Fessée

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion elmer 17
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Et oui @Ingride la bricoleuse ! et il en est souvent de même de la fessée c'est pour ça que oui bien sur il y a une loi (pas si ancienne que ça), qu'il est important de s'y reférer (c'est notre base de reflexion) mais commencer par de la pédagogie avant de vouloir jeter ces Parents en prison est sans doute bienvenu, non?!
Qui n'a jamais observer d'un Parent extremement attentionné envers son enfant lui mettre une tape sur la main dans l'espoir qu'il comprenne qu'il n'a pas le droit de toucher ceci ou cela? Peut être l'avons-nous nous même fait sur notre enfant parce qu'on l'a fait sur nous, parce que la tape n'est pas forte, on ne se sera interrogé sur cette pratique que quand il s'agissait de l'enfant de quelqu'un d'autre n'est ce pas? Pourtant la démarche de départ n'est pas différente de la fessée ou de la "rouste à la ceinture ou au martinet", ce n'est que l'intensité du coup physique qui change. Combien de temps pour cette conscience collective et briser dans l'oeuf toute velleité de vouloir "chosifier" notre enfant,... NOTRE enfant comme si nous en etions propriétaire.
Ma Mère (qui a subit la violence grave de son Père) dit: "Nos enfants ne nous appartiennent pas, la Vie nous les confie pour qu'on les aide à grandir".
70% de ces petites violences ne sont que l'ignorance de l'impact qu'une pédagogie va pouvoir changer dans la bonne direction pour le bien de tous et eviter l'escalade qui mène aux faits divers ou sur le canapé d'un psy.

Dans le contrat que je propose depuis 25 ans il fini par un paragraphe très important à mes yeux car il ouvre le dialogue et la conscience collective: "Les Assistantes Maternelles collaborent au service de la protection maternelle et infantile, de ce fait, elles sont tenues au secret professionnel, par rapport à tout ce qu’elles peuvent apprendre dans l’exercice de leur profession, tant pour l’enfant qu’elles accueillent, que de leurs parents.
Toutefois, il n’y a pas violation du secret professionnel, et donc aucune sanction lorsque l’Assistante Maternelle porte connaissance aux pouvoirs publics (Service Social, PMI ou numéro vert : 05.05.41.41 ou 119), des suspicions de mauvais traitement à l’enfant, sévices, privations, négligence des besoins etc. La loi leur fait, bien au contraire, un devoir de les dénoncer."
Puis j'explique aux PE que d'ailleurs c'est la responsabilité légal de tout citoyen, eux y compris, si par exemple ils observaient des choses inquiétantes chez le beau frère ou la voisine, la protection des enfants doit être l'affaire de tous etc... ça ouvre le dialogue donc quand un Parent 2 ans plus tard, face au terrible two de son enfant me demande ce que je pense de la fessée il saura qu'il peut en discuter avec moi mais que la finalité ce sera toujours et avant tout la protection des enfants, ne serait pas surpris j'imagine que je m'interpose s'il agissait ainsi chez moi (ça n'est jamais arrivé), sait que j'aurais des trucs et astuces à lui proposer sans partir dans le concept du "dressage" d'enfant.​
 

Ça me fait penser... J'ai des parents qui disent "petit branleur" de leur bébé. (Des 3 mois)
Avec le sourire hein, je sens que c'est affectueux.
Mais ça me gène beaucoup.
Les parents sont adorables et hyper hyper respectueux de leur bébé. Il y a juste ce mot qui me perturbe ...
 
Et oui, probablement dit sans penser aux conséquences plus tard. Et toi tu ne sais pas trop si tu peux ou même dois intervenir, pourtant tu perçois bien que ça te fait mal dans ton oreille. Tu te demandes si c'est juste une différence culturelle ou bien...
Excellente étude de cas!

Perso je ne tarderais plus à ouvrir le sujet avec eux car
- quand leur enfant ou un autre enfant accueilli chez moi va répéter, avec toute l'affection du monde, ce terme de "petit BRANLEUR" je vais avoir un problème
- que vont dire les autres adultes, les autres Parents d'entendre ce mot là dans la bouche d'un enfant?
- eux mêmes sont ils si certain que c'est OK que leur propre enfant prononce ce mot là de "branleur"

Je commencerais par leur dire que je n'ai AUCUN doute sur toute l'affection qu'ils ont pour leur bébé et aussi le respect.
Mais que je sais aussi qu'en tant que Parent, non pro petite enfance, on peut ne pas réaliser tout de suite qu'une habitude n'est pas la meilleure.
Puis je leur dirais qu'en cas de controle de notre PMI, une puer' qui entends un enfant s'exprimer ainsi, et/ou se nommer lui même ainsi ne passera pas.
Du coup je me permet de leur demander de chercher un autre petit mot affectueux qui ne soit pas porté à caution.
 
