Prénom et diminutif

Mon fils a un prénom qui ouvre facilement à surnom. Comme Alexandre.
J'ai repris une fois 2-3 personnes, c'est tout.

À la crèche il était copain avec un enfant qui avait le diminutif. Par exemple Alex et Alexandre.
Du coup dès qu'il a su parler il taclait "non je suis pas Alex je suis Alexandre !" C'était trop drôle 😁

Au final quelqu'un lui a donné un autre surnom, comme "Land" si on veux garder l'exemple d'Alexandre et ça ne me pose aucun problème.
Au final ce que je ne voulais pas c'est qu'il ait un autre prénom, Alex existant pour lui même.
 
@flonounou ne te mets pas la rate au court bouillon pour si peu, tu ne l'as pas appelé "mon crapaud" ou "mon gros" il me semble, non? Donc rien qui le dénigre.

J'avoue que ces directives du genre "pas de mon..." ou "pas de diminutif"... ça me fait penser aux directives il y a des années de ne pas s'attacher aux enfants, dans quelques années le discours aura peut-être changé et on estimera que certains petits mots affectueux aident au contraire l'enfant à construire le lien avec la personne qui prend soin de lui et l'aident dans son estime de soi.

Dans ton cas c'est un petit diminutif qui est venu naturellement de sa copine, cela raconte aussi la complicité qui s'instaure entre vous tous.

Bonjour Noounouc,

Tu as tout dit et tout résumé et j’ai l’impression que tu lis dans ma pensée.

Je rajouterai juste (avis très personnel qui n’engage que moi), que j’ai bien peur qu’un jour, que l’EXCÈS de tous ces courants de pensée venant de l’étranger genre «WOKISME » ne nous tombent pas dessus dans la petite enfance où nous deviendront aussi les «surveillants» de la pensée intérieure des enfants, pour dénoncer de manière intransigeante par exemple les petits surnoms (venant d’eux-mêmes et non de nous), qui au contraire peuvent créer un lien d’attachement entre eux!

Un exemple pour résumer mon charabia:
Quelques entreprises (pas encore en France) ont imposé à leurs salariés de dire bonjour tout court et est puni celui qui dira: «bonjour madame ou bonjour monsieur»
Donc comme ces courants de pensées, nous n’allons pas interdire aux enfants de s’attribuer des surnoms ou des diminutifs. Notre job s’arrête à mon avis aux besoins et du bien-être de l’enfant.

(Flonounou, tant que ce n’est pas toi qui a imposé ce diminutif, tu expliques aux parents que c’est entre eux les enfants et que tu ne peux pas les empêcher mais que toi, l’enfant a un prénom et tu l’appelleras par ce Prénom, point).

Je respecterai toujours la loi mais, le bon sens qui ne sera pas inscrit dans la loi sera toujours d’actualité dans ma vie et professionnelle et privée. Ce n’est que mon avis personnel.
Bonne journée

NB Je commence exceptionnellement à 11h aujourd’hui)
 
Bonjour @Jeanine1 , oui il y a avant tout le bon sens et pas ce diktat de courants de pensée qui nous disent déjà comment on doit penser et pas seulement dans le domaine de la petite enfance. Je trouve que cela est déjà bien installé en France et si tu te démarques parce que tu penses que c'est un non-sens, tu passes souvent pour une dangereuse anarchiste!
Bien sûr, certains courants de pensée ( assez anciens que j'ai étudié en formation EJE entre autres " nos chers pédagogues ") sont doués de sens et résonnent pour ajuster notre posture professionnelle mais cela tend à disparaître ou est déformé par des gens qui l'arrangent à leur sauce.
 
Pour moi il est hors de question d'empecher la copine d'apeler son copain comme elle le veut, d'ailleurs quand les enfants vont à l'école ils se trouvent des surnoms aussi et les Parents ne pourront rien n'y faire.
Mais oui perso je m'astreins à employer le vrai prénom de l'enfant, tout comme il serait étrange qu'un enseignant donne des diminutifs à ses élèves, même quand il les apprecie beaucoup.
La différence entre un enseignant et moi c'est que je m'autorise à distribuer tous les calins que les enfants veulent... et encore que les enseignants aussi peuvent le faire, surtout quand ils ont des élèves de maternelle...
 
