Mal vieillir

@Marine35 nous avons retrouvé des médicaments de 1993, année de naissance de ma sœur 🤣. On était tellement à bout que nous avons transformé le tri, avec mes sœurs, en concours de la date la plus ancienne ou de l'objet le plus mal rangé ou le plus cassé....
 
@Catie6432 pour mes parents cela aurait été inenvisageable de vendre et d'habiter ailleurs, pour ma mère c'est la prison qu'elle s'était construite et pour mon père c'est la maison dans laquelle il est né... Sans compter un partage des biens et des terrains hasardeux car anciennes générations à la campagne, on ne bouge pas, on préfère tout laisser pourrir.... C'est la campagne
Moi je sais que je veux tout vendre le moment venu, ou renoncer à l'héritage, mais des positions différentes vont se confronter.
 
@Catie6432 vendre une maison devenue insalubre dans la cuisine, la chambre, les WC et toute défraîchie dans les autres pièces c'est quasiment impossible. Elle ne vaut pas grand chose et le marché immobilier est très tendu. Ma mère à l'ephad et mon père n'aura plus de toit ni de quoi vivre. Je les ai toujours entendu se plaindre de l'environnement, des voisins, du quartier et regretter cet achat de terrain constructible dans ce lotissement mais ils n'en sont jamais partis. Ok ma grand mère habitait la commune et au fil des années s'est rapprochée encore plus géographiquement ( elle est décédée depuis) et ma tante habite en face mais bon elle invite ma mère à boire un café et discuter qu'occasionnellement. Ils ne sont pas prêts de bouger, ma sœur a conseillé à ma mère de vendre et déménager pour un logement plus petit et adapté ( ma mère ne se lave plus car la SDB est à l'étage) mais elle se trouve des excuses comme ce qu'elle va faire de ses meubles. En fait il n'y a que dans le salon que les meubles sont pas trop mal, bien entretenus en plus car pas question qu'ils soient abîmés par le soleil donc on ferme tout, on recouvre de nappes sales ( les chaises sont crasseuses par contre).
 
@No49 plusieurs tris ont été faits aussi avec les médicaments, y'en a un stock, beaucoup de boîtes de paracétamol. Ici aussi c'est quasiment la même mentalité, pas question de bouger, de changer les habitudes. J'ai toujours connu une vie ennuyeuse et routinière avec eux et ma mère n'a jamais été très hygiénique et bordélique, je me faisais engueuler quand je prenais une douche et quand ma chambre n'était pas rangée
 
Bonjour,

L'entrée en Ephad n'est pas si simple.
Le dossier de la personne passe en commission et suivant la pathologie, on nous donne une liste d'établissement. Il faut les contacter et si c'est OK, il peut y avoir une liste d'attente. Ce fut le cas de ma belle mère.
Au départ, mon beau-père s'occupait d'elle mais arrivé à un moment donné, il faut se rendre à l'évidence que ce n'est plus possible.
Elle a été placée en octobre 2022.
La mise sous tutelle, c'est le parcours du combattant, il manque toujours des papiers, ou bien les rendez-vous avec le juge des tutelles sont annulés au dernier moment ce qui gêne énormément les enfants qui habitent au loin (un à plus de 300 kms, un autre à plus de 450 kms et un autre à plus de 550 kms).
Mes beaux-parents n'ont jamais voulu déménager car ils avaient leurs habitudes.
Mon beau-père a été aussi placé dans la même maison de retraite, son état s'est dégradé rapidement.
Malheureusement, elle est décédée en juillet dernier et mon beau-père en novembre dernier.
Le deuil est très difficile car nous nous sentons coupable de n'avoir pas été aussi présent dans les derniers temps avec eux.
@Marine35 , je vous conseille de commencer le dossier pour un éventuel placement pour votre maman. Je sais c'est très long mais il vaut mieux le faire au plutôt.
Bon courage à vous dans cette sacrée épreuve.
 
@Catie6432 vendre une maison devenue insalubre dans la cuisine, la chambre, les WC et toute défraîchie dans les autres pièces c'est quasiment impossible. Elle ne vaut pas grand chose et le marché immobilier est très tendu. Ma mère à l'ephad et mon père n'aura plus de toit ni de quoi vivre.
N'as tu pas envisagé un viager ?
 
