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@Assmat20 , Jeannine a raison, j'ai déjà expliqué plus haut ce qu'il en est de la fièvre et du doliprane, à toi de leur expliquer que ce doliprane ne sauvera pas leur enfant et ne l'empecherait pas de convulser si ça doit arriver. Que si leurs enfant était en danger imminent avant même d'appeller les Parents nous appellons le 15. S'il n'y a pas lieu d'appeller le 15 c'est qu'ils ont le temps de se depecher de venir prendre soin d eleur bébé. Ne te laisse pas balader.
 

Merci beaucoup @Jeanine1 et @Griselda .
Je pense que tellement les parents sont habitués à ce que les assmats donnent des médicaments à leurs enfants, quand t-ils tombent sur une qui refuse, ça leurs paraît bizarre et même exagéré.
Récemment une maman a choisit de travailler avec ma collègue parce que je lui ai dit que je refuse d'administrer les médicaments, avec toutes les explications que les collègues ont déjà étalé sur d'autres posts, et elle lui a dit à ma collègue ( elle voulait pas m'engager parce que je n'accepte pas de donner les médicaments).
 
@Assmat20 oui c'est dit dès le 1er entretien

J'explique mon positionnement et tous les parents comprennent
Et cela ne m'a jamais été préjudiciable

Comme @Griselda j'ai déjà accepté de donner un antibiotique le midi car les parents avaient demandé une prise en 2 fois mais ce même antibiotique étant en rupture (AUGMENTIN) il a était remplacé par une préparation pharmaceutique en 3 PRISES en gélule
Mon loulou avait une otite, une angine et une conginctivite et sa maman l'avait gardé 5 jours avant qu'il ne soit remis en accueil
Donc j'ai accepté pour 2 jours seulement et à titre exceptionnel
 
Rhooolala Griselda, j’admire ton pragmatisme, tu as vraiment le sang canadien dans tes veines.
Prends cela comme un compliment 😻😍🥰
Chaque mot que tu utilises vient donner un sens à chacune de tes phrases qui ne peut qu’être efficace et formatrice, wahou! Bravo!
Parfois, j’ai la chair de poule quand je lis certains de tes messages.
Les parents qui te confient leurs petits trésors ont une chance inouïe😂
Je suppose que certains parents doivent être « jaloux « en se demandant mais « comment vous faites avec lui ou elle (l’enfant), nous fatigue… »🤣
As-tu déjà démissionné d’un contrat insupportable?
 
Non jamais démissionné.
Mais j'ai un ou 2 cas en tête où aujourd'hui je pourrais demissionner.
Je n'ai jamais, jamais eut l'idée de demissionner, souhaiter que ça s'arrette, à cause d'un enfant. Certains sont ch... inventifs, epuisants même mais je fini toujours par arriver à faire avancer les choses dans le bon sens et c'est alors une grande satisfaction, très gratifiant. Ce qui fait que mon metier ne me lasse pas, les enfants ne me lassent pas, ils sont tous si differents et nous repoussent dans nos retranchements, nous obligent à reviser notre copie, nous en apprennent même sur nous, c'est fascinant.
Mais oui 1 ou 2 où l'entente avec les PE ne s'est jamais fait vraiment, toujours un sentiment de mepris même sous jacent, fort désagréable et ça ne se termine pas de joli façon alors. Et oui j'ai tenu bon, tentant sans cesse de decrysper la situation sans y parvenir sans doute parce que c'était voué à l'echec mais difficile pour moi de rompre un lien avec un enfant avant la fin de ma mission. Je ne pense pas dans ces 2 cas que j'ai eut raison, du moins je n'en suis pas sur car j'y ait laissé des plumes et il n'est pas dit que la seule satisfaction d'avoir tenu bon pour l'enfant suffise tout à fait à panser les cicatrices.
Alors oui aujourd'hui je suis beaucoup plus directive, ne m'en laisse pas conter par les Familles qui voudraient m'obliger à faire comme ils veulent eux. Il est vrai qu'avec l'experience il est plus facile non seulement de savoir exactement comment on veut travailler et pourquoi, du coup il est facile de convaincre et si je ne convainc pas alors autant ces Familles que Moi pouvons nous feliciter d'avoir eut l'intelligence de ne pas collaborer.
La difficulté est de bien savoir pourquoi avec cette famille on est partant, est ce que c'est bien uniquement parce qu'on a perçu qu'on serait suffisament sur la même longueur d'onde et non pour d'autres raisons...
 