Combien de temps pour cette conscience collective et briser dans l'oeuf toute velleité de vouloir "chosifier" notre enfant,... NOTRE enfant comme si nous en etions propriétaire.
Je ne pense vraiment pas que les violences educatives soient le reflet d’un sentiment de proprieté .

Souvent les VE sont la transmission d’un geste herité et convainçu que c’est bon pour l’enfant .
Par contre la distance entre la tape sur la main et les coups portés a coup de ceinturon est réelement à module variable .

Qui est capable de s’imaginer que la petite tape sur la main peut être le prémisse de de la fessée pour ue tache sur son pull, ou plus loin les coups de ceinturons pour un coude sur la table .

Cela me rappelle le jeu qui consistait a infliger une décharge electrique a un être humains entravé, voir plus recemment l’exposition ou les visiteurs etaient invités à actionner des mixers contenant des poissons rouge .
Ces propositions sont sencés provoquer une prise de conscience de nos actes . Quelle est la frontière entre le c’est pas grave et la torture ?
 
@Bayah je suis bien d'accord avec toi que des circonstances peuvent modifier notre action immédiate, mais notre propre histoire va aussi entrer en ligne de compte.
J'admire ta capacité à accompagner "ton" petit pour qui c'est si difficile car je pense que pour ma part j'en serais bien incapable émotionnellement.

Je trouve cette mise en situation simple intéressante car elle permet de soulever plein de questions et d'éventuels freins à la dénonciation de certains faits que l'on retrouve d'ailleurs pour certains dans les réponses apportées.

- puis-je aller à l'encontre du modèle éducatif d'un parent?
- puis-je aller à l'encontre du modèle éducatif d'un employeur?
- une fessée pour une broutille n'est pas acceptable mais qu'en est-il pour une "grosse bêtise"?
- une fessée n'est pas acceptable mais qu'en est-il d'une tape sur la main?
 
C'est exactement ça @noounouc !

Qu'est ce qui peut justifier le châtiment corporel?
Qu'est ce qu'on appel un châtiment corporel?
Qu'est ce qu'une violence?
Et là on peut se rendre compte que oui toutes les "violences" ne sont pas intentionnelles, n'ont pas obligatoirement la volonté sous jacante de "briser" l'enfant.
Où se trouve la frontière entre l'éducation et le dressage?

C'est pour ça que non je ne pense pas qu'en première intention de dénoncerais un Parent qui met une fessée, non pas parce que je ne trouve pas ça grave mais parce que je pense que la pédagogie a plus de chance de donner des résultats positifs que la sanction.

D'ailleurs on voit ici que si tout le monde s'accorde à dire qu'on ne peut pas valider cette pratique, nous n'avons pas toute le même curseur sur la façon de résoudre le problème.
Et, moi qui suit AM depuis bientôt un quart de siècle j'affirme qu'il y a 25 ans on aurait eut comme réponse générale (à quelques exceptions près, peut être les anciens enfants traumatisés?) que "bon on ne meurt pas d'une simple fessée, que les Parents font bien ce qu'ils veulent avec leur enfant, qu'il faut bien faire obeire les enfants sinon ils deviennent des sauvageaons etc..." et quelque chose me dit que la loi anti fessée si décriée avec des "m'enfin on n'a pas besoin d'une loi juste pour ça" a apporté bien plus de prise de conscience qu'elle ne semblait le promettre.
 
