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24 Juillet 2024
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Bonjour tout le monde,

Nous sommes PE et depuis avril 2022, nous avons une nounou en garde partagée pour notre fille, née en janvier 2022. Initialement, nous avions une cofamille jusqu'en septembre 2022, lorsqu'ils ont obtenu une place en crèche. Nous avons ensuite trouvé une nouvelle cofamille, qui nous a quittés en septembre 2023 en raison de la maladie grave de leur enfant. Ensuite, une troisième cofamille nous a rejoints, mais ils nous quittent en septembre 2024 pour une place en crèche.

Malgré nos efforts, nous n'avons pas trouvé de nouvelle cofamille pour continuer la garde partagée à partir de septembre 2024 mais nous avons retrouvé une cofamille qui avait déjà une nounou. Nous avons donc dû engager une procédure de licenciement de notre nounou. Avec son ancienneté et les congés d'août, le préavis se termine mi-octobre. Cependant, puisque l'autre famille termine en septembre, nous devons payer seuls la nounou jusqu'à mi-octobre, ce qui triple notre coût mensuel pour 1 mois et demi, c'est à dire jusque mi-octobre (multiplié par 2 car l'autre famille ne sera plus là dès septembre, et même multiplié par 3 car nous dépasserons le plafond de déduction fiscale). C'est financièrement très délicat pour nous mais c'est la loi : dans une garde partagée, si l'une des 2 familles rompt le contrat, la rémunération de la nounou incombe à 100% à la famille restante.

Mais en plus, la nounou nous demande d'arrêter dès le 1er septembre et de recevoir son préavis sous forme d'indemnité, ce qui est financièrement impossible pour nous de lui verser cette indemnité et en plus rémunérer la nouvelle nounou.

Nous avons toujours été conciliants, fermant les yeux sur des jours d'absence pour enfants malades (normalement non rémunérés), arrondissant au maximum les angles. Nous avons toujours fait de notre mieux pour retrouver une nouvelle cofamille, ce qui a fonctionné à deux reprises.

Aujourd'hui, nous sommes dans une situation conflictuelle avec la nounou, la confiance est totalement rompue et elle est très hostile à notre égard. Elle nous accuse d'être malhonnêtes (euphémisme), affirmant qu'en 15 ans de métier, elle n'a jamais connu ça, simplement parce que nous refusons de réduire le préavis à notre initiative. Si elle veut s'arrêter dès septembre, pas de problème, mais c'est à son initiative.

Il faut savoir que la nounou a également eu des problèmes avec la famille précédente, une sombre histoire de deux jours de congés non payés ayant dégénéré alors que leur enfant venait d'être diagnostiqué d'un cancer et qu'on peut comprendre que ce n'était pas forcément leur priorité à ce moment là de bien vérifier le droit du travail. La relation entre la nounou et la cofamille actuelle est également très tendue. Toujours sur des sujets administratifs, elle n'y comprend pas grand chose, et dès qu'on veut lui montrer ou expliquer quelque chose, de toute façon elle part du principe qu'on cherche à l'arnaquer.

Nous avons proposé de doubler son indemnité légale si elle souhaite partir début septembre, mais elle refuse toute solution. Nous lui avons montré des preuves que la réduction de préavis doit être initiée par elle, mais rien ne semble la convaincre. Pire, elle ne revient vers nous avec aucune proposition tangible, juste un vague : "j'estime avoir bien travaillé et mériter cette indemnité". La situation s'est tellement dégradée que nous n'osons même plus lui parler de peur de nous faire invectiver et de subir ses grands discours et calomnies à notre égard.

Nous ne savons pas comment résoudre cette situation. Son hostilité à notre égard est telle que nous avons peur de continuer à lui confier notre fille. Que pouvons nous faire ? Si vous avez des conseils, nous sommes preneurs ...

