Tant que le contrat est en cours la mensue est due.
Si la PE préfère se garder sa place chez toi au cas où le centre aéré ne convienne pas avant de décider de te donner sa lettre de rupture alors en attendant la mensue est due comme d'hab, que l'enfant vienne ou pas et ce jusqu'à la fin du préavis. Le préavis ne commençant qu'à la date de première présentation de la lettre officielle (RAR ou remise en main propre contre signature)
Je précise, j'insiste sur le fait que de t'avertir aimablement-orallement aujourd'hui de la possibilité de rupture pour aller au centre aéré ce n'est pas un préavis puisque tu ne peux pas dès demain t'engager avec une autre famille tant que tu n'as pas la confirmation OFFICIELLE de la rupture Et de sa date.
S'il ne veut pas risquer de payer "pour rien" trop longtemps il peut choisir d'officialiser tout de suite avec la lettre mais dans ce cas rien ne pourrait t'obliger à continuer de lui reserver la place au delà de la fin de ce préavis (et tu serais idiote de le faire!). Si changement d'avis après coup alors encore faudrait il qu'elle te convainc d'annuler la lettre ce que tu ne pourrais consentir qu'à condition de n'avoir pas déjà un autre engagement.
On ne peut pas demander le beurre, l'argent du beurre et le sourrir de la cremière.
Il eut été plus intelligent de tenter le centre aéré juste sur un ou 2 mercredis avant la fin de l'année scolaire à mon avis mais bon...
Qu'en est il de ton salaire au mois de juillet en l'absence de l'enfant qui serait au centre aéré, préavis ou non, la mensue est due puisqu'elle représente le lissage du paiement de tes heures d'accueil annuel. Seulement cette PE économisera les IE et IR, comme toujours.
Si fin de contrat il y a, à la fin du préavis, effectué ou non (mais payé) on procedera à une verification de la regule comme toujours.
C'est un enfant à particularité, la PMI a conseillé un suivi mais finallement les PE n'ont rien fait parce que "ca va mieux"... mouais... voilà une raison supplémentaire pour ne pas accepter de ne pas appliquer la loi qui te protège pourtant déjà si peu...