Fessée

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1 Mars 2025
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Question posée lors de mon premier rendez-vous
Pouvez-vous m'aider car je suis resté un peu hésitante.
Un parent met une fessée à son enfant devant vous parce qu'il a mis de la peinture sur son pull. Comment réagissez vous?
Merci de vos suggestions
 

Quelle a été ta réponse?
Qu'est ce qui t'as fait hésiter?
Ce n'est pas une question piège de ma part, c'est juste pour t'amener à comprendre comment remédier à cette hésitation.

Par exemple, juste entre toi et toi, en tant que Maman, ton enfant a mis de la peinture sur son pull, comment réagis tu? Pourquoi?
Même question mais là il s'agit de ton Mari qui met une fessée à votre enfant pour cette raison là: comment réagis tu et pourquoi?
Puis reflechissons ensemble pour savoir comment je suppose que je réagirais en tant qu'AM face à un Parent, ton Employeur, qui met une fessée à son enfant devant toi?

Je trouve que c'est une étude de cas très interressante.
 
Je lui ai répondu que je dirais au papa ou à la maman qu'il ne méritait pas une fessée que ce n'était pas de sa faute, la peinture est passée à travers la blouse ça peut arriver et que le pull n'était pas taché c'est de la peinture à l'eau.
Mais je suis resté un peu hésitante sur le fait de le contredire ou pas sur la fessée.
 
Bonsoir,

Je ne dirais rien devant l'enfant car je n'ai pas à saper l'autorité des parents devant leur enfant par contre d'une manière ou d'une autre je discute avec le parent pour lui dire que je peux comprendre son geste car il peut être fatigué et/ou énervé par sa journée de travail ou autre mais que je ne le cautionne pas du tout, qu'une fessée n'est pas le geste appropriée car d'une c'est interdit par la loi car c'est violent et humiliant pour l'enfant et de deux qu'une tâche sur un pull ne mérite pas un tel geste.
 
Hum oui la réponse est bonne et saurais tu me dire pourquoi tu n'étais pas si certaine que tu devais ou pouvais intervenir?
Moi j'ai une petite idée mais je crois que c'est bien si tu le découvre toi même.

Autre étude de cas à laquelle tu peux te répondre: il s'agit d'une copine qui vient chez toi et mets cette fessée?
 
Je lui ai répondu que je dirais au papa ou à la maman qu'il ne méritait pas une fessée que ce n'était pas de sa faute, la peinture est passée à travers la blouse ça peut arriver et que le pull n'était pas taché c'est de la peinture à l'eau.
Mais je suis resté un peu hésitante sur le fait de le contredire ou pas sur la fessée.

Tout châtiment corporel est interdit par la loi en France depuis 2016 et il était temps.

J'avoue que ta réponse me choque (peut-être du fait de ma propre histoire), car non jamais un enfant ne mérite une fessée.
Là on a l'impression que la fessée dans une autre situation ne t'aurait pas posé problème.
 
Non c'est juste que je ne savais pas trop si je pouvais me mettre contre le parent qui est mon employeur.
 
Je ne contredits pas devant l'enfant mais j'envoie un SMS ensuite.

Dans ce cas-là je reprends les parents de suite justement devant l'enfant car pour moi c'est une vraie ligne rouge.
L'enfant doit savoir que son corps lui appartient que personne n'a le droit d'y porter atteinte et qu'on ne résoud rien avec la violence.

J'aurais pu quitter mon mari s'il avait frappé nos enfants (et pourtant je l'adore depuis plus de 35 ans) alors un PE qui se comporterait de la sorte chez moi pourrait se chercher une autre AM et je pense que j'avertirais ma puer qui saurait les informer sur d'autres modes d'éducation plus respectueuses de leur enfant.
 
Interressant @noounouc , j'ai eut le même sentiment et précisément voilà qui démontre que le châtiment corporel même si aujourd'hui grace à la loi qui a fait avancer la reflexion globale reste encore un peu flou sur les mécanismes:
- pourquoi la fessée part
- pourquoi on la banalise
- comment avec pédagogie on peut faire avancer la conscience

N'oublions pas qu'il y a encore une ou deux générations A PEINE la fessée était une methode éducative pleine et justifiée, donc en tant qu'AM mais quand même être humain avec sa propre histoire on va avoir sa propre vision de ce qu'elle représente et nous allons être face à nombre de Familles qui elles mêmes en auront une autre représentation.
Voilà pourquoi il me semble plus pertinent de ne pas culpabiliser le Parent qui se trompe pour permettre d'ouvrir la discussion sur le sujet sans qu'il se sente acculé (accusé!) à se draper dans son orgueil parental puis cachera cette pratique sans forcément la cesser car on n'aura pas eut l'occasion de debrieffer et convaincre vraiment du bien fondé de cette loi.

