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Quand j'ai débuté mon médecin traitant (le seul de ma commune et donc bien souvent aussi celui de mes accueillis) refusait de signer un protocole pour les AM.
Face à l'insistance de ma PMI et notamment de ma puer à ce que nous ayons toutes un protocole pour chaque enfant je l'avais interrogé pour comprendre sa position.
C'était en fait assez simple : la température est un symptôme qui nous alerte que quelque chose se passe et sans avoir vu l'enfant il lui était impossible de savoir s'il s'agissait d'un cas où il fallait intervenir rapidement en donnant le traitement adéquat pour traiter la cause ou pas. Il refusait d'engager sa responsabilité en indiquant qu'en cas de fièvre il suffisait de donner à l'enfant du Doliprane pour le soigner retardant ainsi la prise en charge de l'enfant.

Des années plus tard sa mise en garde a permis par deux fois que des accueillies soient prises en charge suffisamment tôt lors d'une pyélonéphrite (j'ai contacté les parents lors de l'apparition de la fièvre et ils sont venus rechercher leur enfant et ont consulté dans la foulée). Les deux enfants ont du passer par la case hôpital et pour l'une d'entre elles l'hospitalisation a duré plusieurs jours mais cela a été pris à temps.

Bien sûr si l'enfant ne supporte pas bien la température ou s'il a très mal (otite, angine par exemple) en attendant la venue des parents (même simplement 1/2h ou 1h ça peut être très long dans ces conditions), avec leur accord, un protocole et une ordonnance je peux donner du Doliprane.
 

Pas anodin pour le foie si on ne respecte pas la dose/poids, l’intervalle entre chaque prise et la durée maximum de traitement. Tout cela est simplement indiqué sur l’emballage et je ne vois pas comment on pourrait se tromper.
j'ai toujours respecté le dosage du doli ainsi que l'intervalle
et pourtant maintenant a 43 ans et bien quand je prend le doliprane je suis obligée de le faire en mangeant et en croisant les doigts que mon corps supporte la prise du médoc car souvent ce n'est pas le cas et le doli me fait mal voir même vomir si je ne mange pas lors de la prise
 
Et oui et je me souviens aussi qu'il y a 25 ans la philo c'était "on a trop longtemps méprisé la douleur du bébé, c'est intolérable, dans le doute on donne du doli et si 20 mn plus tard il ne rale plus c'est qu'on avait raison de le donner" ce qui a conduit ma génération de Parent (dont je fais partie aussi!) à sauter sur le flacon.
J'ai même un jour eut un souci grave avec mon propre enfant fiévreux à qui j'ai donné de l'Advil (encore pire!) parce qu'à l'époque on nous disait d'alterner avec ça et qu'en plus l'anti inflammatoire commençait à soigner. Sauf que l'Advil l'a mis en hypothermie, il n'arrivait plus à ouvrir les yeux, quand j'ai appelé mon medecin je peux vous dire qu'il m'a dit de venir TOUT DE SUITE avec lui... c'était une grippe. Bref.
Aujourd'hui on sait que l'Advil est à proscrire chez l'enfant d'autant qu'on a découvert qu'il aggrave certaines maladie infantile.
Donc ton medecin @noounouc avait déjà raison à l'époque, bravo à lui.

Aussi, devant la difficulté à obtenir un RDV chez le Medecin de plus en plus pour régulièrement s'entendre dire "c'est juste un petit virus, donnez lui du doliprane et lavage de nez ça ira" oui malheureusement trop nombreux sont les Parents à vouloir zapper la case "consultation" car on pourrait finir par penser qu'elle est superflue, une perte de temps.

Alors je passe mon temps à redire que toutes ces fois où la consultation a permis de constater un autre problème comme l'otite par exemple qui si elle n'est pas bien soignée s’aggrave et entraîne une perte d'audition définitive (pour ne citer que celle ci) oui ça mérite de "prendre ce temps".
Le Parent qui souhaite donner un doliprane face à la fièvre mal tolérée ou la douleur de l'enfant EN ATTENDANT de se rendre chez le medecin admettons mais trop souvent la case Medecin saute.

Franchement je peux largement comprendre que le Parent en a marre d'avoir l'impresion d'y aller pour rien mais je leur raconte aussi ce drame affreux de ma voisine qui a perdu son bébé de 8 mois parce qu'elle hésitait à "encore" embetter le medecin "pour rien" et quand ça s'est agravé dans la nuit l'appel du 15 n'a pas suffit alors mieux vaut "pour rien", que "trop tard"...

