Le fameux enfant unique

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Gluglu
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Gluglu

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23 Janvier 2023
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Bonjour à toutes,

J'aimerais récolter des points de vue différents concernant le sujet de l'enfant unique.
Je pense des choses bien différentes à ce sujet, selon la période.
J'aimerais bien avoir votre expérience.

➡️Celles qui ont un enfant unique (j'ai du mal avec cette expression mais ne l'emploie volontairement), est-ce par choix ? Ou par non-choix ? (infertilité, conjoint qui n'en veut pas de deuxième, aspect financier, crainte de mettre sa vie pro sur pause...)
Considérez vous que votre enfant n'est pas un "enfant unique comme les autres" parce qu'avec votre métier, il a été habitué à partager son espace, son parent, de manière chronique au sein du foyer ? Donc, si vous ne faisiez pas ce métier, auriez-vous eu une fratrie, pour pallier cette idée qu'on se fait de l'enfant unique qui n'apprend pas à partager, qui s'ennuie, qui ne connaît pas la vie en communauté...?
Enfin, de quel type de fratrie êtes vous issue ? Nombreuse, pas de fratrie, petite fratrie ?
Est-ce que cela a joué dans vos décisions concernant votre propre famille, et si oui de quelle manière ?

➡️Celles qui ont une fratrie, est-ce que cela s'est imposé comme une évidence à partir du moment où vous avez décidé de fonder une famille ? Avez-vous accordé une importance à la différence d'âge ? Avez-vous eu à "tanner" votre conjoint pour en faire un deuxième, un troisième,... Ou est-ce que cela était entendu entre vous depuis le départ. Y a-t-il eu des "réunions au sommet" pour se mettre d'accord sur la potentielle arrivée d'un nouveau membre dans la famille ? Ou est-ce que cela s'est fait de manière "accidentelle" et hop on s'est adapté ? Est-ce la demande d'un des enfants qui a motivé le choix d'en faire un autre ? Ou est-ce la crainte de la "solitude" que pourrait ressentir votre premier enfant ?
Enfin, de quel type de fratrie êtes vous issue ? Nombreuse, pas de fratrie, petite fratrie ?
Est-ce que cela a joué dans vos décisions concernant votre propre famille, et si oui de quelle manière ?

➡️Pour les unes comme pour les autres, enfin, une question fatidique et un peu manichéenne. Mais si c'était à refaire, referiez-vous exactement la même chose ?

A une certaine époque il semblait diabolisé, cet enfant unique qui est tristement seul avec ses parents, c'était comme une manière de décrire une personne "untel est enfant unique donc bon, normal qu'il soit si égoïste ou si centré sur lui" (Avez-vous déjà entendu ce type de discours ?) aujourd'hui ne trouvez-vous pas que c'est devenu quelque chose de moins jugé, quand il n'y a qu'un seul enfant dans une fratrie ?
Quel est votre régate, en toute honnêteté ?
Et que dans certains milieux on va même juger plutôt les parents qui ont de grandes fratries ? Comme si c'était devenu "inconscient" dans notre monde, avec cette argument de l'écologie. Pourtant on le sait que ce sont les quelques grands puissants de notre monde qui a eu seuls pourrissent notre planète, et non la population générale, qu'elle soit grande ou non.

Les plus anciennes et les moins anciennes, je suis curieuse. (j'ai la trentaine).
 

Bonjour
Je ne peux répondre qu'à la question 3.
Je ne pose jamais de question sur le fait que dans une famille il n'y ait qu'un enfant.
Les raisons peuvent êtres multiples.
Dans notre foyer l'accès à la maternité à été un long parcours, j'avais quasi renoncé à être maman une seconde fois.
Ensuite mon aînée "à priori " à fait le choix de n'avoir qu'un seul enfant.
Dans son entourage c'est même fréquent.
J'avoue que j'ai un peu de mal avec ce concept pour les raisons invoquées..futur incertain écologie...
Dans chaque cycle de génération ça a été plus ou moins le cas et pourtant il faut espérer.
Les guerres ont été tragiques mais la nature de l'homme reprend le dessus.