Merci d'avoir lu pour ceux qui ont réussi à aller jusqu'au bout
 

bonjour,
sacré sac de nœuds votre histoire quoiqu'assez simple en fait alors plusieurs choses

ici vous êtes sur un forum d'assistante maternelle ce qui n'est pas le même métier ni les mêmes lois mais bon
pour le préavis oui vous avez raison si c'est elle qui refuse de travailler au delà du 1er septembre ce n'est pas à vous de la payer jusqu'en octobre, mais ça vous le savez déjà
Il faut savoir que la nounou a également eu des problèmes avec la famille précédente, une sombre histoire de deux jours de congés non payés ayant dégénéré alors que leur enfant venait d'être diagnostiqué d'un cancer et qu'on peut comprendre que ce n'était pas forcément leur priorité à ce moment là de bien vérifier le droit du travail.
désolée de vous dire ça mais c'est pas parce que l'enfant a eu un gros soucis de santé que la nounou doit faire une croix sur ses droits... même si effectivement on peut comprendre que les parents aient eu la tête dans le guidon

Nous ne savons pas comment résoudre cette situation. Son hostilité à notre égard est telle que nous avons peur de continuer à lui confier notre fille. Que pouvons nous faire ? Si vous avez des conseils, nous sommes preneurs ...
contacter par mail l'inspection du travail et leur exposer le soucis, vous aurez un e trace écrite a lui montrer pour prouver vos dires
Avez vous une trace écrite de sa demande ? si oui cela prouvera devant les prud'hommes si elle va jusque là, que c'est bien a son initiative à elle
après que vous ayez peur de lui confier votre fille au vu du conflit.. je peux le comprendre aussi, mais normalement elle sait faire la part des choses (j'ose espérer..)
avez vous des caméras? si vous en placez il faudra bien sûr en informer votre salarié
 
Bonjour tout le monde,

Nous sommes PE et depuis avril 2022, nous avons une nounou en garde partagée pour notre fille, née en janvier 2022. Initialement, nous avions une cofamille jusqu'en septembre 2022, lorsqu'ils ont obtenu une place en crèche. Nous avons ensuite trouvé une nouvelle cofamille, qui nous a quittés en septembre 2023 en raison de la maladie grave de leur enfant. Ensuite, une troisième cofamille nous a rejoints, mais ils nous quittent en septembre 2024 pour une place en crèche.

Malgré nos efforts, nous n'avons pas trouvé de nouvelle cofamille pour continuer la garde partagée à partir de septembre 2024 mais nous avons retrouvé une cofamille qui avait déjà une nounou. Nous avons donc dû engager une procédure de licenciement de notre nounou. Avec son ancienneté et les congés d'août, le préavis se termine mi-octobre. Cependant, puisque l'autre famille termine en septembre, nous devons payer seuls la nounou jusqu'à mi-octobre, ce qui triple notre coût mensuel pour 1 mois et demi, c'est à dire jusque mi-octobre (multiplié par 2 car l'autre famille ne sera plus là dès septembre, et même multiplié par 3 car nous dépasserons le plafond de déduction fiscale). C'est financièrement très délicat pour nous mais c'est la loi : dans une garde partagée, si l'une des 2 familles rompt le contrat, la rémunération de la nounou incombe à 100% à la famille restante.

Mais en plus, la nounou nous demande d'arrêter dès le 1er septembre et de recevoir son préavis sous forme d'indemnité, ce qui est financièrement impossible pour nous de lui verser cette indemnité et en plus rémunérer la nouvelle nounou.

Nous avons toujours été conciliants, fermant les yeux sur des jours d'absence pour enfants malades (normalement non rémunérés), arrondissant au maximum les angles. Nous avons toujours fait de notre mieux pour retrouver une nouvelle cofamille, ce qui a fonctionné à deux reprises.

Aujourd'hui, nous sommes dans une situation conflictuelle avec la nounou, la confiance est totalement rompue et elle est très hostile à notre égard. Elle nous accuse d'être malhonnêtes (euphémisme), affirmant qu'en 15 ans de métier, elle n'a jamais connu ça, simplement parce que nous refusons de réduire le préavis à notre initiative. Si elle veut s'arrêter dès septembre, pas de problème, mais c'est à son initiative.

Il faut savoir que la nounou a également eu des problèmes avec la famille précédente, une sombre histoire de deux jours de congés non payés ayant dégénéré alors que leur enfant venait d'être diagnostiqué d'un cancer et qu'on peut comprendre que ce n'était pas forcément leur priorité à ce moment là de bien vérifier le droit du travail. La relation entre la nounou et la cofamille actuelle est également très tendue. Toujours sur des sujets administratifs, elle n'y comprend pas grand chose, et dès qu'on veut lui montrer ou expliquer quelque chose, de toute façon elle part du principe qu'on cherche à l'arnaquer.

