C'est bien ce que je dis il n'y a bien QUE financièrement que la frangine pourra être obligée par le juge de prendre part au problème.
Alors il faut aller au tribunal ET avoir des frais à partager.
Mais esperer qu'il suffise de dire à sa frangine "tu as l'obligation de t'interresser au problème pour prendre des décisions et venir à ton tour prendre soin de nos parents" est un leurre.
Si elle ne fait rien que faire alors, on attends et laisse pourrir la situation telle qu'elle est?
Le Mari semble avoir jeté l'éponge, est ce qu'il a lui même besoin d'être aidé pour lui même ou bien a t il été usé par le désespoir de ne pas arriver à gérer une situation, il faut bien le reconnaître, ingérable concernant sa femme?
Néanmoins là encore s'il décide qu'il veut divorcer on ne pourra pas l'obliger lui à rester avec sa femme, encore moins alors à prendre soin d'elle, ce qu'il a eut bien du mal à faire jusqu'à présent (réelle difficulté ou peu de volonté, je n'en sais rien mais peu importe).
Donc à présent et dans l'urgence il faut tirer la sonnette d'alarme auprès de l'assistante sociale pour qu'elle aide à obtenir une place en Ephad puisque sans le concours du mari le maintient à domicile ne sera pas possible, et si le coût de l'établissement dépasse les possibilités financières de la maman ses enfants seront mis à contribution (par obligation légale), sauf si les descendant en montant un dossier très complet apporte la preuve qu'ils n'ont pas les moyens de payer le reliquat de la facture et dans ce cas c'est le Conseil Départemental qui déclenchera une aide financière supplémentaire pour regler la part de la facture que chaque contributeur ne peut honorer. Si la frangine n'a pas de bonnes raisons de ne pas vouloir payer elle y sera contrainte, si notre collègue ne peut pas payer elle en sera dispensée.
Je veux dire par là qu'il ne faut pas se laisser penser qu'on n'aurait pas d'autre solution que de laisser la maman rentrer chez elle si ce n'est pas adapté à sa situation. Que ce n'est pas parce que c'est ce qu'elle souhaite elle que c'est faisable.
Mais l'assistante sociale, le medecin de famille ne pourront pas appuyer cette organisation si le peu des personnes de la famille (notre collègue et sa tante) ne disent pas toute la verité de la situation alors même qu'ils sont les mieux placés pour alerter puisqu'ils sont, eux, présents.