@B29 j'avais déjà fait une demande en Ephad suite à une hospitalisation en neurologie y'a 2 ans je crois. Déjà j'ai eu du mal à obtenir tous les documents pour le dossier avec mon père. Le nombre de places étaient encore plus limité car y'avait un diagnostic d'Alzheimer mais au final elle n'est pas atteinte de cette maladie. Mes tantes m'avaient demandé de faire la demande au plus près pour les visites mais bon elles ne sont pas très présentes voir pas du tout, même ma marraine a renoncé. Pour ma grand mère ça avait été plutôt rapide dans le même établissement mais c'était "seulement" une perte d'autonomie dû à l'âge bien avancé. La demande de tutelle j'ai téléchargé le CERFA et effectivement ça me semble bien fastidieux. Déjà je vais avoir des difficultés avec mon père pour obtenir les justificatifs demandés. Pourtant il est organisé mais il va encore mettre beaucoup de mauvaise volonté. Il a besoin d'aide mais ne fait pas ce qu'il faut
 
@ANNICK44 oui j'ai pensé au Viager et j'en ai parlé à mon père comme solution. Il n'a pas dit non mais il ne dira pas oui pour autant si ça devait se concrétiser
 
Tout dépend de notre département, j'ai aussi vécu de mettre ma mère en hepad, ce n'est pas simple mais faisable, mon père s'est laissé mourir pour ne pas y aller. Elle était inscrite dans plusieurs, le tarif nest pas de 2500 € pour tous les établissements, là aussi il ne faut pas écouter les "on dit" mais se renseigner par soit même, les aides ne sont pas assimilé au fait d'être propriétaire ou pas. Quand à la tutelle oui il y a de l'administratif mais quel soulagement, demander là aussi, soit même un rdv au tribunal pour avoir les bons renseignements.

Il est normal de demander mais comme nous avons chacune/chacun notre vécu il y aura autant de réponse qui ne correspondent pas à ce dont toi tu as besoin. Je te souhaite beaucoup de courage c'est une periode de notre vie qui n'est pas simple. On devient parent on s'occupe de nos enfants et on devient grand enfant pour s'occer de nos parents, ce qui se fait naturellement dans un sens est beaucoup plus compliqué dans l'autre.
 
En fait j'en ai marre d'essayer de trouver des solutions car c'est chou blanc à chaque fois. Peut être que je ne m'investis pas assez
Ne culpabilisez pas , vous n’y êtes pour rien et je pense que bien au contraire vous vous investissez trop.
J’étais comme vous avec mon père, j’ai tout essayé pour le sortir de l’alcool , il a acceptait les 3 cures de désintoxication mais la volonté n’y été pas donc il replongé à chaque fois. Vous ne pourrez rien faire de plus si votre maman ne le veut pas .
La seule chose qui a sorti mon père de l’alcool il y a 2 ans c’est son cancer de l’œsophage car il était sous sonde gastrique et a par l’eau rien ne passait par la bouche
 
@sisi79 je me suis renseignée sur les tarifs dans ma région et ça tourne autour de 2500€ pour une place en Ephad. Ma grand mère ça tournait autour des 2000€ et elle payait le montant de sa poche avec sa retraite, la pension de mari décédé et ses économies ( il restait de l'argent à son décès réparti entre ses nombreux enfants ou petits enfants en cas de décès du parent). De toute façon il faut bouger et faire quelque chose. La demande de mise sous tutelle ça risque d'être sacrément compliqué, déjà j'imagine que le tribunal compétent va être à plus de 50km
 
Oui.
Il faut bouger.
Pour le bien de tous et en premier celui de vos parents.
Ce n’est pas simple.
Cela prendra du temps.
Certes.
Mais la situation actuelle ne peut satisfaire personne et n’est ni souhaitable, ni tenable.
 
Je n'ai lu jusqu'ici que ton premier post qui me bouleverse.
Sache que je compati à cette immense difficulté que tu rencontres ici ainsi que ton Papa avec les difficultés de ta Maman.

Qui de l’œuf ou la poule est apparu en premier?
Est ce un alzeimer qui provoque, envenime une depression, qu'elle a cru "soigner" (étouffer) avec l'alcool?
Est ce que l'alcool pour tenter d’étouffer cette depression a provoquer une démence, un alzeimer?
Mais le point convergent est bel et bien l'addiction à l'alcool qui peut arriver à n'importe quel âge.
Et dès lors qu'il y a addiction (incapacité de s'en passer), la prise en charge est TRÈS longue et un véritable combat contre soi même.
Le soucis étant aussi que l'alcool, parce qu'il modifie le comportement et la perception, isole rends triste, en colère et à la fin déprimé.
Or si l'addiction a été déclenchée par la depression alors le sujet rentre dans un cercle vicieux, une spirale infernale, qui saccage le sujet mais aussi ses relations sociales avec ses proches qui se trouvent bien démunis.