Nous avons proposé de doubler son indemnité légale si elle souhaite partir début septembre, mais elle refuse toute solution. Nous lui avons montré des preuves que la réduction de préavis doit être initiée par elle, mais rien ne semble la convaincre. Pire, elle ne revient vers nous avec aucune proposition tangible, juste un vague : "j'estime avoir bien travaillé et mériter cette indemnité". La situation s'est tellement dégradée que nous n'osons même plus lui parler de peur de nous faire invectiver et de subir ses grands discours et calomnies à notre égard.

Nous ne savons pas comment résoudre cette situation. Son hostilité à notre égard est telle que nous avons peur de continuer à lui confier notre fille. Que pouvons nous faire ? Si vous avez des conseils, nous sommes preneurs ...

Merci d'avoir lu pour ceux qui ont réussi à aller jusqu'au bout
Vous pouvez essayer de vous rapprocher d’une associations d’employeurs vous aurez sans doute de meilleurs avis puisque eux s’occupent des emplois aux domiciles des parents .
 
en gros elle ne veut pas effectué le préavis...

mais le préavis est une période de travail, si on refuse de travailler on n'est pas payer !
c'est aussi simple que ça !


si pour une raison ou une autre elle veut être libérée au 1 er septembre car ça l'arrange elle a peut-être trouvé travail ailleurs alors elle doit renoncer à son indemnité de préavis et ainsi ça arrange tout le monde.
 
Voilà ce que dit la convention collective sur l’inexécution du préavis :
"

En vigueur étendu
Inexécution du préavis

L'inexécution totale ou partielle du préavis imposée par le particulier employeur donne droit à une indemnité compensatrice de préavis jusqu'à la date prévue de fin du contrat de travail. Cette indemnité, soumise à contributions et cotisations sociales, est égale au montant de la rémunération brute correspondant à la durée du préavis prévue par chacun des socles spécifiques de la présente convention collective. La période d'inexécution du préavis est prise en compte pour la détermination du droit à congés payés et au titre de l'ancienneté.

L'inexécution de la totalité ou d'une partie du préavis, à la demande du salarié, peut être acceptée par le particulier employeur. Dans ce cas, le contrat de travail prend fin au dernier jour travaillé. À défaut d'accord entre les parties, l'inexécution totale ou partielle du préavis imposée par le salarié ouvre droit, au profit du particulier employeur, à une indemnité égale au montant de la rémunération nette correspondant à la durée non exécutée du préavis.

Donc elle ferait mieux d'accepter votre proposition de non exécution du préavis d'un commun accord si elle ne veut pas vous devoir 1 mois 1/2 de salaire. ça pourrait jouer en votre faveur.​
 
@PierrePierrot , le préavis peut être réalisé avec l'accord de votre salariée, tout ou partie sur une période de congés payés acquis de votre salarié

Donc pourquoi ne pas lui proposer une fin de contrat en septembre ???

Ça arrangerait tout le monde
 
Bonjour à toutes,

Tout d'abord, merci pour vos réponses !

@kikine : L'histoire a dégénéré parce que la nounou les à accuser d'avoir sciemment oublié ces 2 jours. Déjà par principe, être accusé quand un oubli/erreur est fait, c'est très désagréable. Mais vu les circonstances, les parents l'ont très très mal pris.

Nous n'avons pas de caméra et ne sommes pas prêts à en installer. De toute façon il faut qu'il y ait une confiance. Et il n'y aura de toute façon pas de caméra quand elle part en promenade avec les enfants.

J'ai appellé l'inspection du travail. C'est effectivement une piste d'effectuer cet appel en sa présence pour qu'une tierce personne (en plus de l'inspection du travail) lui explique qu'un préavis doit être travaillé.

Nous n'avons pas de trace écrite de sa part concernant sa demande d'arrêter dès septembre. Elle ne veut évidemment pas formaliser cette demande qui serait interprétée comme une demande de dispense partielle de préavis et ne lui permettrait plus de toucher les indémnités de préavis si c'est à sa demande.

J'ose espérer aussi qu'elle est en capacité de faire la part des choses. Mais même si la probabilité est faible, si il arrive quelque chose à notre fille, en tant que aprents, on s'en voudra à vie. La probabilité est très faible mais les conséquences peuvent être dramatiques. Comme après tant d'hostilité envers les parents garantir qu'il n'y aura pas de répercution sur la garde des enfants.