Non, on ne peut pas se taire devant un tel acte!
"frapper un enfant pour une tache sur un pull" n'est pas supportable, il faut imaginer aisément ce que ce serait pour un fait plus grave.
Certaines études ont démontré que frapper un enfant peut conduire à une escalade progressive de la violence. Un parent pourrait très facilement dépasser les limites d'une " petite fessée" et basculer dans la maltraitance physique.
Résultat : même pour une petite fessée, on fait un rappel à la loi, on explique les conséquences sur le développement psychologique de l'enfant d'un tel acte, et on reste attentif.
Le silence, l'ignorance, l'indifférence ne doivent aucunement plus être supportés en matière de VEO, on a trop vu ces derniers temps d'affaires sordides comme exemple de violence conduisant à l'irréparable...
 
en verité c'est vrai concernant une fessée quelque soit le motif car personne ne meritte jamais d'être frappé et on n'apprends jamais rien de bon de ce geste.
en verité c'est vrai concernant n'importe quelle intensité de violence physique et/ou psychologique
 
Perso moi je me gêne pas pour le dire au parent devant l'enfant qu'il ne faut absolument pas faire ça. Et je lui refile un livret sur l'éducation bienveillante. Si cette personne fait ça pour une tâche de peinture, qu'est ce que ça va être lors des tempêtes émotionnelles de son enfant ? Warning, à surveiller. Il faut d'abord faire de la pédagogie, mais si on sent que les comportements violents persistent, ne pas hésiter à demander conseil à notre PMI.
 
Super pour l'apprentissage !! Comme ça dès qu'il voit un pinceau ou de la peinture il va fuir. Tâches de Peinture, du sable dans les cheveux, de la boue dans les chaussures ou sur le pontalon... Tout ça fait partie de la découverte, se salir n'est pas un drame, rester à rien faire s'en est un. Lui donner une fessée pour ça c'est la meilleure méthode pour l'enfermer dans une case, pour ne pas allée découvrir le monde. Son pull il n'a qu'à le garder pour le dimanche. Chez moi c'est vétements confortables,je protège comme je peux avec des blouses en plastique mais si ils se salissent c'est pas la fin du monde, surtout que la peinture est lavable à l'eau.
 
"Fuir le pinceau ou la peinture", parmi toutes les conséquences que peut induire la fessée, il s'agit là d'un moindre mal!
 
Je me souviens, il y a fort longtemps, j'étais une petite jeune fille, nous étions à un baptême, j'ai vu ma mère chopper un Papa pour lui demander d'arrêter cette "pédagogie" qui relevait plus de l’humiliation qu'autre chose (la maltraitance psychologique, à une époque où ce mot n'était pas rentré dans le vocabulaire).
Mes Parents n'étaient pourtant pas donnés pour des Parents baba cool, chez nous il y avait des règles mais j'ai grandis avec le discours de mes parents qui disaient que si on espère récolter le respect de ses enfants on doit commencer par leur en montrer aussi.
Voilà l'objet de la discorde:
Ce Papa furieux que son petit garçon de 5 ou 6 ans (je ne sais plus) qui "encore une fois n'avait pas été fichu de s'essuyer correctement après avoir été faire caca" a reçu comme leçon de devoir se présenter à tous les convives de la fête avec sa culotte sur sa tête pour montrer comme il était un cochon.
Ma Mère a été la première à se lever pour entraîner ce petit garçon à l'écart et lui proposer de cesser cette comédie imposée par son Père qui lui estimait qu'il faisait bien comme il voulait puisque c'était son fils et qu'encore il avait été "gentil" puisqu'il ne l'avait pas battu. Et qu'il fallait bien lui "apprendre" à bien se comporter.
Je me souviens que dans l'assistance l'intervention de ma Mère avait fait débat.
Moi je me suis dit qu'elle avait eut grandement raison d'intervenir et j'espère que ce petit garçon a pu apprendre ce jour là que oui un adulte même quand il est son parent n'a pas tous les droits et qu'il y a une différence entre autorité et autoritarisme.
Évidement mes Parents n'ont jamais revu cette famille qui ne faisait pas partie de leur cercle à eux donc on ne sait pas trop si une vraie réflexion de fond s'en est suivie.
Fort à parier que ce Papa avait lui même subit ce type de pédagogie?!
Ce qui n'est pas une excuse mais peut être une explication.
Alors en tant qu'AM, pro petite enfance, nous avons notre role à jouer pour rectifier le tire, autant que possible.
 