Le problème étant qu'en tant que Mari ou Fille si ta Mère se mettait en danger imminent il serait possible de l'interner d'office pour la protéger d'elle même.
Qu'elle reçoive alors des soins adaptés, qui va bien sur commencer par le sevrage mais aussi une prise en charge psy pour soigner la cause et pas juste le symptôme.
Sauf qu'on considère encore trop souvent que ce patient ne guerrira QUE s'il est d'accord pour se soigner.
S'il y a du vrai la dedans pourtant tous les anciens alcooliques qui ont réussis à s'en sortir (et il y en a!) disent tous aujourd'hui que le point déclencheur a bien été que l'entourage proche tape du poing sur la table et "impose" le soin sous peine de tout perdre sinon.
Bien rares sont les alcooliques qui, TOUT SEUL, se lèvent un matin en se disant "bon ça suffit, on a bien rigolé mais maintenant il faut que je prenne soin de moi".
Alors oui il est bien dommage que l'alcoolisme, l'addiction, pourtant reconnue comme maladie, ne soit pas au même rang que d'autres maladies mentales.
C'est dommage car quand l'alcool fini par entraîner des blessures graves à répétition, un traitement de la depression qui n'est pas mis en place ou pas suivi, il y a pourtant véritablement danger pour la personne elle même, cela s'apparente bien à un suicide à petit feu.

La difficulté pour l'entourage c'est qu'en demandant sans cesse ouvertement au malade de se soigner (ou lui proposer de l'accompagner dans des associations dédiées ou à l'hôpital dans le service dédié), on ne récolte alors souvent qu'un dénie parce qu'il est justement trop malade pour avoir envie de s'en sortir (accompagné de colère ou de chagrin qu'on se prends en retour de flamme). Et pas non plus soutenus par le corps médical qui hausse les épaules et se cache derrière "il faut que ça vienne du patient sinon c'est inutile".
Et si on ne dit plus rien, parce que "ça sert à rien, il faut que ce soit elle qui décide", le patient s'enferme dans "tout le monde s'en fout de moi j'ai donc bien raison de déprimer et donc de m'alcooliser encore car je m'en fout bien de me tuer à petit feu".
Sauf que quand on est addicte, toutes les raisons sont bonnes pour ne pas se passer du produit.

Voilà mon analyse de cette situation que, tu l'as compris, je connais un peu malheureusement et donc j'aurais bien aimé te rassurer en te disant qu'il y a bien une méthode miracle mais...

Il existe bien un fort médicament qui coupe l'envie à l'alcoolique de boire mais le médecin ne va pas le prescrire si le patient ne le demande pas lui même car s'il ne prends pas le traitement ou bien ne soigne pas la raison initiale de l'alcoolisme "ça ne sert à rien" répond il.
 
Et oui pour ton Papa c'est incomensurable.
Lui aussi face à l'ampleur du problème baisse les bras et franchement comment lui en vouloir?
De plus il y a quelque chose de l'ordre de la "honte", c'est ma femme, je ne sais pas la rendre assez heureuse pour qu'elle ne se mette pas dans cet état. Au fond le refus de ton papa de toute aide c'est un peu une forme de dé-pression, en deux mots, il lache l'affaire parce qu'il n'y croit plus.
Et c'est difficile d'y croire quand le corps medical lui même dit "qu'on n'y peut rien", y'a qu'elle qui peut décider.
Je pense que ton Papa a besoin d'entendre encore et encore, et encore, qu'il a le droit de ne plus accepter d'encaisser tout ça. Qu'il a le droit, même moral, même s'il a signé il y a plusieurs décennies un acte de mariage qui le lie à elle, de décider de quitter la maison et il se passera alors ce qu'il se passera.

Bien sur dans l'idéale il se relève les manches puisque c'est lui qui vit avec et lui reprends tout moyen de paiement, lance une procédure de curatel qui sera longue et difficile pour l'empecher d'acheter quoi que ce soit (mais pourrait en effet aboutir d'ici environ 6 mois à un an) mais bon sang qu'il lui en faudrait du courage pour vivre chaque minute face à elle qui va décupler d'agressivité parce qu'elle comprendrait alors que son Mari l'empeche de se détruire.
S'il est pret lui à ça alors oui tu peux l'aider en lui disant encore et encore que tu est d'accord avec ces mesures restrictives.
Il n'est pas exclus que face à la determination de ton Père et soutenu par toi ta Maman ait enfin ce déclic, mais personne ne peut l'affirmer et c'est bien ça qui est difficile.
Comment trouver cette force là de nager à contre courant dans la tempête si on ne sait pas si un rivage paisible nous attends?