Je suis triste pour mon petit fils car il va grandir seul. Et être seul pour accompagner ensuite ses parents quand le moment sera venu. Partager le poids de certaines responsabilités, des chagrins mais aussi des joies et du bonheur c'est quelque chose qu'il ne connaîtra pas.
On va répondre il aura des amis. Hum je ne sais pas si ça suffit.
Je garde espoir quand même d'un futur bb 2.
Mais en aucun cas je ne me permets d'intervenir là dessus le choix leur appartient.
 
A une certaine époque il semblait diabolisé, cet enfant unique qui est tristement seul avec ses parents, c'était comme une manière de décrire une personne "untel est enfant unique donc bon, normal qu'il soit si égoïste ou si centré sur lui"
coucou perso mes 2 filles sont arrivées alors que j'étais sous pilule a 6 ans d'intervalles
je les adore et pour rien au monde je voudrais changer cela

ma première partageait beaucoup (et toujours) je suis devenue am et elle l'a bien vécu
ma dernière en revanche est beaucoup plus... individualiste
j'ai pris un congés parental a sa naissance et par la suite je n'ai pas pu reprendre le métier, mais je pense qu'elle le vivrait assez mal
 
Bonjour Gluglu,
L’idéal de la famille pour moi aujourd’hui serait 2 enfants pour l’aspect financier, organisationnel au quotidien et pour la complicité.

Je suis issue moi-même d’une famille méga nombreuse (un cauchemar) de 61 enfants (je suis en France depuis seulement 37 ans).
Ma mère en a eu 9 enfants dont moi et a co-habité avec 12 co-épouses. Nous ne manquions de rien (grande noblesse oblige), mais pour moi c’était invivable et j’ai pu fuir dès que possible.

Arrivée en France en 1988, j’ai reproduit à la fin de mes études, une vie de famille nombreuse ( à l’occidental), avec 3 enfants sans vraiment le vouloir. Je m’explique:
Je souhaitais 2 enfants (une fille et un garçon ou 2 filles); mais malheureusement, j’ai eu 2 garçons donc, j’ai décidé de continuer pour essayer d’avoir un jour la fille. J’ai eu beaucoup de chance car, si je n’avais pas la fille, j’aurais continué jusqu’à la ménopause et si je ne l’ai toujours pas, j’en aurais adoptée.

Malgré la bonne réussite de mes 3 enfants, si c’était à recommencer, je ne le ferais pas car, j’aurais eu peur de leur avenir…
Et pourtant, je suis pour la natalité (idéal 2 enfants)

Concernant les enfants «uniques », je ne peux en parler car, les auteurs ont leurs propres raisons que je peux comprendre.

Une chose est sûre, mieux vaut un enfant
« unique » si possible que pas du tout d’enfant (sauf pas possible » pour la continuité et pour contribuer à l’avenir de la société et de l’humanité.
Je ne crois pas à l’accomplissement personnel puisse qu’il y a des personnes de nos jours très seules autour de moi qui vivent comme s’ils n’ont jamais eu d’enfants😭
 
Étant maman d'un fils unique je peux répondre à la question un.

C'est un choix et un non-choix à la fois. Non choix car je ne voulais plus subir à nouveau de trauma dû à l'accouchement, et 3 ans après la naissance de mon fils il y a eu toute la période très anxiogène du Covid et tout ce qui s'en est suivi. Donc là clairement, avec mon mari ça s'est imposé de nous-même qu'on ne voulait plus de 2e enfant. Et puis aussi l'inflation galopante qui fait qu'on avait du mal déjà à joindre les deux bouts, donc autant dire que faire naître un 2e dans de telles conditions c'était niet. Et puis le premier grandissant, on peut faire plus de choses avec lui, donc se remettre dans le stress d'un nourrisson sans dormir, couches, la course etc. ba en fait.... non... :ROFLMAO: (même si j'en ai fait mon métier, ce n'est pas pareil quand c'est le bébé des autres ^^)

On s'était fait notre joyeux petit rythme à 3. Nous sommes tous les deux issus de fratries avec des mauvaises (voire très mauvaises) relations entre frères et soeurs, donc ça a peut-être joué aussi.

