Griselda
🌟🌟🌟🌟🌟
- Inscrit
- 5 Juillet 2022
- Messages
- 12 780
Le soucis pour nous les AM c'est que nous ne sommes jamais mis au courant des suites d'une alerte ce qui donne l'impression que la PMI et les juges ne font rien. Légalement, la PMI n'a pas le droit de nous tenir informée.
Or, ils ne risquent pas de faire quoi que ce soit s'ils ne sont pas alertés.
Bien sur qu'on fait au mieux pour les enfants mais comme nous ne serons pas toujours là pour absorber les manquements (s'il y a) cela retarde la prise en charge que de ne rien dire et de faire à la place des PE. Quand un enfant avec carence d'hygiène et/ou éducative arrive à l'école il faudra encore attendre un certain temps avant que cette dernière ne fasse remonter l'info' de ce qu'elle observe, la mesure du problème minimisée par le fait que l'école est la 1ere à en dire quelque chose. Voilà pourquoi il est important et utile (plus qu'on ne le croit) de faire remonter l'info car la prise en charge sera d'autant plus réactive que l'alerte ne sera pas la première pour cet enfant, cette famille...
J'ai en tête une histoire d'une collègue qui prenait en charge un enfant, plus qu'elle ne devait (pour son bien), le rendant particulièrement soigné et propre. La PMI était déjà sur le quivive pour cet enfant mais n'avait alors pas de moyens de savoir ce qui se passait vraiment. L'AM pensait aussi œuvrer pour le bien de cette famille jugeant qu'elle avait affaire à une "bonne Maman", qui aimait son enfant. Un jour où ma collègue, inquiète s'est rendue chez la PE, a trouvé un lieux infâme: il était nettoyé qd elle savait que la PMI allait venir uniquement. Ma collègue a alerté de ce qu'elle avait découvert, en vain dans un premier temps. Elle a fini par trouvé le moyen d'y retourner et prendre des photos, ce n'est qu'alors qu'une réaction a eut lieux... sans le vouloir l'AM avait couvert ce qui se passait retardant de plusieurs années la prise en charge du dossier. Aujourd'hui l'enfant est devenu adulte mais malheureusement se souviens très bien de ses premières années avec son Parent qui certes l'aimait sans aucun doute mais lui a fait vivre des choses inadmissibles... En écoutant cette histoire réelle et concrète j'ai pu mesurer l'importance de faire remonter l'info car aujourd'hui ma collègue vit mal l'idée qu'elle a sans aucun doute une part de responsabilité dans le mal être de ce jeune homme, que les choses auraient pu être un peu différentes... peut être...
Je sais très bien que nous rechignons à alerter la PMI car nous avons peur d'être responsable de conséquences tel qu'un retrait d'enfant, mais aussi parce que nous n'avons que trop peu de relation de collaboration mais plutôt de contrôle. Je pense que la PMI gagnerait à travailler ses relations avec nous (si on en leur donnait les moyens, le temps...), cultiver le main dans la main car nous sommes sur le terrain et elles auraient beaucoup à nous apporter. Pour autant l'enfant mérite que nous passions par dessus nos propres barrières: nous nous interrogeons au sujet d'un enfant, nous demandons conseil à la PMI ainsi nous pouvons avoir de l'aide ET la PMI peut ouvrir un dossier et noter que cette famille à soulevé question chez son AM, cela crée un précédent.
Or, ils ne risquent pas de faire quoi que ce soit s'ils ne sont pas alertés.
Bien sur qu'on fait au mieux pour les enfants mais comme nous ne serons pas toujours là pour absorber les manquements (s'il y a) cela retarde la prise en charge que de ne rien dire et de faire à la place des PE. Quand un enfant avec carence d'hygiène et/ou éducative arrive à l'école il faudra encore attendre un certain temps avant que cette dernière ne fasse remonter l'info' de ce qu'elle observe, la mesure du problème minimisée par le fait que l'école est la 1ere à en dire quelque chose. Voilà pourquoi il est important et utile (plus qu'on ne le croit) de faire remonter l'info car la prise en charge sera d'autant plus réactive que l'alerte ne sera pas la première pour cet enfant, cette famille...
J'ai en tête une histoire d'une collègue qui prenait en charge un enfant, plus qu'elle ne devait (pour son bien), le rendant particulièrement soigné et propre. La PMI était déjà sur le quivive pour cet enfant mais n'avait alors pas de moyens de savoir ce qui se passait vraiment. L'AM pensait aussi œuvrer pour le bien de cette famille jugeant qu'elle avait affaire à une "bonne Maman", qui aimait son enfant. Un jour où ma collègue, inquiète s'est rendue chez la PE, a trouvé un lieux infâme: il était nettoyé qd elle savait que la PMI allait venir uniquement. Ma collègue a alerté de ce qu'elle avait découvert, en vain dans un premier temps. Elle a fini par trouvé le moyen d'y retourner et prendre des photos, ce n'est qu'alors qu'une réaction a eut lieux... sans le vouloir l'AM avait couvert ce qui se passait retardant de plusieurs années la prise en charge du dossier. Aujourd'hui l'enfant est devenu adulte mais malheureusement se souviens très bien de ses premières années avec son Parent qui certes l'aimait sans aucun doute mais lui a fait vivre des choses inadmissibles... En écoutant cette histoire réelle et concrète j'ai pu mesurer l'importance de faire remonter l'info car aujourd'hui ma collègue vit mal l'idée qu'elle a sans aucun doute une part de responsabilité dans le mal être de ce jeune homme, que les choses auraient pu être un peu différentes... peut être...
Je sais très bien que nous rechignons à alerter la PMI car nous avons peur d'être responsable de conséquences tel qu'un retrait d'enfant, mais aussi parce que nous n'avons que trop peu de relation de collaboration mais plutôt de contrôle. Je pense que la PMI gagnerait à travailler ses relations avec nous (si on en leur donnait les moyens, le temps...), cultiver le main dans la main car nous sommes sur le terrain et elles auraient beaucoup à nous apporter. Pour autant l'enfant mérite que nous passions par dessus nos propres barrières: nous nous interrogeons au sujet d'un enfant, nous demandons conseil à la PMI ainsi nous pouvons avoir de l'aide ET la PMI peut ouvrir un dossier et noter que cette famille à soulevé question chez son AM, cela crée un précédent.