Il est bon de savoir que si cette loi a eut tant de mal à passer et tant de mal à faire l'unanimité c'est certainement parce que ça bouscule la croyance que nos propres Parents qui nous en ont donné (pensant bien faire) ont bien fait de le faire. Remettre en question sa propre éducation n'est pas si simple...
 
Ma maison, mes règles.
Et ici c’est même au delà, les châtiments corporels sont illégaux.
Je me positionne calmement mais fermement sans élever la voix.

Je reste vigilante pour la suite.

Je préviens ma pmi.

Si devant témoin (moi) un parent peut avoir un geste de violence envers son enfant quelque soit la raison et d’autant plus concernant un "événement" anodin la ligne rouge est franchie.
 
En ne disant rien devant l'enfant que risque t'il de se passer?
Les parents continueront chez eux et l'enfant intègrera que c'est "normal" puisque les autres adultes qu'ils côtoient ne disent rien quand ils voient son parent le frapper.

Si on remplace par exemple le mot "enfant" par "épouse" dans l'exemple donné, personne n'aurait l'idée de dire : "je ne dis rien devant elle pour telle ou telle raison", alors pourquoi quand c'est un enfant, un être vulnérable il y aurait connivence entre les adultes pour lui laisser croire que ses parents peuvent avoir ce genre de geste, que ce n'est pas grave?

@Griselda , l'éducation bienveillante et l'interdiction des châtiments corporels notamment je les évoque lors des entretiens avec les parents. Je suis prête à les orienter vers des lectures, des ateliers des parents par exemple, libre à eux d'aller voir ailleurs s'ils ne sont pas en phase avec mes convictions.
 
Désolée @noounouc je reste sur ma position.
Réagir sur un adulte à chaud ce n'est pas le bon plan. C'est jeter de l'huile sur le feu. Et honnêtement j'ai peur.
Soit de m'en prendre une, soit qu'il prenne la voiture énervé (risque d'accident accru ++++)

Mais effectivement je ne laisserai pas ça ainsi.
Ma puer sera avertie.
Et il y aura de la prévention auprès de mon groupe d'enfants.
 
Chez moi on ne crie pas non plus, donc je n'élèverai pas la voix, mais ce serait impossible de ne rien dire sur le moment, d'ailleurs je pense que mon visage parlerait bien avant mes mots.
Dire quelque chose ce n'est pas forcément "agresser" le parent.
Si un parent se permet de mettre une fessée devant témoin pour une broutille je n'ose imaginer ce qu'il pourrait faire chez lui.

Ma priorité c'est l'enfant et il faut que LUI sache que ce comportement y compris venant de son parent n'est pas autorisé.
 
Je t'assure que c'est une très mauvaise idée @noounouc.

Les parents maltraitants ne gèrent pas leurs émotions.
Si tu réagis que va t il se passer en rentrant à ton avis ?
Le parent va être énervé de s'être fait reprendre. Naturellement il ne va pas SE remettre lui en question. Alors, qui sera le coupable ? Sur qui va t il déferler sa colère ?
Eh bien celui qui s'est tâché. Son enfant.
Et ce sera pire que la fessée reçue devant toi !

Rien ne t'empêche de revenir dessus avec l'enfant. De lire des livres à ce sujet etc.

Pardon ça me prend aux tripes. J'ai eu un ex maltraitant. J'ai un petit accueillis en danger.
C'est très dur de ronger son frein mais c'est justement ça qui protège l'enfant.
L'attaque frontale c'est vraiment jeter de l'huile, le feu de l'adulte va décupler, et les sévices avec 😭
 
Il ne s’agit pas d’attaquer frontalement mais de rappeler les règles sous notre toit.
J’ai eu un parent autoritaire dirons nous pour ne pas dire plus.
L’apparente indifférence des proches, voisins, amis, connaissances qui voyaient mais "laissaient couler" et faire sans réaction était encore plus blessante que bien des "punitions" ou sévices.
Je rejoins totalement @noounouc.
Je stoppe l’épisode de violence dont je suis témoin sous mon toit.
Je rappelle les règles essentielles.
Pas besoin d’élever la voix pour cela.
Je suis vigilante pour la suite.
Je PRÉVIENS MA PMI.
 