Notre fils ne nous a jamais vraiment réclamé de petit frère ou soeur. Pour lui c'est la normalité. Je ne le trouve pas du tout égoïste, bien au contraire, il a développé une forte empathie très jeune, je pense que c'est surtout dû à la personnalité et à l'environnement, et non au fait d'être enfant unique ou non. A l'école il est très apprécié de tous ses petits camarades de classe qui l'invite beaucoup chez eux, surtout les petites filles. Il adore tous les enfants que j'ai accueillis et c'est réciproque.
 
Je suis issue d’une famille de 2 enfants.
Ma sœur et moi n’avons que 1 an d’écart.
Mes parents étaient très éloignés en âge (20 ans).
J'ai toujours pensé que mes parents n’étaient "pas faits" pour être parents.
Les moyens financiers étaient bien là et nous n’avons jamais manqué de rien au niveau matériel.
Mais ...

J’ai eu 4 enfants. Très rapprochés. En 6 ans.

Malheureusement nous avons dû accompagner l’un d’entre eux dans un combat contre la maladie, qu’il a perdu.

Nous avons eu 3 garçons et 1 fille.

Jusqu'à mes 30 ans je ne voulais pas d’enfant.

Ayant eu une enfance "particulière" au niveau de l’éducation reçue, je pense que je ne voulais pas risquer de reproduire certaines choses.

Puis, je ne saurai dire ce qui a été l’élément déclencheur, finalement j’ai souhaité avoir un enfant.

Mais, dans ma tête c’était un enfant et pas plus.

Mon compagnon, plus jeune pourtant, m’a suivie dans ce désir d’enfant.

Tout s’est fait très vite.

Ma grossesse a été un vrai bonheur.

Je n’ai jamais été aussi en bonne forme physique que enceinte. Et ce, pour toutes mes grossesses.
Également, toutes mes craintes s’étaient envolées.
J’étais prête à écrire un nouveau chapitre de ma vie.

Donc 1, puis 2, puis 3, puis 4 enfants.

Comment expliquer l’inexplicable.

Nous n’avons jamais voulu connaître le s*xe de nos enfants avant la naissance.
Peu nous importait.
Cela a toujours été la surprise.

Malgré les difficultés surtout celles liées à la maladie, nous n’avons jamais regretté.

Nous avons pu il est vrai élever nos enfants dans un bon voir un très bon confort de vie, et nous sommes toujours un couple soudé et complémentaire.

Mes enfants se sont toujours très bien entendus et sont très proches entre eux et de nous à l’âge adulte.

Mon fils aîné aura 29 ans cette année. Il a toujours dit qu’il voudrait être père à 25 ans.
Sa carrière et le fait qu’il soit d’abord en études longues puis en poste sur des régions différentes (Puy de dome, Normandie, Champagne et bientôt Paris) ne lui ont pas permis de réaliser ce souhait bien qu’il soit en couple depuis plusieurs années.
C’est un regret, il en parle. Mais ... chaque chose en son temps.

Mes deux autres enfants de 26 et 25 ans ne sont pas du tout prêts à envisager devenir parents.

Ma fille peut être. Mais pas avant la fin de son doctorat qu’elle prépare à l’étranger. Donc pas avant la trentaine je pense.

Pour moi peu importe.
Je ne juge pas.

Chacun sa vie et ses choix.

C’est mon mantra pour ma famille et pour tout le monde.

Il faut de tout pour faire un monde.
 
Je suis issue d'une famille recomposée : j'ai une soeur ainée avec qui nous avons les mêmes Parents... A leur divorce ma mère a refait sa vie et a une une fille. Mon père a refait sa vie et a eu 2 autres filles et un fils... Je n'ai pas grandit avec les enfants de mon père. J'ai entre 7 et 10 ans de différence avec mes petits frères et soeurs....

Plus jeune je rêvais d'une famille nombreuse, la famille Ingalls, plein d'enfants autour d'une grande tablée et une maison pleine de vie 🤣🤣.

A Vieillir, je souhaitais 3 enfants...
J'ai eu 2 garçons avec 4 ans de différence, ils ont 9 et 13 ans. Nous n'avons jamais trouvé le "bon moment" pour faire ce petit 3eme. J'ai 39 ans et je commence à faire le deuil de cette dernière maternité. Nos 2 garçons nous demandent bcp d energie, aîné TDA et les 2 se disputent sans cesse ... Je suis loin de mes rêves de la famille modèle que je me faisais petite 🤣. Le coeur aurait aimé de petit 3eme, la raison dit non ( financière, matériel, climat social...) ! Je pense que j'aurai tjs ce petit regret.