Bonjour.
Si je peux me permettre...
Parfois, je trouve les avis très tranchés et je me demande au final, si c'est rendre service aux assmats qui viennent chercher des conseils.
Je ne remets en cause nullement des pratiques qui sont bien propres à chacune, et je ne me permettrais pas, mais quand on pratique depuis longtemps, on a tendance à répondre un peu cash, c'est comme ça que je fonctionne point barre...
Le problème, c'est que pour les débutantes, qui ne maîtrisent pas forcément la communication, qui ne sont pas encore sûre d'elles, les choses ne sont pas si simples....entre être ferme dès le départ et laisser une marge d'ouverture à la discussion....
L'accueil de l'enfant malade est un des côtés le plus difficile à manier, à mon avis car pas mal de critères rentrent en compte.
Pour avoir vécu la pression au boulot, il m'est arrivée de ne pouvoir récupérer mes enfants malades, cela n'a pas fait pas de moi une mauvaise maman, c'est déjà assez culpabilisant comme ça.
Il faut surtout discuter à ce sujet lors des entretiens, bien expliquer comment vous fonctionnez, y revenir avant de signer si vous sentez que les choses n'ont pas été assez approfondies.
Certaines comparent avec la crèche, mais il faut savoir que pas mal de parents, en tout cas par chez moi, choisissent une assmat qui pourra être plus souple concernant l'accueil de l'enfant malade.
Si vous annoncez direct, je refuse un enfant qui à 38°5 le matin, vous n'êtes pas à l'abri d'une maman, un peu sous pression au boulot, qui vous cachera que l'enfant a pris du doliprane dans la nuit ou le matin(ce qui est fréquent en crèche).
Concernant l'administration des médicaments, mes employeurs savent que je n'aiment pas en donner, et que si je dois le faire c'est en suivant scrupuleuseument le protocole.
Je suis ouverte à la discussion, je leur demande donc de la transparence.
Si on fait le choix de ne pas accueillir les enfants malades ou fiévreux le matin, il faut assumer son choix et ne pas râler si les parents vont voir ailleurs.
Je me souviens, il y qqs mois, sur ce forum, une assmat racontait qu'elle avait suivi les conseils et que la maman ne l'avait pas choisi....bin, si elle a été auss cash que ce que j'ai lu, évidemment...
La communication dans notre métier c'est tout un art.
 
Du coup j'ai une petite question pour celles qui refusent catégoriquement d'administrer du doliprane même avec une ordonnance.
Que faites-vous si la fièvre se déclare chez vous, et que malgré vos efforts pour faire baisser la température de l'enfant, rien ne marche et que petit à petit la température passe de 38,5 à 39 et puis à 40° et toujours pas de parents à l'horizon.
Que faites-vous svp.
Je précise que je conseille toujours aux parents dès l'entretien de privilégier la posologie matin et soir mais que j'acceptais d'administrer les médicaments avec une ordonnance si cela était nécessaire.
 
Ca déjà été largement expliqué: le doliprane n'est pas indispensable, il n'est utile QUE si l'enfant ne tolère pas bien la fièvre.
Si tu es inquiète pour l'enfant et que le PE n'arrive toujours pas, c'est le 15.
Selon ce que tu lui diras il va declencher les secours ou pas.
 
assmat racontait qu'elle avait suivi les conseils et que la maman ne l'avait pas choisi....bin, si elle a été auss cash que ce que j'ai lu, évidemment...
La communication dans notre métier c'est tout un art.
Bonjour @violetta,
Je ne sais pas si il ya une autre assmat qui a raconté ça il ya qqs mois ou uniquement moi sur ce post.
À ton avis quelle communication avoir sur ce sujet ?
J'ai bien expliqué aux parents employeurs comment m'ont conseillé les collègues en cas de fièvre chez moi(je commence à découvrir l'enfant, lui donner à boire, prévenir les parents, si malgré tout ça la température ne baisse pas et que l'état de santé de l'enfant s'aggrave ou m'inquiète j'appelle le SAMU).
Comment accepter l'accueil de l'enfant avec une température de 38.5° alors que la PMI nous interdit d'accueillir l'enfant avec 38.5°?
Perso je râle pas j'assume mes décisions, parce que je préfère rester sans aucun contrat au lieu de me retrouver en prison.
Si j'ai raconté cette histoire, c'est juste pour dire que tellement l'administration des médicaments est une évidence chez la plupart des parents, que ça devient difficile pour eux de se retrouver devant une assmat comme moi qui refuse cette pratique.
Je suis ouverte à la discussion et à l'échange, mais lorsque ma responsabilité pénale est engagée, je fais TRÈS TRÈS ATTENTION ⚠️.
 
Bonjour,

C'est triste pour l'enfant quand même que sa mère n'ait pas le temps de prendre soin de lui avant de le confier à l'assmat pour la journée (le retard de 30mn est dû à quoi si elle n'a même pas eu le temps -3mn grand max- pour donner du Doli et demande à l'assmat de le faire ?)
 