Et donc si en moi même refusant de faire cette auto medication j'encourage le PE a consulter alors j'ai d'autant plus raison de maintenir cette posture.
 
@Griselda , je suis aussi de la génération Advil+Doliprane, c'était les préconisations du pédiatre alors on faisait confiance même si mon aîné en dessous de 39°6 jouait comme si de rien n'était.
C'est bien plus tard que j'ai appris les risques de l'Advil en cas de varicelle notamment et mis en garde mes propres employeurs contre son utilisation sans avis médical.
J'avais des collègues qui il y a 15 ans dégainaient Doliprane et Advil sans ordonnance :( en pensant bien faire.
 
Et oui c'est pour ça que j'en parle, parce qu'en effet il faut souvent du temps pour déconstruire une habitude, surtout pensant bien faire.

Je n'hesite pas à redire que moi aussi je me suis trompée, j'ai fait avec les connaissances du moment.
 
@Griselda et @noounouc, je ne suis que partiellement en accord, oui, le paracétamol ( doliprane) et l'ibuprofène ( advil) ce n'est pas anodin et comporte des "risques ". J'en ai également donné à mon fils mais l'advil j'ai rapidement arrêté car effectivement cela fait baisser la température mais trop vite justement et perso mon fils devenait tout rouge des pieds à la tête quand je lui en donnait pour alterner avec le paracétamol. Donc il en prend plus et je l'avais fait mettre en allergie sur son carnet de santé par le médecin traitant. L'ibuprofène est avant tout un anti inflammatoire mais même pour nous adultes j'évite d'en prendre vu tous les effets indésirables. Il est maintenant interdit d'en administrer en collectivité. Par contre, je suis plutôt de la team @mandrag _ or, mon rôle c'est aussi d'assurer le bien-être et le confort de l'enfant qui m'est confié et déjà les enfants ont atteint les presque 39°C et ils n'étaient vraiment pas bien. Bien sûr, j'applique les premières mesures : découvrir l'enfant, hydrater en donnant régulièrement de l'eau, vérifier que la t° de la pièce de vie où se trouve l'enfant est bonne ( 19°C - 20°C) mais à partir de 38°5 C, mon protocole c'est d'appeler les parents pour leur donner l'info sur l'état de santé de leur enfant (t°, symptômes que je peux observer) et à partir de 38°5 C, que je vais donner le doliprane à l'enfant même si j'ai déjà l'autorisation écrite parentale valide et un flacon que les parents me fournissent. Je fais très attention aux dates de validité que ce soit pour les ordonnances m'autorisant à donner du doliprane ( - de 6 mois pour enfant de plus de 6 mois) et le flacon une fois ouvert valable 6 mois, après je le jette et demande un nouveau flacon. J'assure le confort de l'enfant et en échangeant avec les parents, une consultation médicale a toujours suivi et je juge si il est préférable que le parent vienne chercher immédiatement son enfant ou si son état permet de poursuivre l'accueil, ceci en accord avec le parent. Il ne faut pas tout diaboliser, le paracétamol est un antipyrétique permettant de faire baisser une fièvre élevée et de soulager un état où clairement on est pas bien, lorsque j'ai + de 38°5 C, je ne suis pas bien et je prends du doliprane. En crèche, le protocole est le même sauf que c'est sous la responsabilité de la directrice infirmière puéricultrice mais c'est bien l'agent qui donne et en tant qu'ass mat, le décret nous autorise à le faire et de plus, après renseignement pris auprès de ma pmi, c'est la conduite à tenir du moment que c'est consigné dans le registre de médicaments et de soins que je tiens consciencieusement. Voilà, cela continuera à faire débat mais chacun en son âme et conscience...
 
Le decret nous autorise à accepter d'endosser la responsabilité de donner des médicament avec ordonnance (et pas un protocole "au cas ou") + autorisation du PE.
Une ordonnance qui est pour le cas présent, c'est ce qui protège de l'automédication.
En crèche l'infirmière qui EST personnel medical assure qu'on se trouve bien dans un cas où on peut le faire. C'est donc sous sa responsabilité pro.
 
