Dénonciation à la PMI

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Oui c'est sûr que quelques bleus ils s'en font même chez nous, mais c'est l'accumulation qui doit nous alerter ça + ça + ça... Je pense que quelque part quand ça ne va pas on le sent au fond de nous. Même si l'on se trompe il vaut mieux alerter, s'il n'y a rien de dangereux, l'enquête sera vite classée sans suite. Il ne faut pas attendre des faits avérés car ce n'est pas à nous d'avérer les faits justement, c'est aux services sociaux, gendarmes, personnels médicaux etc.
 

Bonjour, je pense que vous avez bien fat, maintenant j'espère juste que votre collègue sera accusé de "non assistance à personne en danger" mais bon la priorité est l enfant.
Prévenez la car elle risque d'avoir une visite "surprise"
 
Je voulais juste réagir sur un point car pour le reste tout est dit . Les photos diffusées .
L’am a t elle l’autorisation des pe de prendre des photos de l’enfant et de les montrer a d’autres personnes . Ça peut se retourner contre elle .
Les montrer oui , à la gendarmerie , aux personnes habilitées à les voir sans autorisation des pe mais sûrement pas a d’autres assmat .
Il y a eu la un autre manquement de la part de cette assmat
 
J’ai eu des nouvelles de ma collègue. Je l’avais prévenue, elle l’a mal pris mais je lui ai dit que j’ai fait ce qu’elle aurait dû faire depuis longtemps, qu’elle me racontait tout mais ne m’écoutait pas quand je lui disais de signaler à la PMI ses observations. Elle a eu ce matin à 9h la visite surprise de la PMI. Elle n’est pas contente car elle n’a pas pu aller à l’association. Comme je lui ai dit y’a d’autres priorités et la puéricultrice était là pour avoir sa version des faits ( car j’ai pris des pincettes en précisant que je ne faisais que transmettre la parole d’une collègue). D’ailleurs elle a confirmé ce que j’ai pu rapporter et en raconter encore bien davantage. Elle s’est fait remonter les bretelles pour n’avoir pas parlé et ça elle a du mal à encaisser. Il lui a été reproché également de ne pas réagir auprès des parents. Les parents vont être convoqués assez rapidement.
 
Ça fait peur !
La visite dans ce cadre qui l'empêche de se rendre à l'association ... et c'est cela qui l'a fait réagir et pas la négligence et les possibles sévices infligés à un enfant dont elle a la responsabilité ! 😠
Encore heureux qu'elle se soit fait remonter les bretelles. C'est bien le minimum !
Et bravo pour la rapidité d'action de la PMI sur ce coup là ! Ils n'ont pas traîné !
 
elle est chelou ta collègue...!!
drôle de priorité...
dieu merci qu'elle se soit fait remonter les bretelles c'est quand même un minimum, elle a été bien gentille la puer de seulement lui taper sur les doigts...
constater des maltraitances et ne rien dire... grrrr 😤 😤 😤
 
Bon je pense que face à la gêne qu'elle a ressentie de n'avoir pas fait son travail en denonçant elle même une situation problématique, ce d'autant plus qu'elle s'est fait remonter les bretelles à ce sujet elle avait besoin de passer sa frustration sur quelqu'un, qu'elle s'est trompée de punching ball.
J'espère que très bientôt elle saisira que c'était une bonne chose à faire.
 
Bonjour,
C'est bien comme initiative, mais le risque c'est que votre amie risque gros, car c'est elle la professionnelle qui s'occupe de cet enfant, c'est à elle de faire ce genre de signalement en plus elle peut être sanctionnée pour non respect du secret professionnel.
c'est très compliquer de s'avancer dans ce genre de situation car sans le vouloir elle va se retrouver par votre geste a devoir répondre de l'histoire, c'est aussi la descente aux enfers pour les parents.
elle aurait du discuter d'abord avec la maman pour en savoir plus du pourquoi de cette négligence.
Bref!!!! bon courage à tous
 
Et l'enfant on en parle ?
Parler avec les parents, l'a t'elle fait l'histoire ne le dit pas.
Mais parler avec la pmi de ce problème c'est certain qu'elle ne l'a pas fait.
Il est certain également qu'elle n'a pas respecter le secret professionnel en évoquant certains faits devant des collègues.
Mais nous ne sommes plus à quelques manquements près de la part de cette collègue.
Ni de ces parents car je crois avoir compris qu'ils y a déjà eu des problèmes avec un de leurs enfants.
Et en attendant les jours passent et un enfant est très possiblement en danger.
Que notre collègue risque gros n'est rien a côté des négligences voir violences vécues par cet enfant.
Notre collègue n'a pas su ou pas voulu faire les bons choix même quand il lui a été conseillé de se rapprocher de la PMI.
Quand à la descente aux enfers des parents ... j'ai envie de dire que si les faits sont avérés je pense plus à l'enfant et à ce qu'il a pu subir.
En espérant qu'avec une aide et un suivi tout le monde puisse sortir par le haut de cette terrible situation.
 