Mon mari lui est fils unique, une fratrie lui a tjs manqué, il aurait rêvé d'avoir un frère ou une soeur et idéalise cette relation imaginaire !! Mais la relation de nos 2 fils le peinent bcp ( moi également) et je sais de mon point de vue comme c'est compliqué les liens, j'ai bcp de frère et soeur et on a pas les liens qu'on aurait imaginé. Je suis plus proche de ceux avec qui je n'ai pas grandit que mes 2 autres soeurs !!

Personnellement, je n'ai pas d avis sur l'enfant unique chacun fait bien comme il peut et comme il veut. Et l éducation est tout aussi unique donc il n'y a pas de bonne ou mauvaise situation...
 
Je reprends : Ohh sujet qui m'anime !

Je suis fille unique et moi même fille de fils unique ! Ma mère a deux frères de 6 ans de moins qu'elle j'ai des cousins germains qui ont 10 et 12 ans de moins que moi autant dire que c'est comme si j'en avais pas on ne se côtoi pas et on a pas grandit ensemble forcément. Mon mari a un frère et des demi frères et soeurs aucun n'a d'enfant pour le moment . Nous avons une fille de 6 ans qui est ... Seule !
Je reprends le message de @GénéralMétal1988 qui a de la peine pour son petit fils qui va grandir seul ben j'ai de la peine pour moi qui ,mes parents vieillissants ben je vais devoir l'affronter seule également (même si mon mari et ma fille sont très présents évidemment) .
Mon père est toute la définition qu'on veut bien en donner (du point de vue négatif) du fils unique : capricieux, égoïste et tout le reste . Moi parcontre je ne suis pas comme ça du tout car je me suis toujours donné comme but de ne pas lui ressembler 😆 et c'est ce que constate mon mari depuis 15 ans que je n 'ai pas ce caractère.
J'ai toujours beaucoup voyagé avec mes parents ils m'ont emmèné de partout , j'ai toujours eu beaucoup d'amis et je n'ai jamais souffert de solitude , je n'ai jamais réclamé de frère ou sœur. Comme dit plus haut c'est maintenant que je regrette car être seule quand on prend de l'âge c'est angoissant je trouve.
En ce qui concerne la maternité je suis profondément heureuse d'avoir une petite fille en bonne santé, épanouie , pleine de vie , pleine d'amis mais qui maintenant arrive à 6 ans et réclame d'être une grande soeur. On aurait très bien pu rester à 3 . Mais Son vœux va se réaliser dans quelques mois , à l'annonce elle a pleuré de joie même si partager son papa et (un peu sa maman 😆) commence à la tracasser un peu elle est très heureuse. C'est une décision mûrement réfléchie et en la prenant j'ai vraiment pensé à elle et son futur aussi .
 
Wahh. Merci à toutes. C'est vraiment très intéressant, et éclectique, c'est ce qui fait la richesse de ces points de vue.
Celles qui ont tardé à faire un deuxième, ou qui n'en feront pas, avez-vous ressenti la "pression" de l'entourage, des anciens qui peuvent faire des remarques sur la solitude de l'enfant, l'idée qu'il ne développera pas certaines compétences que seule la fratrie peut apporter ?
Cela a-t-il semé des doutes en vous, a-t-il planté des graines ?
 
Pour la composition de notre foyer, nous sommes deux parents et 1 seul et unique enfant.
Moi issue d'une fratrie de 3 sœurs, mon conjoint avec un demi frère de 20ans de plus que lui, a été élevé comme un enfant seul.

Et nous resterons à 3.
Aucun regret ni inquiètude particulière si ce n'est que moi, j'ai peur d'une potentielle solitude qu'il pourrait ressentir à l'âge adulte et évidemment la charge qu'il aura vis à vis de parents vieillissants. Aucune inquiétude sur des qualités ou défauts qu'il pourrait avoir en tant que ''fils unique ''. Nous lui apportons et faisons bien plus de choses et d'activités que nous enfants. Je ne veux pas culpabiliser ou être culpabilisee car je ne me sens pas capable de gérer deux enfants.

