je m'autoriserais à être une maman moins parfaite, plus ferme sur le respect de mes propres besoins ?)
 
Wow c'est fort vos témoignages. Franchement, merci, je ne regrette pas d'avoir lancé ce sujet. C'est passionnant. Je réalise que j'adore lire des récits de vie. Ça me prend aux tripes.
C'est intéressant @No49 je ne connaissais pas Anne dauphine Julliard.
 

La grossesse est également quelque chose qui me fait peur, ma première grossesse ayant été très intense, niveau fatigue et douleurs, j'ai peur de ne pouvoir assurer dans mes obligations professionnelles, et auprès de ma fille. Peur que cela mette réellement une pause dans ce qui a été tranquillement mis en place jusqu'ici. Peur du bouleversement !!
 
J'adore m'occuper des tout petits durant ma journée de travail et j'adore ne pas avoir a gérer les matins et soirs, nuits pourries, rdv chez le docteur,
ET j'adore pouvoir faire des cinémas, restaurants, randos et voyages avec mon fils de bientôt 8 ans. J'adore l'idée que s'il est invité à un anniversaire, j'ai un après midi SANS enfants, de pouvoir faire des activités à 3 sans avoir à se diviser pour gérer un petit qui ne pourrait pas faire l'accrobranche ou autre. Je kiffe l'idée du tout ou Rien, soit on est 3 soit j'ai du temps libre.

Alors certes c'est égoïste mais je considère que c'est à moi et à mon mari de décider si on agrandit le trio ou non, et pas du tout à mon fils. Mais ça ne risque pas, ''il ne veut pas montrer l'exemple '' 😂.
 
@Gluglu elle a écrit plusieurs livres (que je n'ai pas lu) , j'ai vu plusieurs extraits de vidéo de témoignage, elle m'a bouleversée, elle a une douceur et je ne peux pas m'empêcher de penser au pti dernier, enfant survivant du quatuor qui doit porter énormément de choses sur ses épaules....
 

Je ressens actuellement la même chose que toi @No49
Étant une personne plus solitaire / introvertie (du moins je me recharge en solo même si j'adore être aussi avec mes amis ou ma famille, mais j'ai besoin d'un équilibre), j'apprécie ce "tout ou rien". Tu l'exprimes très bien et ça me fait le réaliser !
 
Le deuil d’un enfant est affaire très personnelle.
Chacun le vit différemment.

C’est une déchirure, une cicatrice qui ne guéri jamais mais pour autant dans mon cas et celui de mon compagnon cela a renforcé si il en était besoin notre envie de vivre.

En fait la vie après nous était déjà là avec notre aîné.
Et la vie se rappelait encore à nous avec un petit être déjà en moi quand la maladie foudroyante à fait son œuvre.
Donc, autant de bonnes raisons de se relever et de vivre.
Comme quand on ne met qu’un genou a terre, sonné mais pas ko au milieu du ring. Et on se relève.

En tout cas, c’est ainsi que nous le vivons.

Nous n’avons pas élevé nos enfants dans cette crainte. La vie peut être dure mais elle est belle.

Et ce qui est le plus genial c’est que chaque enfant est différent. Chacun son caractère. Chacun ses caractéristiques physiques. Mes deux fils ne se ressemblent pas du tout physiquement. Cela surprend toujours qu’ils soient frères.
J’ai deux enfants blonds et un brun.
Un brun aux yeux bleu.
Une blonde au yeux bleu.
Un blond aux yeux marron.
Mais avec le même grain de beauté de naissance au même endroit.
Leur fierté et leur signe de reconnaissance.

Nous avons toujours gardé des moments pour nous avec mon compagnon.

Nous ne sommes pas que des parents. Et cela est essentiel à nos yeux.
 

J'adore tes questions car voilà mes collègues à bien devoir répondre façon "roman à la Griselda"!
Blague à part j'ajoute ma pierre à ton édifice mais n'oublie pas qu'à la fin ton choix c'est ton choix, qu'il n'y a jamais rien ni de raisonnable, ni de déraisonnable à ne pas faire d'enfant, ou au contraire à un faire un seul ou 12, donc plus que jamais les conseilleurs ne seront pas les payeurs.

