liline17
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En ce moment, nous avons beaucoup de discussions sur des enfants ayant des troubles du développement, cela m'a rappelé un vécu.
Juste avant de signer, une personne les connaissant me déconseille de le faire car le père est bizarre.
C'est un peu faible pour que je fasse,marche arrière, je signe.
Effectivement le père est bien comme il le décrit, peu respectueux des horaires de fin de journée et pas de conversation cohérente ou agréable possible.
Exemple : un soir je lui dit que dans le sac il y a des vêtements mouillés car sa couche a débordé pendant la sieste.
Le père est très content et me demande si ça veut dire qu'il va bientôt être propre.
La mère est à peine mieux et sa propre mère à un trouble qui l'empêche de parler, elle vient chercher son petit fils en silence.
Le petit marche vers 20 ou 22 mois, c'est compliqué de le faire manger.
A presque 3 ans son langage est trop limité.
Pour dire " est-ce que je peux lâcher la poussette ? " il dit "assécécé?"
Il ne sait pas jouer et ne peut reconnaître une image d'une autre.
Quand il a été mon seul grand, j'ai trouvé le temps très long.
Les PE le trouvent curieux et normal, dans le déni.
En vrai A me harcelait d'un langage ultra limité.
Arrive le petit frère, il est appareillé pour un pied bot
Je me dit que cette famille n'est pas aidée par la génétique et que s'il se développe comme son frère sa va être compliqué.
Je trouve des excuses pour ne pas l'accueillir, la maman trouve une solution à chaque fois.
Je fini par céder du bout des lèvres.
Sans nouvelles je la recontacte pour savoir si elle a renoncé et sinon pour signer l'ER.
Elle répond au bout de plusieurs jours, propose un rdv téléphonique pour convenir des détails du contrat.
Elle est en retard pour ce rdv, j'envoie quand même l'ER et une semaine après sans,réponse, j'envoie un mail disant que c'est impossible de travailler avec quelqu'un qui ne réponds pas aux mails SMS ni coup de fil, surtout avec les problèmes médicaux de leur enfant.
La d'un coup ils m'envoient des mails me disant qu'ils n'ont confiance qu'en moi et que je dois revenir sur ma décision, je refuse.
Le lendemain, un samedi, le père sonne à ma porte pour me faire signer l'ER, comme je suis absente il interroge ma voisine.
Au final, ils trouvent une AM.
Quelques mois plus tard, je la rencontre sur un lieu d'accueil.
Lui parle de mes difficultés avec eux, elle me coupe vite, pour elle A est un enfant qui va bien, elle utilise les mots des parents pour le décrire, il est curieux.
Un an plus tard, je la revois au même endroit et l'entend décrire un enfant ayant les mêmes difficultés que A.
Je lui demande si c'est du petit frère de A qu'elle parle et oui.
Et là elle me parle bien plus volontiers, les parents ne veulent pas admettre que ce bébé ne se développe pas normalement et le père est une vraie catastrophe.
Un soir il vient seul chercher bébé, sans se presser et quand il se décide à partir, il ajoute qu'il doit partir car A (5 ans ) est tout seul dans la piscine.
Mon instinct ne m'avait pas trompé, heureusement que je n'ai pas accueilli le deuxième.
La génétique est parfois cruelle.
Juste avant de signer, une personne les connaissant me déconseille de le faire car le père est bizarre.
C'est un peu faible pour que je fasse,marche arrière, je signe.
Effectivement le père est bien comme il le décrit, peu respectueux des horaires de fin de journée et pas de conversation cohérente ou agréable possible.
Exemple : un soir je lui dit que dans le sac il y a des vêtements mouillés car sa couche a débordé pendant la sieste.
Le père est très content et me demande si ça veut dire qu'il va bientôt être propre.
La mère est à peine mieux et sa propre mère à un trouble qui l'empêche de parler, elle vient chercher son petit fils en silence.
Le petit marche vers 20 ou 22 mois, c'est compliqué de le faire manger.
A presque 3 ans son langage est trop limité.
Pour dire " est-ce que je peux lâcher la poussette ? " il dit "assécécé?"
Il ne sait pas jouer et ne peut reconnaître une image d'une autre.
Quand il a été mon seul grand, j'ai trouvé le temps très long.
Les PE le trouvent curieux et normal, dans le déni.
En vrai A me harcelait d'un langage ultra limité.
Arrive le petit frère, il est appareillé pour un pied bot
Je me dit que cette famille n'est pas aidée par la génétique et que s'il se développe comme son frère sa va être compliqué.
Je trouve des excuses pour ne pas l'accueillir, la maman trouve une solution à chaque fois.
Je fini par céder du bout des lèvres.
Sans nouvelles je la recontacte pour savoir si elle a renoncé et sinon pour signer l'ER.
Elle répond au bout de plusieurs jours, propose un rdv téléphonique pour convenir des détails du contrat.
Elle est en retard pour ce rdv, j'envoie quand même l'ER et une semaine après sans,réponse, j'envoie un mail disant que c'est impossible de travailler avec quelqu'un qui ne réponds pas aux mails SMS ni coup de fil, surtout avec les problèmes médicaux de leur enfant.
La d'un coup ils m'envoient des mails me disant qu'ils n'ont confiance qu'en moi et que je dois revenir sur ma décision, je refuse.
Le lendemain, un samedi, le père sonne à ma porte pour me faire signer l'ER, comme je suis absente il interroge ma voisine.
Au final, ils trouvent une AM.
Quelques mois plus tard, je la rencontre sur un lieu d'accueil.
Lui parle de mes difficultés avec eux, elle me coupe vite, pour elle A est un enfant qui va bien, elle utilise les mots des parents pour le décrire, il est curieux.
Un an plus tard, je la revois au même endroit et l'entend décrire un enfant ayant les mêmes difficultés que A.
Je lui demande si c'est du petit frère de A qu'elle parle et oui.
Et là elle me parle bien plus volontiers, les parents ne veulent pas admettre que ce bébé ne se développe pas normalement et le père est une vraie catastrophe.
Un soir il vient seul chercher bébé, sans se presser et quand il se décide à partir, il ajoute qu'il doit partir car A (5 ans ) est tout seul dans la piscine.
Mon instinct ne m'avait pas trompé, heureusement que je n'ai pas accueilli le deuxième.
La génétique est parfois cruelle.