Mon problème n'est pas l'administration d'un médicament (paracétamol ou autre) mais d'administrer du paracétamol sans que l'enfant ait vu au préalable le médecin.
Je ne suis pas médecin, donc quand un enfant a de la fièvre je ne suis pas apte à dire si c'est juste un petit virus ou si c'est plus grave et j'ai donc besoin de l'avis d'un professionnel sur la conduite à tenir.
Mes PE sont toujours venus rechercher leur enfant lorsqu'il avait de la fièvre pour qu'il soit vu par un médecin, cela fait partie de mon projet d'accueil.
Il m'est arrivé très exceptionnellement d'administrer du Doliprane en attendant l'arrivée des parents à leur demande et en accord avec le protocole et l'ordonnance du médecin. Par contre je ne vais pas en donner au long cours pour un "c'est les dents" qui au final pourrait être une pathologie bien plus grave.
 
Mais en aucun cas, je ne donne de mon propre chef si je n’ai pas d'ordonnance et d’autorisation parentale . Je ne fais aucune automédication ni d’exercice illégal de la médecine. J’assure le bien-être de l’enfant.
 
Alors de mon point de vue, le Doliprane n'est pas toujours nécessaire. Des enfants gèrent très bien leur température corporelle en cas de fièvre et d'autres pas du tout. Et la température est aussi souvent en adéquation avec ce qu'ils ont. Moi quand je vois qu'un enfant est fiévreux, par exemple 38,3.....je préviens les parents et donne la température de l'enfant, je dis que je découvre l'enfant et lui donne à boire de l'eau .....je surveille sa température tous les quarts d'heure pour voir l'évolution, si celle ci s'infléchit et bien je continue comme cela. Si la température continue de monter malgré qu'on a découvert l'enfant et hydraté, je préviens de nouveau les parents qui décident si une dose de Doliprane est nécessaire ou non, notamment quand la température dépasse les 39.
Si on arrive aux abords de la sieste et que l'enfant a tendance à monter en température, il serait à mon sens plus prudent de lui donner une dose de Doliprane qui peut éviter que la température monte en flèche, mais encore une fois c'est le parent qui décide. Mais ce qui est sûre c'est qu'un parent qui me dit donner du Doliprane sans que j'ai pu voir si la fièvre est montante ou pas, je ne donne pas de suite. Je préviens le parent que je surveille la température et en fonction de comment est l'enfant et de si la température est montante, il pourra decider d'en donner.
Mon fils aîné avec 40 de fièvre, en couche , jouait comme si de rien n'était, il supportait extrêmement bien la fièvre.
Mon deuxième fils , a 39 , était au bout de sa vie et commençait à trembloter ce qui nous faisait penser à un début de convulsions et il ne gerait plus ses mouvements, tenir un verre d'eau était compliqué. Donc tous les enfants sont différents....il faut se laisser le temps de voir comment l'enfant supporte la fièvre et ne pas sauter sur la bouteille de Doliprane car clairement pas toujours nécessaire.
 
Bien sûr que l'on doit veiller au confort.
Mais, voyons la réalité.
Dans les structures, epadh petite enfance, lorsqu'un patient à de la température les aides soignantes ne sont pas habilitées à donner des médicaments.
Seules les infirmières le peuvent après directives du médecin.
Nous on nous fait croire que l'on peut le faire...mais avec quelles compétences ?
Aucune sauf si vous êtes infirmière.
 
Nous ne sommes pas en Ehpad et ne sommes pas aides soignant•e•s mais assistant•e•s maternel•le•s tout à fait autorisé•e•s à administrer des médicaments de soin OU de confort dans des conditions bien définies et avec un protocole à respecter. Donc pour moi refuser c’est quand même refuser de faire une partie de son job. Chacun•e le verra comme elle ou il veut.
 
Tout est question d'observation de l'enfant, que nous connaissons à minima, donc si l'enfant ne supporte pas bien les 38.5°, en crèche familiale, nous donnons du Doliprane après accord de l'infirmière et en respectant le protocole en notre possession.
Sans oublier de prévenir les parents, qui ne sont jamais très pressés de venir chercher le loulou......nous galerons pour que l'enfant consulte !! 🤬
 
Justement @mandrag_or nous n'avons pas la formation médicale sur ce sujet.
Ce ne sont pas les 2 ou 3 fiches descriptives de maladie potentielles qui nous donnent ces compétences.
Les aides soignantes qui elles ont les formations ne le peuvent pas.
N'est ce pas absurde ?
 