Je ne suis réellement pas convaincue que la fratrie soit une richesse indispensable, avec des liens qui perdurent à l'âge adulte, du soutien.... Mon histoire personnelle familiale nous l'a prouvé à de multiples reprises. En revanche c'est une expérience personnelle et donc en fonction de la famille, du passé, de l'enfance, des liens que l'on travaille, ça peut être très enrichissant....
 
J'ai un fils unique qui eu 18 ans en juillet dernier. Ce n'était pas un choix mais la vie en a décidé autrement. J'ai rencontré mon mari sur le tard après que lui et moi en ayons bien profité avant de se connaître. Fort désir d'enfant dès le début. J'étais alors déjà EJE en crèche depuis 5 ans. J'ai eu mon fils à 36 ans et il a été extrêmement choyé car grossesse difficile suite à la découverte d'un gros fibrome utérin dès la 1ère échographie. Les médecins n'étaient pas très optimistes et pensaient que j'allais le perdre mais il s'est accroché et j'ai accouché sans complications par césarienne à terme. Après, mon fils avait 8 mois, j'ai été opérée du fibrome. Nous voulions un deuxième sans trop attendre à cause de l'âge, surtout mon mari qui rêvait d'une petite fille. Le deuxième n'est jamais venu, sans explications médicales, infertilité secondaire qu'ils disent. Quand j'avais 40 ans, nous avons tenté une fiv mais nous avons rapidement, c'était lourd, loin de chez nous et très coûteux ( plus rien de remboursé à mon âge). Je ne prenais plus de contraceptif et avons décidé de laisser faire la nature. Elle ne nous a jamais exaucé et on s'est dit que c'était le destin. Nous sommes heureux avec notre enfant unique qui , je le regrette, n'a pas appris à partager eta été beaucoup trop gâté, il a ses propres problèmes que je ne souhaite pas évoquer ici mais nous sommes à ses côtés quoiqu'il arrive et cela aurait été de même si nous avions eu un deuxième. On voulait se limiter à 2 dans tous les cas: le coût de la vie, les incertitudes déjà à l'époque, les études à financer et d'autres projets pour vivre confortablement. Je suis issue d'une famille de 4 enfants, mon père était fils unique ( ma grand-mère n'a pu avoir que lui), c'était un homme très sociable, avec beaucoup de copains, le cœur sur la main et qui lâché dans une ville inconnue pouvait en 30 mn se faire des amis. Ma mère venait d'une fratrie de 4 enfants, comme nous 3 filles et 1 garçon ( pas dans le même ordre). Mon père voulait plusieurs enfants et nous avons appris le partage, d'autant que venant d'un milieu ouvrier, ma mère s'est arrêtée de travailler pour s'occuper de nous, nous vivions modestement mais je n'ai jamais manqué de rien et j'ai eu une enfance très heureuse faite de rires et de jeux, nous habitions alors dans une résidence où il y avait beaucoup de familles avec des enfants de notre âge, avant que mes parents acquièrent une maison. Mon mari vient d'une fratrie de 2 enfants, sa sœur de 17 mois sa cadette et lui dans une famille de région parisienne plus aisée que moi. Je comprends les raisons des gens qui ne veulent qu'un enfant et de ceux qui veulent une grande famille mais les choses de la vie que parfois il faut être philosophe et accepter ce que la vie nous offre et faire face à l'adversité avec sagesse quand celle-ci se présente.
 
Mon témoignage sera surprenant je pense.

Chez mon père ils étaient 8.
Chez ma maman ils étaient 4.
Nous étions 3, mais leur projet était de 4.
Chez mes cousins et chez les amies c'était toujours le même cas de figure : 2 ou 3 enfants, en 5 ans max.

J'avais donc calculé, en CM, que si je ne voulais pas avoir les règles (ça me terrifiait) je pondrais un bébé tous les 9 mois.
Je n'avais pas en tête l'histoire du retour de couche qui pouvait espacer les naissances 😅
J'étais donc prête à en avoir une petite 50 aîne.

J'ai eu mon premier à 18 ans. Engagée dans une relation toxique. Décédée en couche. Je l'ai élevée finalement seule avec la trouille que son géniteur réapparaisse un jour.