En attendant qu'il soit lui pret à se relever les manches, qui donnera ce que ça donnera tu peux toi lui apporter ton soutient moral. l'encourager à aller vivre des moments chouettes pour lui, par exemple quand toi tu as encore pour l'instant la force de venir une fois par semaine. Peut être qu'en tatant de nouveau des petites joies pour lui il pourra avoir envie d'en avoir plus et donc prendre l'immense courage de ne plus accepter la situation et de se sauver lui d'une manière ou d'une autre...
 
Marine35 je ne dis pas que c'est simple, je connais que trop bien ce genre de situation, malgré plusiuers frères, mon travail, ma vie personnelle et aussi grace au soutien de la famille que j'ai construit j'y suis arrivé. Il y a eu une grande chute pour moi après avoir mit tout en place.
Je ne dirai jamais assez merci, aux assistantes sociales, au juge des tutelle, directrice de l'hepad, certains personnels medicales et même à notre notaire, toutes ses personnes sont d'un grand soutien même si sur le moment on se prend de "grandes claques" parce que oui se retrouver en face de ses parents qui sont ingérables on s'en prend une "grande claque" mais il faut aussi accepter d'ecouter les autres.
 
Avez vous fait venir l'assistante sociale dans la maison de vos parents afin qu'elle constate l'état dans lequel elle est ? Le ou la médecin traitant de votre maman fait-il (elle) des visites à domicile ?
Pour ma belle mère qui était loin d'avoir tous ce problème mais qui ne se nourrissait plus, nous les avions fait venir à son domicile pour qu'ils constatent et de là, tout s'est accéléré. Mon mari et ses frères et soeurs se relayaient tous les soirs pour aller lui faire à manger et veiller à ce qu'elle prenne son repas et ses médicaments mais à un moment ça a dérépé, elle refusait de se lever de son lit pour venir manger. Ce soir là, j'étais allée avec mon mari et un de mes beaux frère etait présent aussi. Devant son refus, j'ai appelé les pompiers moi même car mon mari et mon beau frère avait mal au coeur de le faire mais en même temps, on ne pouvait pas la laisser comme ça il fallait prendre la décision et moi je savais qu'eux culpabiliseraient de le faire du coup j'ai pris les choses en main.
Comme l'assistante sociale et son médecin étaient venus dans son logement pour constater sa façon de vivre, elle a pu bénéficier d'une prise en charge plus rapide après être partie avec les pompiers. Elle n'est plus jamais sortie de l'hôpital, on la prenait dans un service puis dans un autre mais au moins, elle était prise en charge et ses enfants étaient soulagés de toute cette charge qui est de s'occuper d'une personne malade
Je vous encourage fortement à faire venir l'assistante sociale et son médecin à domicile afin qu'ils puissent faire un signalement rapidement et mettre en place une prise en charge.
Je vous souhaite beaucoup de courage pour affronter tout ça car ce n'est pas facile de ne pas se sentir soutenue
 
Pour les autres syndromes qui ne sont pas directement en lien avec le problème d'alcool oui en effet je pense aussi que l'ass social pour aider à obtenir une place en EPHAD.

Pour ma belle mère atteinte de maladie d'alzeimer, qui ne pouvait plus rester chez elle, elle a été placée. Le coût principale de l'établissement a été pris grace à sa retraite (pas trop mauvaise c'était une chance) et pour le reliquat chaque enfant de ma belle mère a pu monter un dossier qui démontre les frais déjà engagés pour sa propre famille (soi même, ses enfants etc...) qui a permis que ce soit la Region (le CD) qui mette la main à la poche. Ce dossier était ré-évalué tous les deux ans autant en fonction de l'augmentation du coût de l'établissement que de l'évolution de nos propres charges.
Donc si l'argent est une difficulté pour toi, ce qui se comprends, sache que tu ne serais pas obligatoirement celle qui devrait payer.

N'importe comment les autres symptomes que tu décris ne pourront pas être gérer par ton Père c'est à craindre. Le placement me semble la seule veritable solution.
Elle n'appréciera peut être pas au départ mais c'est aussi une question de dignité, là on ne parle pas que d'un problème d'alcoolisme qui est déjà très ennuyeux (pour ne pas dire plus).
l'avantage de l'établissement c'est qu'alors elle va bien avoir du mal a trouver de l'alcool.
Il n'est pas impossible que tu retrouves enfin ta mère.
Ca merite de prendre cette direction, vraiment...
 