@Ingride la bricoleuse ! : C'est une autre piste. Je vais essayer de voir ce que je peux trouver comme association de ce type près de chez nous.

@bidulle @june : Nous sommes bien d'accord. Si nous avions une salarié pour tout autre type de travail, le problème ne se poserait même pas. Mais là, c'est de la garde de notre fille dont il est question ce qui rend la situation délicate.

@assmatzam : Parce que si on lui propose à notre initiative une fin de contrat en septembre, nous allons devoir lui rémunérer 1 mois et demi (jusque mi-octobre) d'indémnité de préavis que nous allons devoir assurer seul. Et en plus payer le nouvelle nounou.

En gros on lui verse aujourd'hui 1200 euros bruts mensuel. Avec différentes déductions de charge + crédit d'impot, cela ramène cette somme à 500 euros que nous payons de notre poche chaque mois pour la garde de notre enfant.

Lui donner ses indémnités correspondrait à 1 mois et demi que nous payons seul donc 1200 auros * 1,5 mois (puisque de septembre jusque mi-octobre) * 2 (parce que nous serons seuls dans cette garde dès septembre) = 3600 euros. Sachant qu'il n'y a aucune déduction fiscale sur les indémnités, cela revient à 3600 euros de notre poche. Et à cela s'ajoute le fait que nous allons devoir rémunéré également la nouvelle nounou dès septembre. C'est une somme trop importante pour nous et notre budget garde.

En plus, la situation nous semble très injuste. En retrouvant des familles à chaque fois, nous lui avons donné la possibilité de travailler pendant 2 ans et demi. A chaque fois nous avons essayé d'arrondir les angles ... Tout ça pour quoi ? pour maintenant se faire invectiver, nous entendre dire qu'il faudrait que la loi protège mieux les nounous contre des gens comme nous, etc ...
 
J'imagine que ça doit être très compliqué, si elle perd à chaque fois une famille pour un départ en crèche ou autre, c'est qu'elle n'est peut être pas une si bonne AM que cela .....ou alors elle n'a pas de chance , ce qui est possible aussi.
Dans le cas présent, hormis la résonner, je vois pas bien ce que vous allez pouvoir faire de plus. Elle à l'air plutôt borné de ce que j'en comprends.
Bon courage en tout cas.
 
Hum c'est un peu la guerre des nerfs, c'est à celui qui craque en premier pour être débarrassé plus vite de l'épine dans le pieds?!

La seule question légale est de savoir si vous lui demandez de venir faire son préavis jusqu'à mi-octobre ou pas car en réalité le fait que vous vous soyez engagez avec l'autre co-famille pour commencer à rémunérer la nouvelle AM ne la concerne pas elle car ça c'est de l'ordre de la négociation avec la nouvelle Co-Famille.

Si votre choix est de lui faire faire son préavis mais qu'elle souhaite être libérée avant alors vous n'avez aucune obligation de lui payer ce préavis.

A l'inverse si du fait des tensions générées par la déception de n'avoir pas été l'AM choisie pour continuer (et ça on peut le comprendre, n'est ce pas?) vous souhaitez à présent qu'elle ne vienne plus s'occuper de vos enfants alors c'est bien votre choix à vous et vous seriez obligé de lui regler son préavis en indemnité compensatrice de préavis. Mais pensez vous rééllement qu'elle ne saurait pas distinguer les choses? Je ne le crois pas mais...

Aucune des 2 parties ne peut contraindre l'autre à faire ce choix.

J'imagine que l'indemnité légale multipliée par 2 ne compenserait pas le préavis non payé?! Quoi qu'il arrive l'indemnité de rupture n'ouvrant droit à aucun droit sociale (chômage, formation, retraite etc...) il est logique que ça ne puisse pas être une solution pour elle, surtout qu'en lui proposant de doubler son indemnité si elle accepte de partir dès septembre vous confirmez que c'est alors vous qui souhaitez qu'elle s'en aille sinon pourquoi cette transaction se dit elle?

Ca c'est la question légale mais question humain que faisons nous de tout ça?