Dans les générations précédentes, le recours aux châtiments corporels, aux humiliations, était chose courante avec cette idée que le respect de l'autorité était inhérent à ce type d'éducation.
Grave erreur puisque lorsqu'on lève la main sur un enfant, on a déjà perdu cette autorité!
Heureusement que des voix à contre courant se sont élevées, s'opposant à ce type de comportements.
Cela étant, on voit bien que malgré la loi et les différentes études démontrant le coté néfaste de ce type d'éducation, les avis restent divisés et les mentalités difficiles à changer.
Je partage ton avis , en tant qu'ass mat, nous devons impérativement ne rien laisser passer sur le sujet, en parler directement dès qu'un geste inapproprié survient, et même pourquoi pas faire un brin de prévention en proposant des lectures sur le sujet...
Dans tous les cas, ce problème est l'affaire de tous, nous y compris.
 
Fort à parier que ce Papa avait lui même subit ce type de pédagogie?!
Ce qui n'est pas une excuse mais peut être une explication.
non, ça n'explique rien du tout
j'ai été élevée par ces méthodes (humiliée, battue et même pire..) mon frère jamais c'étais le petit prince..
lui ne se gène pas pour coller une baffe a son gamin car il a claqué la porte un peu fort (sans le faire exprès) perso je n'ai jamais humilié mes filles, j'ai levé la main 2 fois sur ma grande (15 ans elle a failli se prendre le tram) et ma dernière (qui m'avait vraiment mais vraiment pousée a bout) et pour les 2 j'en ai pleuré toutes les larmes de mon corps tellement je m'en suis voulue

quand on est c** ou violent, l'éducation ne joue pas forcément
 
et pourtant si car ton frère a assister à cette éducation que tu as subit et en prime ne l'ayant pas subit lui même il n'envisage pas tout le mal que ça fait et l'effet hautement contre-productif et délétère.

ma mère aussi a subit les pires horreurs de son père et c'est justement ce qui lui a permis de reflechir à la question.
mon père lui a été elevé dans l'amour et le respect et il lui a semblé que la revolte de ma mère pour que jamais leurs enfants ne subissent ça était parfaitement cohérente.

nous sommes tous le produit de l'éducation de nos parents, en bien ou en mal, puis en devenant adulte nous avons tous la possibilité d'en tirer les conclusions en fonction de ce qu'on en a ressenti... c'est pourquoi, heureusement, la violence n'est jamais innéluctable à condition d'avoir les ingrédients et l'envie de cuisiner.

Bref, c'est un vaste sujet mais ce qui compte c'est
- comment déterminer qu'il y a violence
- peut on, doit on y remedier
- si oui, comment
 
et pourtant si car ton frère a assister à cette éducation que tu as subit et en prime ne l'ayant pas subit lui même il n'envisage pas tout le mal que ça fait et l'effet hautement contre-productif et délétère.
c'est pas faux...
ma mère aussi a subit les pires horreurs de son père et c'est justement ce qui lui a permis de reflechir à la question.
idem pour moi malheureusement..
 
C'est un raccourci que de dire que si on est violent c'est que l'on a été élevé dans la violence, si on est alcoolique c'est que un pe ou les pe étaient acloolique ect....

oui ça peut arriver mais ce n'est pas une obligation, justement beaucoup d'adultes ne reproduisent pas leur vécu enfant. Un enfant qui recoit une claque ou se fait gronder par son parent enfant n'est pas pour autant traumatiser toute sa vie, si c'est le cas c'est qu'il y autre chose.
 
j'ai reçu 2 claques dans ma vie.
je ne suis pas traumatisée.
Parce que
- on m'a présenté rapidement des excuses
- ça n'est arrivé que 2 fois
- j'ai pu comprendre comment ce débordement avait pu se produire même s'il n'aurait pas du se produire
- donc fondamentalement tout dans mon éducation à chaque instant m'a démontré qu'on me respectait en tant que sujet et non en tant qu'objet appartenant à mes Parents.

Quand la claque symbolise tout le mépris qu'un Adulte ressent pour l'enfant en tant que sujet non respectable c'est là que c'est traumatisant car destructeur, peu importe la force de la claque car on l'a déjà dit la violence psychologique c'est ... de la violence.

