Marine35
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Entre les sollicitations physiques et morales, les retards des P-E à l'arrivée et au départ, les retards de paiement du salaire, accueillir un enfant difficile, être rabaissée par manque de confiance, l'empiètement de l'intimité...l'assistante maternelle se retrouve dans un état d’exaspération quotidien quand elle n'est pas apte à communiquer et échanger avec les parents afin de remédier aux problèmes. Certaines vont encaisser en gardant le sourire pour masquer leur stress ou alors se montrer fermée et peu aimable.
L’accumulation de plusieurs choses qui peuvent générer un trop-plein de stress voire même devenir totalement insupportables et ainsi conduire à une fatigue psychique et physique, une démotivation totale donnant envie de tout arrêter, de s'isoler, de se renfermer.
Très souvent cela sera vécu comme un non-respect de la part de l'AM alors que le plus souvent ce sont des événements involontaires dont les P-E n’ont pas conscience et ça nuit à sa sérénité.
Comment éviter de subir, de souffrir en silence, d'en arriver à l'épuisement professionnel ?
En ce début d'année une collègue, après 1 semaine de congés, a craqué dès 9h à l'association, 2h après elle demandait à tous ces p-e de venir chercher leurs enfants. Elle a consulté son médecin traitant dans l'après-midi et il lui a rédigé un arrêt maladie. Devant les parents tout allait bien mais elle se plaignait à longueur de temps auprès de ses collègues. Elle a décidé d'arrêter le métier.
Puis une autre collègue, en janvier également, elle a prévenu les p-e qu'elle était grippée et ne travaillerait pas jusqu'au lundi suivant. Une de ses p-e m'a appelée car elle avait besoin d'une solution d'accueil. Elle était certaine que l'am n,'avait pas la grippe mais faisait un burn-out car elle l'a entendu hurler sur sa fille. Effectivement elle est toujours en arrêt après plus d'un mois.
Y'a aussi toutes celles qui ne craquent pas mais ressentent des tensions, des agacements qui rendent difficiles l'exercice de leur métier
L’accumulation de plusieurs choses qui peuvent générer un trop-plein de stress voire même devenir totalement insupportables et ainsi conduire à une fatigue psychique et physique, une démotivation totale donnant envie de tout arrêter, de s'isoler, de se renfermer.
Très souvent cela sera vécu comme un non-respect de la part de l'AM alors que le plus souvent ce sont des événements involontaires dont les P-E n’ont pas conscience et ça nuit à sa sérénité.
Comment éviter de subir, de souffrir en silence, d'en arriver à l'épuisement professionnel ?
En ce début d'année une collègue, après 1 semaine de congés, a craqué dès 9h à l'association, 2h après elle demandait à tous ces p-e de venir chercher leurs enfants. Elle a consulté son médecin traitant dans l'après-midi et il lui a rédigé un arrêt maladie. Devant les parents tout allait bien mais elle se plaignait à longueur de temps auprès de ses collègues. Elle a décidé d'arrêter le métier.
Puis une autre collègue, en janvier également, elle a prévenu les p-e qu'elle était grippée et ne travaillerait pas jusqu'au lundi suivant. Une de ses p-e m'a appelée car elle avait besoin d'une solution d'accueil. Elle était certaine que l'am n,'avait pas la grippe mais faisait un burn-out car elle l'a entendu hurler sur sa fille. Effectivement elle est toujours en arrêt après plus d'un mois.
Y'a aussi toutes celles qui ne craquent pas mais ressentent des tensions, des agacements qui rendent difficiles l'exercice de leur métier