Je pense sincèrement que si vous avez l'intention de lui formuler vos craintes concernant son implication et son professionnalisme auprès de vos enfants après pourtant plus de 2 années de collaboration alors mieux vaut vous préparer dans la foulée à effectivement la dispenser de son préavis et le lui régler car je doute que cette suspicion puisse apaiser les tensions entre vous. Ce serait très maladroit

Vous pouvez aussi toujours tenter de lui demander si elle souhaite faire courir son préavis durant ses congés payés mais je doute qu'elle accepte car cela la léserait assurément.

A votre place je commencerais, pour tenter d'apaiser la situation, de lui dire avec sincérité combien vous auriez aimé trouver une autre Co-Famille pour continuer avec elle, combien vous avez conscience que c'est un coup dure pour elle que cette décision qui n'est pourtant pas dirigée contre elle, bien au contraire.

Souvent derrière le litige il y a la colère, celle d'avoir le sentiment d'avoir été méprisé dans ses propres besoins, par exemple en étant pas celle choisie pour continuer, par exemple en étant informée tardivement de ce choix ce qui alors ne lui a pas permis de rebondir surtout si la majorité des demandes se font pour la rentrée et non pour mi-octobre?! Peut être, toute pleine d'amertume, a t elle suspecté que vous ayez volontairement attendu pour la licencier, esperant qu'alors elle accepterait d'elle même d'être privée de préavis ou même de demissionner. Alors cette querelle ne l'aide pas à retrouver confiance, elle cherche réparation de l'affront de n'avoir pas été choisie pour être gardée.

Est ce que le deal qui pourrait contenter votre bourse et penser ses blessures ne serait pas tout simplement que vous acceptiez de la liberer dès septembre (puisque de toute façon vous reglez déjà l'autre AM j'imagine que vous pouvez employer ses services!) et en échange elle accepte que vous lui donniez son salaire échelonné comme si elle avait travaillé durant le préavis en lui donnant des chèques à encaisser fin septembre puis mi octobre? Un ecrit qui formalise l'accord et zou?
 
Il y a un truc que je ne comprends pas.

vous vous êtes engagé avec une nouvelle famille à compter du mois de septembre .

donc idéalement pour vous il faudrait que le contrat prenne fin à la fin du mois d'août Pour ne pas avoir à vous retrouver à payer l'assistance maternelle actuelle + la remplaçante.

de son côté votre assistante maternelle voudrait elle aussi que le contrat prenne fin en septembre.

donc dans ce cas-là si vous êtes tous les 2 ok sur le principe vous lui faites faire son préavis du 1er au 31 août
Il faut simplement qu'elle vous donne son accord pour que le préavis court sur une période de congé payé acquis
 
Et oui @assmatzam sauf que pour l'AM accepter de faire courir son préavis sur ses CPs revient à dire qu'elle n'est pas payée durant son préavis car durant tes congés tu n'es pas censé chercher du travail.
Et ce que souhaite cette AM c'est pas juste etre libérée dès septembre c'est aussi obtenir réparation de l'affront d'être licenciée alors qu'elle n'a rien fait pour meriter ce denouement, alors que si on l'avait avertie officiellement avant elle aurait pu s'engager sur un autre poste dès septembre penses t elle.
 
Merci à nouveau pour vos retours. Je m'attendais pas à avoir autant de réponses et si rapidement. C'est vraiment bien que vous ayez pu développer cette communauté.

Je n'ai que très rapidement mentionné la partie avant la procédure de licenciement ainsi que la suite pour nous en septembre au niveau de la garde de notre petite car mon message était déjà long. Mais pour répondre aux différentes questions de @Griselda et @assmatzam, je veux devoir rentrer plus dans le détail.