3 ans plus tard je me suis activée pour trouver un papa pour avoir d'autres enfants. Il était pour moi hors de question qu'il grandisse seul.

Il a eu une soeur un peu après ses 6 ans.

Ils seront + que 2, mais combien ?
Nous avons tellement aimé la coparentalité que nous voulons le revivre. Et je ne veux pas qu'un seul supporte notre vieillissement.
Et avec 2... On peut vite retomber à 1. Cancer, maladie, accident, ou rupture avec la famille...
Je maximise les chances pour qu'à chaque étape de leur vie chacun de mes enfants puisse trouver une épaule pour le soutenir.

J'ai vécu toute mon enfance extrêmement fâchée avec un de mes frères.
Aujourd'hui nous ne sommes pas spécialement très proches, nous avons des façons de vivre différentes, mais nous sommes toujours là pour nous filer un coup de main l'un et l'autre. Et ça, j'en suis certaine, c'est grâce à l'éducation de nos parents.

Si c'était à refaire ?
Je n'aurais pas mon fils.
J'aurais ma fille, et les suivants, mais pas lui.
Bien qu'il soit un enfant formidable, le reste du package est atroce et douloureux. Le lien mère enfant s'est super mal développé. La dépression est extrême. Beaucoup de souffrances pour lui et pour moi,... J'espère qu'il réussira malgré tout à être un adulte stable 🙏🏼
 
Bonjour
Perso j'ai 2 petits frères.
Et moi même 3 enfants, le 1er j'avais 23 ans.
J'ai toujours voulu des enfants. Le seul truc que je ne voulais pas c'est la différence d'âge entre les enfants.
Je m'explique : ma maman est retombée enceinte j'avais 3 mois et j'ai très mal vécu la naissance de ce petit frère quand j'avais à peine 1 an.
Donc je me suis toujours dit que je mettrais plus d'écart entre la naissance de mes enfants.

"Avez-vous accordé une importance à la différence d'âge ?"

Vous parlez de la différence d'âge entre conjoint ? Si oui mon mari et moi avons 14 ans d'écart. À moi ça n'a jamais posé de souci mais à mes parents oui et j'ai compris leur crainte à l'époque (j'avais 20 ans et lui 34). Mais bon nous avons fait notre vie et sommes ensemble depuis 34 ans.

"Avez-vous eu à "tanner" votre conjoint pour en faire un deuxième, un troisième,... Ou est-ce que cela était entendu entre vous depuis le départ."

Nous voulions au moins 2 enfants et le mieux 1 fille et 1 garçon. Nous avons eu 2 garçons en premier et la motivation pour le 3ème était d'avoir 1 fille.
On en a beaucoup discuté pour savoir si financièrement c'était jouable et étant fonctionnaires tous les 2, nous avions la sûreté de l'emploi.
 
Une seule fille ici. Ce n'était pas un choix c'est la vie qui a décidé.

Étant jeune j'en voulais 3 (mais j'étais folle haha). Mais j'ai rencontré un conjoint qui m'a fait mariner pendant longtemps, incapable de me dire clairement s'il voulait ou pas des enfants.
Quand finalement je suis tombée enceinte à 35 ans, c'était tellement inespéré que je ne pensais même pas à en avoir d'autres, celle qui était là était déjà un miracle.
J'ai eu une grossesse parfaite mais un accouchement catastrophique, j'ai failli mourir et j'ai mis longtemps à m'en remettre. En plus, ou à cause de ça, je n'ai pas bien vécu la période bébé de ma fille... Pendant longtemps j'avais une montée d'angoisse quand j'entendais un nouveau né pleurer, et pourtant ma fille était un bébé assez cool qui a fait ses nuits à 3 mois (et oui j'étais déjà assmat). Alors quand on me demandait si j'en voulais un deuxième... C'était de la science fiction. J'ai mis longtemps à me remettre de tout ça et finalement l'envie d'un 2e n'est jamais venue.

