liline17
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voici ce que je viens de lui écrire:
bonjour madame Borne,
Je suis assistante maternelle, j'ai 55 ans, j'accueille le plus souvent 4 enfants de moins de 3 ans, je vous écris à propos de la reconnaissance de la pénibilité du travail, permettant de partir plus tôt en retraite.
Je soulève plusieurs fois par heure, des enfants pesant en moyen une douzaine de kilos et qui gigotent, pour leur éviter des accidents, je dois être très vive et réactive, me pencher très souvent, ranger les nombreux jouets au sol et supporter une charge administrative très complexe et pesante.
Les nouvelles habitudes éducatives, assez souvent mal comprises par nos employeurs, ainsi que la présence trop importante des écrans, rendent les enfants instables et nerveux.
Certains employeurs n'hésitent pas à nous menacer quand ils n'ont plus besoin de nous et ne veulent pas nous payer nos derniers salaires.
En cas d'impayé, si nous démissionnons, nous perdons nos droits au chômage.
Après plus de 20 ans d'activité, la fatigue, nerveuse et physique se fait sentir, je ne me sent pas capable d'exercer jusqu'à 65 ans.
De nombreuses assistantes maternelles ont changé de voie, et les jeunes ne veulent plus faire ce métier, voyant leurs ainées usées par ce travail.
Aidez nous à rendre ce beau métier attractif, en commençant par exemple à reconnaitre la pénibilité de notre travail.
cordialement, Une assistante maternelle qui aime encore sa profession
bonjour madame Borne,
Je suis assistante maternelle, j'ai 55 ans, j'accueille le plus souvent 4 enfants de moins de 3 ans, je vous écris à propos de la reconnaissance de la pénibilité du travail, permettant de partir plus tôt en retraite.
Je soulève plusieurs fois par heure, des enfants pesant en moyen une douzaine de kilos et qui gigotent, pour leur éviter des accidents, je dois être très vive et réactive, me pencher très souvent, ranger les nombreux jouets au sol et supporter une charge administrative très complexe et pesante.
Les nouvelles habitudes éducatives, assez souvent mal comprises par nos employeurs, ainsi que la présence trop importante des écrans, rendent les enfants instables et nerveux.
Certains employeurs n'hésitent pas à nous menacer quand ils n'ont plus besoin de nous et ne veulent pas nous payer nos derniers salaires.
En cas d'impayé, si nous démissionnons, nous perdons nos droits au chômage.
Après plus de 20 ans d'activité, la fatigue, nerveuse et physique se fait sentir, je ne me sent pas capable d'exercer jusqu'à 65 ans.
De nombreuses assistantes maternelles ont changé de voie, et les jeunes ne veulent plus faire ce métier, voyant leurs ainées usées par ce travail.
Aidez nous à rendre ce beau métier attractif, en commençant par exemple à reconnaitre la pénibilité de notre travail.
cordialement, Une assistante maternelle qui aime encore sa profession