Début Juin, notre cofamille actuelle nous apprend qu'ils avaient lancé des procédures de place en crèche, sans trop y croire, mais qu'ils ont finalement décroché une place. De notre côté c'est un peu la douche froide, mais bon, si vous avez suivi, c'est pas la première fois que cela nous arrive. Rebelote, nous partons donc en quête d'une nouvelle famille. Nous trouvons 2 familles qui correspondent à peu près à nos critères, l'une avec un bébé de 6 mois et l'autre avec un enfant de 2 ans mais la famille a déjà une nounou. Forcément plus les enfants sont âgés et plus la probabilité est forte que la famille ait déjà une nounou. Nous expliquons à la deuxième famille que cela ne sera pas possible parce que nous avons également déjà une nounou et nous commençons à enclencher le processus avec la famille de l'enfant de 6 mois. Je précise que c'était un peu à contrecoeur quand même parce que notre fille a 2 ans et demie, parle, court, donc pas vraiment l'idéal d'être avec un enfant de 6 mois. Et paf, il y a un désistement en creche et cette famille trouve une place en crèche, retour à la case départ. Au bout d'un bon mois de recherche infructueuse (nous sommes donc début juillet), nous décidons de rappeler la famille qui a déjà une nounou. Le "débat" tourne vite court pour savoir quelle nounou garder, ils ont de toute façon les moyens d'engager une nounou seul donc ils nous font comprendre que c'est à prendre ou à laisser. N'ayant rien d'autre, on prend et on engage la procédure de licenciement avec notre nounou. Je tiens à préciser :
- qu'évidemment notre nounou ne nous a pas du tout aidé (comme précédemment) à trouver une autre famille
- elle a quand même eu la présence d'esprit de nous notifier de sa volonté d'être augmenté pour la prochaine garde
- elle était évidemment au courant de notre recherche, des annonces que nous avions postées, etc

Du coup pour la suite, nous avons une famille qui de toute façon envisageait initialement de prendre à sa charge la garde seule. En plus, ils ont déjà connu des grosses complications avec leur nounou précédente et ont un peu de compassion pour nous avec ce qui se déroule en ce moment. Cela ne les dérange donc pas si on commence la garde le premier septembre ou mi-octobre d'où la latitude que l'on a de pouvoir commencer début septembre ou mi-octobre.

Pour reprendre quelques points de Griselda :

A l'inverse si du fait des tensions générées par la déception de n'avoir pas été l'AM choisie pour continuer (et ça on peut le comprendre, n'est ce pas?) vous souhaitez à présent qu'elle ne vienne plus s'occuper de vos enfants
A votre place je commencerais, pour tenter d'apaiser la situation, de lui dire avec sincérité combien vous auriez aimé trouver une autre Co-Famille pour continuer avec elle, combien vous avez conscience que c'est un coup dure pour elle que cette décision qui n'est pourtant pas dirigée contre elle, bien au contraire.

On peut le comprendre mais la nounou a connaissance du mois que nous avons passé à chercher une nouvelle famille. Elle a également connaissance que le "débat" a tourné vite court pour savoir quelle nounou garder car l'autre famille avait de toute façon les moyens d'engager une nounou seuls. En tout cas, on lui a dit. Maintenant est-ce qu'elle nous a cru ? c'est moins sûr puisque nous sommes des arnaqueurs cherchant à profiter des nounous.

Quoi qu'il arrive l'indemnité de rupture n'ouvrant droit à aucun droit sociale (chômage, formation, retraite etc...) il est logique que ça ne puisse pas être une solution pour elle

Non, il s'agit d'un licenciement qui ouvre droit au chômage pour une période d'au moins du 18 mois, puisqu'elle travaille avec nous depuis avril 2022 donc plus de 2 ans.

Souvent derrière le litige il y a la colère, celle d'avoir le sentiment d'avoir été méprisé dans ses propres besoins, par exemple en étant pas celle choisie pour continuer, par exemple en étant informée tardivement de ce choix ce qui alors ne lui a pas permis de rebondir surtout si la majorité des demandes se font pour la rentrée et non pour mi-octobre?! Peut être, toute pleine d'amertume, a t elle suspecté que vous ayez volontairement attendu pour la licencier, esperant qu'alors elle accepterait d'elle même d'être privée de préavis ou même de demissionner. Alors cette querelle ne l'aide pas à retrouver confiance, elle cherche réparation de l'affront de n'avoir pas été choisie pour être gardée.

Comme je l'ai un peu expliqué au début de ce message, nous n'avons pas perdu de temps à partir du moment où notre cofamille nous a notifié de sa place en crèche et nous avons fait le maximum pour retrouver une cofamille. Un de ces reproches actuel contre nous et justement de ne pas l'avoir licenciée tout de suite après avoir appris la nouvelle de la place en creche de l'autre famille. Mais comment pouvions nous savoir que nous n'allions cette fois-ci par réussir à retrouver d'autre cofamille ? J'étais personnellement sidéré par ce reproche mais c'est un détail.