Et quand je vois les difficultés que j'ai aujourd'hui avec ma fille qui a 11 ans bientôt, je ne sais pas comment j'aurais fait si j'en avais eu plusieurs !
Certainement qu'elle aurait été différente avec des frères et sœurs mais on ne le saura jamais. Je n'ai pas de regrets à ce sujet, mon regret c'est plutôt qu'elle n'a pas connu une très grande famille avec plein de cousins, comme moi j'ai eu (mon papa avait 10 frères et sœurs). Moi je n'ai qu'un frère avec lequel je ne suis pas du tout proche.

Concernant ses relations avec mes accueillis, elles étaient assez bonnes jusqu'à ses 3 ans... Depuis elle a du mal à les supporter, alors on ne peut pas dire qu'ils lui font office de petits frères.
 
Et concernant l'argument écologique, je le comprends parfaitement, je me suis beaucoup posé la question et j'avais l'impression d'être une extra terrestre à l'époque. Mais le désir d'enfant à été plus fort que tout pour moi.
 
Wahh. Merci à toutes. C'est vraiment très intéressant, et éclectique, c'est ce qui fait la richesse de ces points de vue.
Celles qui ont tardé à faire un deuxième, ou qui n'en feront pas, avez-vous ressenti la "pression" de l'entourage, des anciens qui peuvent faire des remarques sur la solitude de l'enfant, l'idée qu'il ne développera pas certaines compétences que seule la fratrie peut apporter ?
Cela a-t-il semé des doutes en vous, a-t-il planté des graines ?
Non pas de pression de l'entourage pour le deuxième. On commence à peine à le dire à notre entourage et pour l'instant tout le monde est content et surpris car ils pensaient tous qu'on s'arrêterait à une. Mes parents ne m'ont jamais parlé d'enfants avant que j'ai ma fillebet je leur ai dis il y a 2 ou 3 ans qu'on en aurait pas d'autre (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis 😆) et la seule de mes trois employeurs au courant pour le moment m'a dit :" oh c'est un cadeau et je ne m'y attendais pas du tout je pensais que vous étiez bien que tous les 3" donc je pense vraiment que personne ne s'y attend
 
Wahh. Merci à toutes. C'est vraiment très intéressant, et éclectique, c'est ce qui fait la richesse de ces points de vue.
Celles qui ont tardé à faire un deuxième, ou qui n'en feront pas, avez-vous ressenti la "pression" de l'entourage, des anciens qui peuvent faire des remarques sur la solitude de l'enfant, l'idée qu'il ne développera pas certaines compétences que seule la fratrie peut apporter ?
Cela a-t-il semé des doutes en vous, a-t-il planté des graines ?
Je comprends peut-être que tu es dans la situation ou vous avez un enfant, et que vous hésitez pour le 2e, c'est ça ?

Personnellement, je n'ai pas vraiment senti de pression. Au début, il y a toujours quelques remarques de type "bon, à quand le 2e ?" Mais mes cheveux grisonnants étant de plus en plus nombreux, la question se fait de moins en moins présente au fil du temps
:ROFLMAO:
Pour moi il ne faut pas faire un enfant "pour l'autre enfant", c'est une véritable mauvaise raison. Car déjà, la vie est éphémère, on ne sait pas ce qu'il peut arriver. Peut-être que cet enfant sera un enfant handicapé lourd et sera une charge pour le premier en plus de ses parents ? Peut être que la relation sera très mauvaise entre les deux ? ou toute autre ?

Je pense que le principal c'est d'être heureux avec ce que l'on a. La solitude pour moi c'est uniquement dans le cœur. Un enfant unique pourra être très bien entouré s'il a des qualités de cœur, contrairement à un enfant issu d'une grande fratrie mais qui aura été un peu malmené. Cela ne veut rien dire du tout.

La difficulté de parents vieillissants et mourants, tout le monde la vit (et de façon différente), cela est naturel. Faire partie d'une fratrie peut aider, mais pas forcément non plus, certaines fratries ne se parlent plus voire même se déchirent lors des héritages ou des difficultés de la vie. Dans bien des fratries, un seul des enfants va s'occuper des parents vieillissants d'ailleurs. Il y a 10 000 possibilités.

Mais une chose est sûre, plus nous élevons notre (ou nos) enfant(s) dans l'amour, la confiance et la bienveillance, plus ils auront les bons outils pour s'en sortir à l'avenir.
 