Film interressant de cet animateur qui raconte les violences physiques qu'il a subit ainsi que sa Mère. Sa soeur elle était à l'inverse la "chouchou", ce n'est que tard dans leur vie que la soeur a pu exprimer comme elle n'a pas eut le role si facile que ça car alors elle était manipulée, instrumentalisée pour blesser encore plus sa Mère et son frère, faisant d'elle une sorte de complice puisque témoin "privilégiée" elle ne pouvait pas prendre la defense des victimes, dénoncer son père, ce d'autant plus qu'elle était alors isolée, du mauvais côté malgré elle.
L'horreur dans l'horreur.
De là comment s'en sortir psychiquement? Assumer qu'on a manquer de courage en ne s'interposant pas (et comment le peut on quand on est un enfant?) ou bien éviter de reconnaitre que son parent a mal agit et donc faire de même avec son enfant comme pour légitimer la violence de son propre parent?
Ainsi donc bien sur qu'il serait un terrible racourcie que de prétendre que tous les enfants violentés deviendront violents, ce n'est heureusement pas le cas mais pas aussi simple que de prétendre que la violence de quelqu'un ne serait que le fruit de sa bêtise.

Décidément ce sujet est drolement interressant, n'est ce pas?!
 
C'est un raccourci que de dire que si on est violent c'est que l'on a été élevé dans la violence, si on est alcoolique c'est que un pe ou les pe étaient acloolique ect....

oui ça peut arriver mais ce n'est pas une obligation, justement beaucoup d'adultes ne reproduisent pas leur vécu enfant. Un enfant qui recoit une claque ou se fait gronder par son parent enfant n'est pas pour autant traumatiser toute sa vie, si c'est le cas c'est qu'il y autre chose.
Ce n’est pas la violence d’une fessée en elle même qui traumatise, mais bien la répétition .

Un petite phrase bien humiliante entendue toute son enfance aura plus d’impacte qu’une fessée isolée .
 
Le CD de Gironde propose à tous, gratuitement, en distanciel, une formation sur ce qu'est la Protection des enfants, elle est très interressante car elle explique comment le tout le système fonctionne, mais aussi pourquoi comment tant de frein chez l'humain pour quelque fois arriver vraiment à apporter la protection pourtant indispensable.
Je recommande cette formation:

 
Je pense que vous ne comprenez pas ce que j'ai écris. Je dis qu'une claque ou se faire gronder une fois ne traumatise pas, s'il y a traumatisme c'est qu'il y a autre de chose de plus grave.

Petite précision avant que certaines pensent que je suis pour la violence ou que je ne comprends rien, puisque l'on juge utile de m'expliquer, je ne suis pas pour la claque, l'humiliation ou autres violences quelques quelles soient, et pense que pour tout geste ou parole, qu'il faut faire une difference entre une fois et quelque chose de répétif même si certains/es peuvent être traumatisé pour une seule fois. Je ne connais pas de parents parfait, à part peut-être ici apparemment.
 
Exactement.

A un Parent qui m'avoue avoir eut ce geste, se demande si c'est OK ou grave, je vais répondre que personne n'est parfait, qu'il est bon de bien comprendre que non le châtiment qu'il soit physique ou psychique n'a jamais rien de "pédagogique", que la calme ou l’obéissance de l'enfant ne démontre qu'une chose: il a compris qu'il doit avoir peur de l'adulte qui a tout pouvoir sur lui, donc c'est la loi du plus fort qui l'emporte, donc qu'il aura tout intérêt a devenir lui même bourreau pour ne pas être victime.
Une fois qu'on a bien compris ça et donc l'esprit de la loi "anti-fessée" il va être bon non pas de mettre tous les Parents qui ont commis une fois ce geste en prison mais qu'il puisse s'interroger sur ce qui les a amené à ressentir et ceder à cette pulsion
- pour qu'elle ne puisse plus se reproduire,
- pour qu'il puisse expliquer à son enfant qu'il a mal agit,
- qu'il lui présente ses excuses
car oui des fois aussi les Adultes peuvent se tromper, faire une bêtise, et donc demander pardon et reparrer.
 
Dans le cas qui nous intéresse il y a eu tape, claque ou fessée pour une tache de peinture devant témoin et peut être même devant d'autres enfants présents.
Nous ne savons pas si ce geste est un one shot ou si il est le signe de l’existence de violences habituelles et répétées sur cet enfant.
Nous avons un rôle de protection et nous devons faire remonter tout doute, tout élément qui pourrait alerter sur un potentiel danger encouru par un enfant.
Nous ne sommes pas enquêteurs, nous n’avons pas à nous interroger sur le fait que ce soit le premier geste de violence subi par l’enfant ou le énième.
Nous devons intervenir et faire remonter l’information.
 

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