Est ce que le deal qui pourrait contenter votre bourse et penser ses blessures ne serait pas tout simplement que vous acceptiez de la liberer dès septembre (puisque de toute façon vous reglez déjà l'autre AM j'imagine que vous pouvez employer ses services!) et en échange elle accepte que vous lui donniez son salaire échelonné comme si elle avait travaillé durant le préavis en lui donnant des chèques à encaisser fin septembre puis mi octobre?

Je pense ne pas avoir bien compris ce que vous proposez. Si il s'agit de payer en 2 fois plutôt qu'en une fois, le problème reste entier. Est-ce que vous pourriez developper ?

Et ce que souhaite cette AM c'est pas juste etre libérée dès septembre c'est aussi obtenir réparation de l'affront d'être licenciée alors qu'elle n'a rien fait pour meriter ce denouement

Mais nous n'avons rien fait non plus pour qu'elle mérite ce dénouement. Bien au contraire, nous avons trouvé à 2 reprises une nouvelle cofamille pour lui éviter ce dénouement à 2 reprises et nous avons fait tout notre possible pour retrouver une cofamille cette fois-ci

Propos qui n'engage que moi mais je commence honnêtement à me demander si c'est pas aussi un appat du gain qui la motive. Qui nous dit qu'elle n'a pas déjà retrouvé quelque chose pour septembre en cherchant les indémnités de notre côté en "bonus" ? Si je regarde les chiffres, elle aura conservé son salaire à 100% pendant les 2 ans et demi avec nous car nous avons retrouvé une cofamille à chaque fois pour poursuivre. Néanmoins elle aura bénéficié 2 fois d'indemnité de licenciement de la part des autres familles qui sont partis. Surtout par rapport à la famille avec son enfant gravement malade, elle a été grattée son indemnité jusqu'au bout alors qu'elle n'avait de toute manière aucune baisse de salaire puisque nous avions retrouvé une cofamille pour enchainer la garde. Probablement ce qui me dégoute le plus dans toute cette histoire.

Bon, je m'arrête là, je perds en zenitude
 
Et bien oui mais tout ceci est normal. C'était tout simplement son dû à chaque fois. Elle n'a volé personne ni abusé de personne.

Également, vous ne pouvez pas non plus lui reprocher de s'être éventuellement mise en quête d'un nouvel accueil. C'est tout de même son gagne pain. Il faut bien vivre.

Je crois comprendre que vous n'êtes bloqué en rien par un début de contrat avec votre nouvelle garde d'enfant dès septembre.

Donc j'avoue avoir du mal à comprendre où se situe le problème.

Je crois que c'est l'aspect financier qui vous pose problème.
Mais, à contrario, vous avez du mal à considérer que pour elle il en soit de même alors même qu'il s'agit de droits légaux concernant une salariée qui vous a donné satisfaction pendant de nombreux mois.
 
Bien évidemment que l'aspect financier est une partie du problème. Rajouter presque 4000 euros sur notre budget de garde n'est pas anodin pour nous. On parle pas ici de centaines d'euros mais de milliers ! Le second souci c'est d'en plus se faire invectiver, et de passer pour des arnaqueurs alors que nous avons fait le maximum. Bref, on tourne un peu en boucle. Comme mentionné par certaines dans cette discussion, il y a de toute façon un préavis qui est une période de travail. Tout le monde semble également d'accord pour dire qu'elle s'en prendra pas à la petite pour régler ses désaccords avec les parents
 
Bonjour,

du coup il y a une chose qui m'échappe : l'autre famille pouvant assumer seule la charge de la nounou pourquoi ne pas avoir fait démarrer votre collaboration seulement mi-octobre cela aurait évité de payer deux nounous pendant un mois et demi ?
 
Bonjour noounouc,

C'est justement ce que nous comptions faire, en théorie, il y a même pas de sujet. Sauf que pour la nounou c'est inadmissible, elle a besoin du mois de septembre pour chercher une nouvelle garde, nous sommes des parents indignes car notre fille ne va pas pouvoir faire son adaptation dès début septembre, qu'on cherche à l'arnaquer car elle a droit à ses indemnités de préavis puisqu'elle a bien travaillé, en 15 ans de métier elle n'a jamais vu des parents comme nous qui prennent pas en considération les nounous, qu'elle va nous assigner au prudhomme, qu'elle connait quelqu'un à un syndicat ... Je lui montre des captures d'écran de différents sites qui prouvent qu'un préavis doit être exécuté mais c'est qu'une capture d'écran sortie de son contexte, etc ... Impossible d'avoir une discussion rationnelle.