Alors il y a quand même quelque chose sur lequel je reste septique au niveau des collègues en général.
Là, l'ass mat a dit à des collègues des choses concernant des parents et leur enfant. A montré des photos. Elle brise le secret professionnel on est d'accord là dessus. Mais peut-être parce qu'elle cherchait de l'aide et avait peur d'affronter le PMI elle-même... Que l'enfant soit aidé sans que les parents pensent que ça venait d'elle. Ce n'est pas très courageux certes, mais tout le monde n'a pas le courage porté en bandoulière.
Là il est question d'avoir rapporté des choses graves et qui impliquent effectivement directement la vie privée des PE.

Mais parmi les ass mat.... qui ?... lors d'une promenade entre collègues, ne parlent pas des fois des accueillis, ou relatent des anecdotes..., du genre : "il fait 10° et Machin est arrivé sans manteau...." ou "ben moi Truc est arrivé avec 2 chaussettes différentes,..." ou "les chaussures à l'envers"....
Ou : "ça fait 3j qu'il a ne nez qui coule et les PE ne consultent pas"....

Dépasser les limites du secret professionnel ? oui ? non ????
 
Quand des infirmières parlent entre elles d'un patient, elles ne rompent pas le secret, elles sont soumisent au même secret pro, se demandent des conseils etc.... Nous on fait pareil.

Nous en tant qu'ass mat, on parle de discrétion professionnelle.
 
@booboo
D'accord. Donc où situer la limite ?
On peut parler de tout entre collègues, pour échange de conseils, d'avis.
Mais évidemment de rien avec qui que ce soit d'autre... voisins, famille perso, autres PE....
Encore que pour ma part, je travaille dans le domicile familial donc il y avait des choses que je ne cachais pas à mes fils quand ils habitaient encore à la maison.... Si j'avais envie de dire à mes fils : "le parent de Trucmuche est encore à la bourre alors qu'il bosse pas aujourd'hui".... ou ... "Bidullllle est malade mais les PE consultent pas".... bah je le disais....

Et des fois mes fils me disaient, en rentrant du collège : "bah il est encore là lui, on est passé chez T avant de rentrer et sa mère est déjà rentrée du travail depuis au moins 1h..."... 🤣
 
Ah oui c'est sur que mon mari et mes enfants captent plein de choses et sont au courant de .... ''tout''.
On ne se cache pas avec les parents quand on discute etc... mais la ''consigne'' c'est de ne pas en parler aux autres.
 
Le contrat que m'avait fournis l'Am de ma fille mentionnait ceci:

"
  • DISCRÉTION PROFESSIONNELLE :
Les Assistantes Maternelles collaborent au service de la protection maternelle et infantile, de ce fait, elles sont tenues à la discrétion professionnelle, par rapport à tout ce qu’elles peuvent apprendre dans l’exercice de leur profession, tant pour l’enfant qu’elles accueillent, que de leurs parents.

Toutefois, il n’y a pas violation de ce devoir, et donc aucune sanction lorsque l’Assistante Maternelle porte connaissance aux pouvoirs publics (Service Social, PMI ou numéro vert : 05.05.41.41 ou 119), des suspicions de mauvais traitement à l’enfant, sévices, privations, négligence des besoins etc. La loi leur fait, bien au contraire, un devoir de les dénoncer."

J'ai gardé ce paragraphe qui a le mérite d'ouvrir la discussion sur les obligations de tous citoyens d'ailleurs concernant la sécurité des enfants.
Lors de tous nos échanges aussi bien avec Juriste, PMI et touti quanti il a toujours été rappelé qu'il n'y a pas violation de la discrétion pro non plus quand on partage une inquiétude ou un questionnement avec des collègues agréés car justement c'est bien ce qui peut nous aider à déterminer s'il y a matière à être inquiet ou non.

D'autre part l'AM concerné n'a pas mentionné le nom de famille de l'enfant, elle parlait donc d'un cas chez elle, il n'y a donc pas violation, d'aucune manière de cette discrétion pro qui nous ait demandée. La PMI en faisant son controle n'a pu que constater qu'il y avait un souci concernant l'un des enfants et elle a su reconnaitre de visu lequel.
Notons d'ailleurs que la puer' lors de son intervention chez elle a reproché à l'AM de n'avoir pas su ni guider les Parents pour faire les choses correctement, ni alerter elle même la PMI alors qu'elle ne lui a pas reproché de s'en être ouverte à une collègue... et pour cause!

Tout ça pour dire qu'il faut arrêter avec ces histoires de l'AM qui serait muselée car la base de notre métier c'est précisément que l’intérêt de l'enfant doit en toute circonstances rester supérieur.
Ici les Parents risques d'être embêtés, l'AM aussi (de la part des PE mais aussi de la PMI qu'elle n'a pas prévenue assez tôt) mais concernant tous ces adultes les ennuis auraient pu être beaucoup plus grave si le pot aux roses ne se dévoilait qu'après un drame.

On ne le répétera jamais assez: rien ne doit empêcher de protéger un enfant.​
 

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