Désolée message parti trop vite.
Donc je disais à Paris le 15 met entre 40 mn et 1 h à intervenir donc à quelle température, appellez vous le 15 parce que je sais que le 15 ne se déplacera qu'en cas de convulsion de l'enfant par exemple...
 
Assmat20, je n'ai jamais entendu la PMI dire qu'on ne pouvait pas accueillir un enfant avec de la fièvre, d'où tiens tu cette information?
Bonjour @liline17.
J'ai dit que la PMI nous interdit d'accueillir l'enfant à partir de 38.5° et ce n'est pas uniquement ma PMI, je connais des collègues rattachées à d'autres PMI que la mienne qui ont le même positionnement.
En plus en formation initiale, les formatrices qui étaient des puéricultrices de PMI nous l'ont dit.
 
A mon avis mais ce n'est que le mien, si j'étais maman je préférerai aller chez une AM qui n'accueille pas les enfants malades et ce pour certaines raisons, que souvent je sors lors des entretiens, quand les parents me disent "oui mais Pétunia que l'on a vu avant vous, elle accueille même si ils sont malades". Je leur dit oui mais Pétunia si elle est souple, elle n'est pas si pro que ça (désolée pour Pétunia) pourquoi ? Premièrement lorsqu'une AM accueille les enfants malades ça veut dire qu'à la longue tous les accueillis risquent d'être malades. Donc prenons une maman lambda son enfant n'est pas malade, elle le confie à l'AM mais ce jour là petit B est malade, l'AM l'accueille aussi et bien le premier enfant qui n'était pas malade à toutes les chances de tomber malade la semaine suivante et ainsi de suite pour tous les accueillis. Ce qui impose à tous les PE la visite chez le médecin, traitement médical etc..Et au bout de la chaîne qui est malade une fois sur deux ? L'AM qui va peut être se mettre en maladie et résultat plus d'accueil, pour tout le monde.
Secondo le risque lorsque l'on donne du doliprane que le PE l'a déjà donné sans le signalé et que l'AM en redonne vous le voyez le risque de surdosage ?
Et je ne parle même pas des risques de convultions.
En général mes arguments fonctionnent et les PE trouvent aussi que Pétunia malgré qu'elle soit très très arrangeante et cool, elle prend quand même quelques risques.
Donc pas besoin d'un dessin, pour moi même organisation qu'assmatzam dans le cas d'enfats malades.
 
En effet je n'appelle pas le 15 sous pretexte que l'enfant a de la fièvre, même forte, on l'a déjà dit, ce n'est pas le chiffre qui compte mais l'état de l'enfant.
Ma fille est montée jusqu'à 41°, sous doliprane, j'étais affolée, pourtant elle allait bien, elle jouait.
Mon fils lui un jour 2 h après un advil, je n'arrivais pas à lui faire ouvrir les yeux, à force d'insister il finissait pas grogner, folle d'inquiétude j'appele mon Medecin qui me demande sa temperature: il avait 36 alors qu'il s'était couché tout habillé sous sa double couette. Il m'a dit de venir en urgence avec lui: parce qu'il etait apathique. C'était une hypothermie (ça peut arriver avec l'advil chez certain sujet), comme une fièvre mais à l'envers.
Moi à 39 je suis en PLS, je divague, je pleure ma mère, je délire et me roule par terre...

S'il est apathique ou convulse oui il y a urgence et c'est bien le 15 et/ou le 18 qu'on contacte car si l'enfant est dans cet état là, ce n'est pas parce que tu donne vite vite du doli que tu vas resoudre le problème.
A l'inverse si tu donne un doli, ou autre chose, et que l'enfant fait une réaction, ou bien qu'il ne fallait pas le donner pour X raison et que les conséquences sont graves alors tu es penalement responsable.
 
Moi à 39 je suis en PLS, je divague, je pleure ma mère, je délire et me roule par terre...
ben moi ça dépend... des fois a 39.3 je pète le feu (je crève juste de chaud) et des fois a 38.8 je suis en pls au fond de mon lit a grelotter sous la couette.... va comprendre...
 
Bonsoir.
assmat20, je ne parlais pas de vous spécialement mais d'un autre post sur une autre discussion.
Alors là, je ne savais pas que la PMI pouvait nous interdire d'accueillir les enfants à partir de 38°5....bien sûr, je comprends mieux votre situation.
Mais êtes-vous sûre de cela ou est-ce juste une mauvaise interprétation sur l'accueil de l'enfant malade...parce que, bien sûr, un enfant fiévreux est mieux à la maison avec son parent mais dans la réalité, les choses ne sont pas aussi simples.
 

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