Bref, la situation dégénère. Pour n'importe quel autre type d'emploi, il n'y aurait pas eu de sujet, c'est la loi, point barre. Mais là, notre fille est dans l'équation.
 
et bien qu'elle y aille aux prud'hommes ! ils vont la remettre en place !
un préavis est une période de travail que ça lui plaise où pas c'est comme ça.

donc soit elle travaille et elle est payée soit elle refuse de travailler et elle n'est pas payé et pour le coup vous seriez peut être même en droit de lui demander de vous payer ce préavis car c'est un préjudice pour l'employeur que le salarié n'exécute pas son préavis !
 
OK je comprends mieux.
Il est à craindre qu'elle pense que vous n'ayez pas vraiment cherché à sauver son emploi et que vous ayez cherché à jouer la montre pour l’amener elle soit à démissionner soit à accepter de raccourcir le préavis.
Elle savait que vous étiez en recherche mais n'a pas pu elle même rechercher un nouvel emploi avant d'apprendre qu'il était certain qu'elle en aurait besoin or j'imagine que dans son metier c'est encore plus difficile à trouver une fois la rentrée scolaire passée, c'est ça?
Si vous souhaitez apaiser les tensions redites lui combien vous êtes désolé car vous auriez vraiment voulu ne pas imposer un changement d'AM à votre enfant et à vous même et que c'est la seule et unique raison pour laquelle vous n'avez pas voulu entamer cette procédure avant. Redites lui que la tractation pour determiner quelle AM garder ne vous a pas du tout permis de sauver son emploi car l'autre famille disposant de moyens plus important ils n'étaient pas du tout disposé à ce changement d'AM.
Redites encore tout ça calmement et avec sincérité car votre AM, déçue, triste et en colère n'a certainement pas vraiment entendu ce qui avait été dit la première fois.
Tensions apaisées ou non rien ne pourra l'obliger elle a accepter de ne pas être payée durant son préavis si ce n'est pas elle qui refuse de travailler, c'est la loi.
Tensions apaisée ou non rien ne pourrait vous obliger vous à accepter de la payer durant son préavis si ce n'est pas vous qui refusez de la laisser faire son travail.
Mais reconnaissons qu'il serait plus confortable pour tout le monde que ces tensions puissent s'apaiser, n'est ce pas?!
Et oui je serais d'avis de lui proposer si elle est d'accord de la dispenser de son préavis à partir de septembre en échange qu'elle accepte d'étaler le paiement de ce préavis sur 2 mois pour que ce soit moins compliqué pour vous mais encore faut il qu'elle vous fasse confiance donc en lui présentant 2 chèques à encaisser echelonnés et encore faut il que vous lui fassiez confiance pour qu'elle n'encaisse pas les 2 d'un coup (d'où l'importance de savoir apaiser les tensions!).
Sinon on s'en refère à la loi, vous restez sur votre position, elle fait son préavis que vous lui payez (normal) en limitant les échanges verbaux devant votre enfant au moins si la tensions reste présente et si elle tient elle à être libérez dès septembre elle ne se présente pas et vous ne lui devez pas son préavis.
Je ne connais pas cette AM mais je n'arrive pas à imaginer qu'une AM puisse s'en prendre à un enfant, encore moins par vengeance envers ses Parents. je pense très sincèrement que si vous aviez due avoir ce genre d'inquiétude grave la concernant vous l'auriez vu avant, depuis le début ou presque.

Et en effet l'indemnité de rupture n'augmente pas ses droits sociaux donc la doubler n'arrange pas la situation. Ce dont elle a besoin c'est d'avoir un salaire avec des cotisations versées sur ce salaire.
 
Je confirme bidulle un préavis est soit travaillé et payer soit si les 2 parties sont d'accord non travaillé ET non payé.
Il n'y a que dans un seul cas ou ce préavis est non travaillé ET payer, c'est en cas de défaut de paiement du salaire par l'employeur (se qui n'est pas votre cas)
 

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