J'ai 2 enfants (aujourd'hui jeunes adultes), ça s'est imposé à moi comme une évidence car pour moi qui ait un grand frère je considère comme une richesse que d'en avoir un (en voilà un bel hommage à lui, non?!).
J'ai toujours su que je voudrais, dans l'idéal 2 enfants, mais que je ne passerais pas ma vie sans avoir au moins un enfant (quitte à le faire seule, pensais-je, quitte à l'adopter).
J'ai moi même 4 ans d'écart avec mon frère et je me disais que c'était le max que j'esperais entre mes 2 enfants, et plutôt moins si possible, autant dans l'idée que tant qu'à être dans les couches autant y aller et ne plus y revenir ensuite ("être dans les couches est une façon de parler car en tant qu'AM j'y suis... eternellement!) que pour leur rapport entre eux.
Les miens ont 2 ans et demi d'écart, franchement c'était pas mal... pour moi.
Mon mari quand je l'ai rencontré ne voulait aucun enfant, comme nous etions très jeunes je lui ai répondu que si on devait poursuivre cette relation on en rediscuterais car perso je ne resterais pas avec quelqu'un qui me refuserais cette joie.
Puis il a changé d'avis: avec moi il voulait bien.
Mais oui il était très inquiet concernant un second, financièrement par exemple, ce à quoi je lui ai répondu qu'à ce compte là fiscallement avoir un seul enfant était une absurdité alors puisqu'au de là de 3 ans plus aucune aide et pas de demi part en dessous de 2 enfants.
Donc tant qu'à en avoir fait une autant en faire un deuxième.
Il n'a pas mis longtemps à me faire confiance.
Je n'ai jamais imaginé que j'aurais 3 enfants, après mon second il m'est arrivé de me dire et pourquoi pas mais à condition de l'adopter... bon ben là c'est mon Mari qui a mis son veto, c'était trop d'angoisse pour lui, déjà que.
Amusant tout de même quand 10 ans plus tard, malgrés une contraception j'ai eut tous les symptomes d'une grossesse, j'ai literrallement paniqué (un truc de fou, j'en étais à penser que je prefèrerais une maladie grave qu'on puisse soigner et non en "reprendre pour 20 piges"), c'est au contraire lui qui m'a raisonné en me disant que si c'est le cas ce n'est pas si grave, qu'on saurait gerer (comme quoi...) et quand j'ai eut la preuve que je me trompais (OUF!) j'ai compris que définitivement aller à la sterilisation était une bonne idée mais là c'est un autre sujet.
Mais jamais je n'aurais forcé mon Mari à avoir ni un ni plusieurs enfants, je l'aurais convaincue mais pas forcé, je l'aurais quitté mais pas forcé.
Quand mes enfants ont eut entre 5 et 10 ans régulièrement ils étaient eux en demande d'un 3 ème bébé (preuve que mon metier ne les a pas dégouté???) mais là moi ce n'était pas du tout dans mon programme et je n'ai eut aucun mal à leur expliqué que c'était non.
Un jour une "fille unique" adulte m'a dit qu'elle avait adorré son enfance, son adolescence, son rapport à ses Parents mais qu'arrivée à l'âge adulte, l'âge avançant de ses Parents elle s'inquiétait de se dire qu'elle serait seule face au décision les concernant, seule face à leur décés le jour ou ça arriverait, qu'elle réalisait comme elle était seule à devoir remplir toutes les esperences de ses parents, même inconscients.
Je me suis dit que vraiment avoir au moins un frère ou une soeur avec qui partager ses parents c'était certainement une vraie richesse.
On ne s'entend pas toujours avec sa fratrie mais il n'y a bien personne d'autre avec qui on peut partager nos parents, nos souvenirs d'enfance aussi.

Oui si c'était à refaire je referais tout pareil.
Ouf tant mieux vu qu'on ne peut pas changer le passé!
 
Je rejoins @GénéralMétal1988 car je pense sincérement qu'il n'y a personne d'autre au monde avec qui on partagerait cette expérience si particulière que d'être frère ou soeur et ce dans tout ses aspects, positifs comme négatifs.
 
@Gluglu en fait, les enfants auront toujours à nous reprocher quelque chose car personne n'est parfait. L'herbe est toujours plus verte ailleurs comme on dit... Un enfant unique pourra reprocher à son parent d'avoir été unique comme vice-versa (même si ça se dira pas vraiment directement dans l'autre cas).