Je pense à quelque chose que la situation de @catie64 m'a laissé à penser.
La perte d'un enfant est d'un drame absolu.
C'est sans doute très bête ce que je vais dire mais lorsque volontairement on n'a qu'un seul enfant et qu'on le perde...
Bien sûr que chaque enfant d'une fratrie est unique, mais le ou les autres enfants sont aussi parfois la force qui permet d'avancer. Et de voir aussi l'enfant disparu dans les autres.
 
Vivre c'est prendre le risque de mourir. Un deuil même entouré se vit profondément seul quoi qu'il arrive. Je ne pense pas vouloir un autre enfant si par malheur le mien partirait trop tôt. Je pense sincèrement que la douleur est la même lors de la perte d'un enfant, que l'on en est un seul ou dix.
 
Bonjour

Ma mère et fille unique mon père a 2 frères et 2 sœurs
J'ai a peine connu mes cousins car ma mère n'aimait personne et ne supportait personne ( je pense que c'était réciproque)

Maintenant à 70 ans passés ils revoient au moins 1 fois par mois ces frères.

J'ai 2 sœurs et 1 frères ( 4 enfants en 5 ans).
Ma mère nous a toujours dit qu'elle ne voulait pas d'enfant.....enfance donc compliqué mais le pire c'est quelle faisait tout pour qu'on se detexte tous.( Dépression... beaucoup de non dit)

Aujourd'hui on s'entend bien et on supporte nos parents ( sauf ma soeur ainée qui ne veut plus les voir, depuis 15 ans)

Mon conjoint a une sœur de 6 ans qui a voulu et eu un petit frère...

Je ne voulais pas d'enfant mais sous pilule et trop tard pour changer d'avis mon 1er garçon est arrivé.
J'étais vraiment détaché, mon ventre est sorti d'un coup 7 ème mois.
J'avais peur de ne pas avoir de "cœur" j'étais dégoûtée..... mais mon dieu 🙀 le jour où il est sorti qu on me l'a posé sur le ventre je ne voulais plus le lâcher 'j'ai enfin compris ceux que c'était l'amour maternel.

Après on s'est dit qu'on en aurait un 2 ème, je voulais qu'il est un frère il l'a eu 21 mois après sa naissance.

Ils ont 23 ans et 21 ans.

Je suis assistante maternelle depuis 18 ans, pour rester avec eux ,donc je sais que si j'aurais mes enfants aujourd'hui je ne les enlèverai pas pareil.

Je les ai trop couvé, trop protégé. Je les ferai avec plus d ecard d age.

Mon aîné a une phobie sociale qu'il a développé tard, j' ai toujours vu qu'il avait très peu d'ami mais je pensais que c'était dû à de la timidité.
Il a eu une petite amie avec qui ça c'est très mal fini .
Du coup il ne veut plus personne, et veut être seul même sans ami pour pas être déçu.
Il ne travaille plus depuis 18 mois il ne veut pas être dirigé et commander 🤐🫢
 
Je trouve ça atroce l'idée de faire deux enfants en cas de décès de l'un d'eux. Ça me fait penser au témoignage de Anne dauphine Julliard qui a perdu 3 de ses 4 enfants, 2 par maladie et l'aîné par suicide. La pression pour le p'tit dernier qui doit gérer sa souffrance et porter sur ses épaules le bonheur de ses parents.
Ça me fait aussi penser aux enfants pansements ou enfant médicaments, je ne sais plus, quand on fait un deuxième pour sauver le premier (don de quelque chose)....
 
J'ai une sœur mais nous avons 11 ans d'écarts..j'ai donc été fille unique pendant 11 ans et très mal pris à l'époque le fait de perdre ce statut ! Dans les années 70 c'était rare ,il y avait plutôt des familles nombreuses.
J'ai 65 ans aucun contact avec ma sœur depuis mes 20 ans . Résultat nous avons été 2 filles uniques.
J'ai 2 enfants qui ont 13 ans de différences
Même schéma : 2 enfants uniques qui n'ont aucun lien.
On peut avoir un frère ou une sœur mais pas faire parie d'une fratrie
Pour l'avoir vécu en tant qu'enfant et en tant que parents.
Un seul enfant est beaucoup plus gâté au niveau temps et financier...pas de partage
 

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