@Man je n'ai eu qu'un bref contact téléphonique avec l'assistante sociale de l'hôpital et la seule chose proposée était une aide ménagère 2h hebdo mais malheureusement c'est mon père qui a été contacté directement et il a refusé. De mon côté j'avais fait appel à la mairie et la responsable du CCAS m'avais appelée, 5 minutes vite fait où j'ai à peine pu en placer une. À part me parler de modifier le traitement avec le médecin traitant et me dire qu'effectivement les infirmières avaient constaté un petit problème de saleté et d'hygiène 😤 mais bon elles ne voient que le salon qui est la pièce du RDC à peu près propre. Elle avait également proposé de discuter avec ma mère sans l'informer de ma démarche et voir si elle acceptait le passage quotidien d'une infirmière mais elle a refusé et maintient le passage hebdo pour ses médicaments. Mon père a appelé plusieurs fois le 18 ou le 15 et parfois on lui a répondu qu'ils ne prenaient pas en charge les personnes alcoolisées, d'autres fois elle a été conduite par ambulance privée aux urgences, elle a été hospitalisée plusieurs fois mais elle refuse d'être soignée, d'aller en convalescence et rentre à la maison. Le CHU pourtant dans ses spécialités a les personnes âgées.
 
Je comprends votre désarroi mais essayez quand même d'avoir un rdv avec l'assistante sociale et le médecin de votre maman à son domicile et que vous y soyez vous aussi afin de leur montrer tout ce que vous constater et les mettre devant les faits qu'ils prennent conscience. Pour ma belle mère c'est à partir de ce moment que les choses ont changé car avant, c'est elle qui allait chez son médecin et bien évidemment elle ne disait rien. Mon beau frère était allé voir le médecin de sa maman pour lui parler de tout ce que nous avions constaté. Nous avions tout listé. Face à ça, son médecin a accepté de se déplacer
 
Je reviens de chez eux, je suis restée calme mais j'ai signalé que ça sentait mauvais et elle a acquiecé sans plus de réaction. Ensuite j'ai vérifié le frigo et je lui demandé pourquoi il y avait 3 gros de mayonnaise et elle m'a répondu qu'elle ne savait pas, qu'elle n'en mangeait pas, qu'elle en avait pris comme ça. Je lui ai fait remarqué qu'il était plein à craquer, que c'était sale à nouveau, qu'elle n'avait pas besoin de retourner faire des courses vendredi prochain mais elle a fait la sourde. Je lui ai dit t'as des rondelles de concombre tombées dans le frigo et elle m'a dit "ah bon toujours ?" J'ai dit également à mon père qu'il ne fallait pas faire de courses vendredi prochain mais autant pisser dans un violon. Elle a voulu me servir un éclair au chocolat mais j'ai refusé vu l'état et qu'elle n'arrêtait pas de lécher la pâtisserie avec ses doigts sûrement sales. En plus je ne pouvais rien avaler vu l'odeur dans la cuisine ( urine, selles) et idem dans le garage avec le linge censé être lavé mais pourtant puant et encore souillé. Évidemment elle avait bu comme tous les vendredis mais maintenant c'est du Porto. Quand j'ai parlé de ses problèmes d'addiction à l'infirmière qui est responsable du CCAS elle a minimisé sous prétexte que c'est pas tous les jours ! Je lui ai répondu mais c'est parce qu'elle ne peut pas acheter d'alcool au quotidien mais toutes les semaines elle a sa bouteille et elle l'a boit en "cachette"
 
@Man le médecin traitant ne viendra pas au domicile et il faut l'accord de mes parents pour qu'une assistante sociale vienne au domicile. Je pense que mon père refuse par honte car outre les odeurs dans le garage, la cuisine, les wc et la chambre, y'a de la matière fécale sur les murs, moquette et maintenant s'ajoute à ça des problèmes d'incontinence urinaire
 
Mon père a pris rdv avec le médecin traitant de ma mère, il a parlé de la situation mais à part modifier le traitement, elle n'a rien proposé de plus
 
C'est dingue de ne pas trouver plus d'aide que ça !
Vous ne pouvez pas prendre des photos et les montrer à l'assistante sociale ?
 
C'est dingue de ne pas trouver plus d'aide que ça !
Vous ne pouvez pas prendre des photos et les montrer à l'assistante sociale ?
Effectivement, c'est pour ça que j'en parle ici. J'ai pris des photos mais je crois que je les ai supprimé car ça n'intéresse personne. Les infirmières qui viennent ( ça tourne selon leur planning) ont remarqué des choses dont une qui est responsable du CCAS mais ça ne change rien et je n'ai pas vraiment été écoutée alors qu'elle connaît ma mère depuis 40 ans quasiment ! J'ai décrit la situation mais compliqué de parler quand on ne te laisse pas en placer une et qu'on expedie ça en 5 min !
 

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