Personnellement, mon enfance avec une grande soeur maltraitante du fait de sa personnalité a été difficile à vivre, cela a façonné ma personnalité, j'en suis resortie introvertie, n'osant exprimer mes propres besoins à personne de peur de me faire taper... J'ai deux copines qui ont vécu la même chose que moi. Mon mari aussi a eu des liens très tendus avec son frère. Perso j'ai encore des liens avec ma soeur, des liens cordiaux, mais ce ne sera jamais les mêmes liens aussi forts qu'avec des amies de coeur que j'ai choisies et qui me ressemblent par exemple. Je ne me confierai jamais à ma soeur. Ma soeur a eu deux enfants elle aussi et a reproduit le schéma familial, les deux enfants se sont toujours détestés, c'est fort probable qu'une fois adulte ils ne s'adressent plus vraiment la parole. C'est un exemple parmi d'autres pour dire que parfois on idéalise le lien fraternel alors que ça peut être terrible aussi. Heureusement il y a de très belles histoires de fratries aussi et j'espère beaucoup plus que de mauvaises.

En premier lieu, il faut se recentrer sur soi et ses propres besoins. En essayant de balayer toutes les opinions extérieures ainsi même que les besoins présents ou non, futurs ou non de votre mari et votre enfant. Comment vous sentez vous actuellement ? Vous toute seule êtes vous heureuse ainsi avec votre vie à 3 ? Avez-vous trouvé votre équilibre, votre bonheur ? Ou vous manque t'il quelque chose dans les tripes, avez vous un besoin irrémédiable d'un autre enfant pour combler encore plus votre bonheur ?
 

Nous sommes 4 dans ma fratrie et je dirais que si chacun fait sa vie, il y a l'éloignement, moi en région parisienne et eux 3 restés dans notre Limousin natal et je pense que nous restons comme une meute de loups. Depuis toujours, quand on fait du mal à l'un d'entre nous, nous resserrons les liens les uns avec les autres. Quand mon père est décédé il y a bientôt 3 ans, tout le clan s'est resserré auprès de ma mère pour qu'elle soit vraiment bien entourée.
 
C'est très intéressant une fois de plus merci aux nouvelles contributions.

@MeliMelo ce sont des questions intéressantes que tu me poses. Et, là, tout de suite, je te répondrais que pour moi toute seule si je fais fi du jugement extérieur et des craintes du futur, je suis bien comme ça je me sens épanouie, libre, et en tant que maman je pense remplir mes missions avec brio (rien que ça...)

Mais je sais que mon regard sera différent d'ici demain, d'ici après-demain, en apprenant une grossesse d'une proche (tiens, et pourquoi pas moi...?), en voyant une fratrie s'amuser ensemble (tiens, et pourquoi pas ma fille...?), en voyant ma fille s'occuper d'un des bébés que j'accueille, lui parler, le cajoler...
Ou dans une de mes soirées à penser à l'avenir, à m'inquiéter.

Mais ce que @Griselda soulève dans son récit, ça me fait penser que par exemple, si mon conjoint me disait que finalement de manière ferme il ne veut pas de deuxième enfant, je m'y conformerais et je n'irais pas "chercher ailleurs" un autre papa avec qui faire ce deuxième enfant. Ça me laisse donc à penser que je suis davantage attachée à l'idée du projet à deux, qu'à l'idée d'avoir à tout prix un deuxième enfant. Merci pour la prise de conscience.
 
@Gluglu
Pas de soucis avec le sujet..
Après une 1ère grossesse spontanée et sans problème pour mon aînée
J'ai fait 6 fausses couches
Ensuite 1 GU (grossesse extra utérine) avec ablation d'une trompe
Suivi 2 ans après...d'une 2ème GU qui m'a coûté mon autre trompe...
J'avais 28 ans et j'avais bcp de mal à faire mon deuil d'une seconde grossesse. Après conseil j'ai tenté la FIV ...et au bout de la 3ème.
J'étais de nouveau enceinte
Mais bcp d'années se sont écoulées entre temps d'où 13 ans de différence !
 

Carnet de Liaison Assistante Maternelle
Carnets de Liaison Assistante Maternelle

🌟 Facilitez-vous les transmissions – pour un accueil serein, professionnel et en toute confiance : Découvrez les carnets de liaison AssMatNET éditions !

En tant que Partenaire Amazon, nous percevons une commission sur les achats remplissant les conditions requises.
Soutenez le forum via Amazon
Soutenez le Forum en utilisant notre lien partenaire Amazon

En cliquant sur notre lien partenaire Amazon avant vos prochains achats sur Amazon, vous soutenez directement le forum sans dépenser un centime de plus

En tant que Partenaire Amazon, nous percevons une commission sur les achats remplissant les conditions requises.

Statistiques en ligne

Membres en ligne
28
Visiteurs en ligne
80
Total de visiteurs
108

Statistiques du forum

Discussions
10 165
Messages
201 457
Membres
11 662
Dernier membre
EPHEMERE70

Contenu Populaire

Retour
Haut