Si on accepte un préavis plus long alors durant le préavis, sauf accord entre les 2 parties, les 2 s'engagent à respecter le préavis.
Donc l'AM s'engage à accueillir l'enfant jusqu'au dernier jour du préavis.
Le PE s'engage à la payer jusqu'au dernier jour du préavis.
Avec un préavis plus long accepté des 2 parties, mais qu'ensuite l'AM change d'avis, ne veut plus travailler avec eux jusqu'en septembre, en démissionnant, sa lettre arrivant après celle de licenciement n'aura pas de valeur et le PE pourrait obtenir d'elle une indemnité pour prejudice puisqu'elle rompt l'engagement d’exécuter son préavis qu'elle a pourtant accepté.
De même si le PE souhaite finalement stopper l'accueil avant le mois de septembre il serait tenu de payer le salaire jusqu'à la date de fin du préavis consentis librement.
Et comme légalement c'est la date de première présentation du courrier qui va primer, je ne suis pas certaine qu'il soit possible, même en indiquant dans ce courrier que c'est juste la lettre qui arrive avant mais pas le début du préavis.
C'est toujours pareil, si on est certain qu'il n'y a pas de litige, que soi même il n'y a aucun cas où on va vouloir faire machine arrière alors on y va.
Si on est certain qu'en cas de changement de plan les 2 parties sauront se mettre d'accord pour ne pas verouiller l'accueil, c'est OK.
Mais on n'est sur que de soi même, jamais de l'autre et plus le calendrier est longs et plus il laisse l'opportunité de changement d'avis pour X raisons.
Imaginons qu'une fois ce courrier fait, l'une des 2 parties devient odieuse avec l'autre, 6 mois ça peut être long.
Ici la situation du PE fait que c'est plus lui qui prends un risque car rien ne dit que son enfant sera vraiment integré en septembre, mais ça, même au mois de juillet il n'aura pas cette garantie puisque l'enfant n'a pas 3 ans dans l'année 2024. Au pire notre collègue saura qu'elle prendra le mords aux dents jusqu'à fin août, ce que nous faisons souvent de toute façon pour 2 raisons:
- financier: la dem est toujours un saut dans le vide sans filet de protection des ARE
- l'enfant: souvent on rechigne à imposer un changement d'AM à un enfant surtout pour quelques semaines à peine
Voilà, je pense qu'en ayant envisagé le pire, si ça part au tribunal, il est plus facile de décider quel risque préfère t on?
Se retrouver avec une Maman qui change d'avis et ne rompt pas ce contrat en septembre car elle a réalisé que son plan n'allait pas aller au bout? Et si l'AM compte sur cette rupture parce qu'elle s'est engagée avec une autre famille elle se retrouverait à devoir demissionner ou rompre son ER.
Ou bien être contrainte quoi qu'il se passe d'aller jusqu'à fin août.