Les parents maltraitants peuvent aussi continuer impunément car personne ne dit rien par peur des représailles... .
Tu as aussi des parents qui reproduisent simplement ce qu'ils ont connu car ils ne connaissent pas d'autre façon de faire et sont persuadés que c'est "pour le bien" de leur enfant. Ces parents peuvent être prêts à faire autrement si on leur donne les "clés" d'autres méthodes qui fonctionnent, s'ils sentent que leurs difficultés dans l'éducation de leur enfant sont comprises.
 
Qui parle de ne rien dire ?
Il s'agit juste de ne pas le faire à l'instant T.

Mais soyons honnêtes, nous avons chacune une réponse théorique aujourd'hui mais rien 'e certifié que nous aurions la même dans la situation
Je déteste ces mises en situation car tout dépend de chaque paramètre.
Je trouve que ça nous place en échec.
Sincèrement.
Chaque détail peut nous faire nous positionner différemment
Le nombre d'enfants avec nous
La présence de notre mari/femme ou de nos ados
La présence d'un autre parent.
Une odeur d'alcool, un oeil shooté
Le degrés de confiance avec ce parent.
La réaction du dit parent à ce qu'il vient de faire (s'il s'effondre en larmes anéanti de son geste...)
Les propos du parent "tu l'as bien méritée celle là !"
La force de la fessée
L'intensité de l'émotion du parent
L'âge de l'enfant
Le caractère de l'enfant
Et puis peut être la taille / le poids de ce parent face à notre propre gabarit.
Et si on est enceinte ?
Notre stupéfaction, on peut se retrouver bouche bée.
Bref les mises en situation c'est impossible de répondre. Ça me met toujours dans la mouise.

Mais ne rien dire ne veut pas dire approuver !
Il est toujours temps d'appeler la PMI et/ou le 119
 
La réponse doit répondre à la situation telle qu’exposée par la puer dans le cas qui nous intéresse.

Elle n’a pas parlé d’un parent visiblement sous influence (alcool) ou de circonstances particulières.

"Juste" d’un parent réactif physiquement en constatant une tâche sur le vêtement de son enfant.

On peut répondre ce que j’ai précisé dans de précédents posts.
D’autant plus si il y a d'autres enfants témoins de la scène qui doit d’autant plus cesser séance tenante.

On peut aussi élargir la proposition en évoquant certains aspects qui pourraient complexifier la situation : parent sous influence de l’alcool par exemple.
Ici la prudence pourrait nous amener à ne pas "s’opposer verbalement" au parent pris sur le faut, mais a prévenir sans délai la pmi, la gendarmerie, l’autre parent.
 
Et oui notre éducation nous laisse penser qu'en tant que salarié nous n'avons pas à dire à notre patron ce qu'il doit faire.
D'où ton hésitation à comment répondre à cette étude de cas.
Mais en réalité, avec tacte et pédagogie, avec respect bien sur, oui il est bien de notre mission d'informer notre employeur quand devant nous ou bien est porté à notre connaissance qu'il agirrait en dépit de la loi surtout concernant la sécurité des enfants. Nous sommes les "sachants" en ce domaine donc avons un devoir d'information.

Il y a bien sur la manière de dire, il y a aussi la gravité des faits, et il y a la loi mais oui ce n'est pas parce que nous avons mis au monde un enfant que nous avons droit de vie et de mort sur lui et cette notion ne fait pas partie de notre philosophie de vie depuis si longtemps que ça au regard des millénaires à "chosifier" l'enfant, à penser qu'il faut le "dresser" tel un animal sauvage, que la bonne methode est le sevice corporel ou psychique (ce qui ne peut d'ailleurs pas se valider non plus pour un animal...)

Merci à toi pour cette bonne question car même après 25 ans de metier il est pertinent de continuer de s'interroger.
 
Je ne suis pas certaine de pouvoir répondre à cette question si ma référente me la posait.
Et pourtant j’ai combattu la violence verbale d’une maman.
Cela m’a prit du temps, mais elle a réussit par comprendre la volence psychique qu’elle faisait vivre à ces enfants.

Elle reproduisait ce qu’elle connaissait, ce qu’elle avait toujours connu, les coups en moins.
La violence physique de son père, la violence verbale des son ex.
 

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