Ça me rappelle un prof de français au collège qui distribuait des durnoms en fonction du physique des élèves, par exemple ma meilleure amie, qui avait les cheveux longs, il l'appelait Sheila ...
 
Ah!
Je ne suis pas certaine qu'aujourd'hui on validerait qu'un prof donne un surnom...
 
Bonjour,

Zéro drame pour moi, très sincèrement, si je pense à ma fille qui a un prénom long, plusieurs de nos proches l'appellent par un diminutif (qui au final a quasiment le même nombre de syllabe), hé bien.... Comment vous dire... Je m'en fiche autant que de ma première chemise et elle aussi.

Sauf bien sûr si elle disait qu'elle en a marre de ce diminutif, ou que dans ce diminutif il y a un mot qui met mal à l'aise par exemple "caca" pour Camille. Bref.

J'étais en sortie scolaire avec sa classe justement récemment et les élèves au prénom composé se font appeler par le premier prénom qui compose leur prénom, tous les élèves les appellent comme ça, et j'admets que comme on devait faire un escape game il y avait un temps imparti, j'étais pressée donc je lui ai dit "ça ne te gêne pas si je t'appelle" en ne disant que le premier prénom et elle m'a répondu que pas de problème, tout le monde l'appelle comme ça.

Bien sûr une fois le jeu fini je l'ai de nouveau appelé par son prénom composé et puis voilà. Personne n'a été traumatisé ni incertain de son identité.


Les parents n'auront pas le contrôle sur tout. Un jour leur enfant va aller à l'école, et ils ne pourront plus prendre individuellement chaque enfant.

Et c'est vraiment prendre son enfant pour un demeuré pour penser que si on l'appelle "Juju" tandis qu'il s'appelle Julien, il va penser qu'il s'appelle Juju. Il répondra à tous les petits noms qu'on lui donnera. Sinon certains penseraient qu'ils s'appellent "Ma puce" ou "mon chou".

Et alors empêcher la petite camarade qui apprend à parler, de le prononcer comme elle le PEUT. Ça devient carrément un gag.

Sans compter que parfois un diminutif est en fait plus long, Camillette pour Camille par exemple.

Penser surtout que le plus important c'est qu'on appelle notre enfant. Qu'il existe pour les autres. Surnom, petit nom mignon, prénom officiel. Croyez-moi que certains enfants ne sont jamais nommés. Ignorés. C'est sûrement ça le plus difficile pour moi.

Bien sûr je mets de côté les surnoms péjoratifs qui construisent Une image négative : ma bouboule, mon cochon, ma chieuse, le monstre etc.
 
""si on l'appelle "Juju" tandis qu'il s'appelle Julien,""

😂🤣
Un de mes fils s'appelle Julien et quand il est né j'ai eu la hantise qu'on l'appelle Juju.
Désolée pour les Juju mais je trouvais ça moche.
J'ai demandé à toute la famille et amis de ne pas l'appeller comme cela. Et ils ont respecté.
Quand il a eu 1 an (ohlala il y a 30 ans), j'ai eu ma 1ère accueillie qui avait le même âge que lui et qui quelque temps plus tard, je vous le donne en mille, l'a appelé d'abord Juu puis Juju.
Je ne lui en ai bien sûr pas voulu LOL mais chaque fois que je parlais de mon fils, je disais Julien et à 2 ans, elle l'appelait Julien.

Et aujourd'hui sa copine l'appelle Juju 😂🤣
 
ici mes filles s'appellent Délinda et Alexia à la base je voulais appeler ma grande lily mon mari ayant refusé car pour lui c'était un surnom et non un prénom
du coup quand elle était petite on l'avait surnommée lily c'était sans compter ma dernière qui quand elle a commencé a parler appelait sa soeur dada :ROFLMAO: bon ben devinez quoi.. a la maison pour mon aînée c'est dada au collège toutes ses copines l'appellent dédé
pour ma dernière ben son surnom c'est Alex (l'ironie c'est qu'un de mes frères s'appelle Alex)

bref comme les collègues respectez la demande des pe en appelant leur enfant par son prénom et laissez la copine faire comme elle veut ;) pas de stress y a plus grave
 

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