Il serait intéressant de citer tes sources stp alors. Parceque moi je n’ai pas lu cela dans le dernier décret justement.

En tous cas, j’ai rien vu sur ce bon à rien de Doliprane ;-)
Il suffit de lire l'ordonnance de maintenir 2021 et le décret de décembre 2021 relatifs à notre métier.

Le Doliprane est un médicament, il ne faut pas pousser non plus, les textes légaux ne vont pas détailler chaque molécule.

En intersyndicale, il a souvent été évoqué le fait que de nombreux enfants nécessitant un traitement au quotidien, ne sont pas égaux face au mode de garde.
L'ordonnance et le décret permet d'assouplir la législation concernant l'administration de médicaments .

Encore une fois, une assmat n'est ni garde malade ni infirmière.
En cas de problème, sa responsabilité sera impliquée, plus encore si le traitement administré pouvait l'être par les parents.
Ce qui serait pénalement différent si l'enfant bénéficie d'un PAI puisque l'assmat aura reçu l'aval de la pmi.
 
Nous ne sommes pas en Ehpad et ne sommes pas aides soignant•e•s mais assistant•e•s maternel•le•s tout à fait autorisé•e•s à administrer des médicaments de soin OU de confort dans des conditions bien définies et avec un protocole à respecter. Donc pour moi refuser c’est quand même refuser de faire une partie de son job. Chacun•e le verra comme elle ou il veut.
Les textes précités précisent que nous pouvons administrer un traitement du moment que l'ordonnance établie par le médecin ne précise pas ma nécessité d'un auxiliaire médical.

Mais en aucun cas de faire de l'automédication !

Donc non, il faut que l'enfant ait vu le médecin et que celui-ci rédige une ordonnance et ce même pour du Doliprane.

En toute logique, un enfant qui fait de la température doit être récupérer par son par son parent si celui-ci ne l'a supporte pas pour être vu par un médecin.

Administrer un médicament sans ordonnance suite à la visite chez un médecin, c’est de l'automédication et c'est illégal.
Nous ne sommes pas habilité à émettre un diagnostic et encore moins à délivrer de nous même un traitement
 
Les textes précités précisent que nous pouvons administrer un traitement du moment que l'ordonnance établie par le médecin ne précise pas ma nécessité d'un auxiliaire médical.

Mais en aucun cas de faire de l'automédication !

Donc non, il faut que l'enfant ait vu le médecin et que celui-ci rédige une ordonnance et ce même pour du Doliprane.

En toute logique, un enfant qui fait de la température doit être récupérer par son par son parent si celui-ci ne l'a supporte pas pour être vu par un médecin.

Administrer un médicament sans ordonnance suite à la visite chez un médecin, c’est de l'automédication et c'est illégal.
Nous ne sommes pas habilité à émettre un diagnostic et encore moins à délivrer de nous même un traitement
Propos complètement hors sujet et diffamatoire. Jamais personne n’a dit ici (et surtout pas moi que tu cites) qu’il fallait faire de l’automédication.
 
Comme l'a précisé Griselda, une ordonnance rédigé pour l'instant T nous protège de ce que l'on appelle l'automédication.

La différence est là : à moins d'avoir un écrit d'un parent médecin, donner du paracetamol ou tout autre médicament sans une ordonnance rédigée pour un traitement actuel au moment M, c’est de l'automédication et en cas de problème, ce sera l'assmat qui sera tenue pour responsable.

Même si les parents ont l'honnêteté de préciser que ce sont eux qui ont donner cet ordre, la responsabilité de l'assmat est indéniable et pénalement responsable.

Peu de parents sont médecins, c’est de notre responsabilité de ne pas accepter des directives qui sont hors de notre champs de compétence.

De mémoire, j'ai eu cette année 2 cas d'assmats suspendues puis en perte d'agrément pour avoir administrer du paracetamol. Pour l'une, le papa n'avait pas mentionné qu'il en avait donné une dose avant d'arriver. L'assmat lui en a donné une dose avec l'accord de la maman et l'enfant avait dû partir avec
le 15 suite à un malaise.

Il a été reproché à l'assmat d'avoir usurpé la qualité de médecin d'avoir administrer un traitement sur demande des parents sans avis médical.
 

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