Griselda
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Et oui et pourtant même en ne prévenant que le matin même de l'arrêt (car rien ne t'obligeait à le dire avant si ce n'est ta conscience pro pour qu'ils profitent de ce temps pour organiser les choses au mieux) c'était OK car on ne sait pas toujours qu'on va être absent pour maladie.
La triste réalité est que eux ont jugé que "ça va bien maintenant l'enfant ne va pas mourir de ne pas avoir d’adaptation", c'est vrai m'enfin c'est bien triste pour lui.
L'AM, prétendent ils, voulait comme ça, m'enfin là aussi c'est eux qui ont décidé, elle n'aurait pas pu les y contraindre.
Et oui il n'est pas impossible que, lasse d'expliquer, l'AM se soit économiser cette tache là d'expliquer encore et de recevoir la soupe à la grimace parce que ce n'est pas pratique pour les PE alors, ou bien par peur de passer pour celle qui veut grappiller sur le dos du bien être de l'enfant, va donc savoir.
Concernant la rupture durant ou pour cause d'arrêt maladie, contrairement à ce qu'on veut bien nous faire croire, parce que c'est plus pratique comme ça, non nos PE n'ont pas plus le droit de rompre nos contrats mais comme presque pas d'AMs ne vont au tribunal pour faire valoir leur droit alors cette rupture illicite et discriminatoire devient la norme, d'un peu plus on irait même penser que c'est mieux pour l'enfant de ne pas à nouveau le re changer pour retourner chez son AM de départ, ben voyons!
La réalité est que devant le tribunal si l'AM démontre que le PE conserve pourtant bien un besoin de mode d'accueil (il n'est pas rentré à l'école) c'est alors bien une rupture illicite, au motif qu'elle a été en arret maladie.
Bien sur je comprends que peu d'entre nous aillent se battre au tribunal, pensant qu'on a autre chose à faire et surtout pas des jours à perdre pour s'y rendre alors qu'on ne nous rendra pas pour autant ce contrat perdu, tout au plus une indemnité pour le préjudice.
Moi la première je ne suis pas certaine que j'irai mais nous avons tort car c'est bien parce que nous ne le faisons pas assez souvent que la loi perds de son efficacité.
Si demain et tous les jours un cambrioleur vient me voler mais que je ne porte pas plainte il continuera de revenir le lendemain, n'est ce pas?! La loi n'a de sens que si elle est appliquée, de grès ou de force... par la loi.
Je pense aussi que tant qu'il faudra attendre d'aller au tribunal pour obliger un PE à énoncer sa raison "valable" de rompre notre contrat ça n'est pas près de changer.
Mais que nombre de salariés tous secteurs confondus continuent encore aujourd'hui à se faire licencier au mépris des lois qui les protègent sans qu'il ne se passe rien du tout car ils ne vont pas porter plainte non plus.
Et surtout et pour finir mon commentaire sur "nos cranes" concernait en particulier la notion d'engagement qui est complètement galvaudée dans notre metier en particulier puisque la loi a voulu que ça soit "simple", dans l’intérêt supérieur de l'enfant... qui a bon dos il faut bien le reconnaître le pauvre dos de l'enfant!
La triste réalité est que eux ont jugé que "ça va bien maintenant l'enfant ne va pas mourir de ne pas avoir d’adaptation", c'est vrai m'enfin c'est bien triste pour lui.
L'AM, prétendent ils, voulait comme ça, m'enfin là aussi c'est eux qui ont décidé, elle n'aurait pas pu les y contraindre.
Et oui il n'est pas impossible que, lasse d'expliquer, l'AM se soit économiser cette tache là d'expliquer encore et de recevoir la soupe à la grimace parce que ce n'est pas pratique pour les PE alors, ou bien par peur de passer pour celle qui veut grappiller sur le dos du bien être de l'enfant, va donc savoir.
Concernant la rupture durant ou pour cause d'arrêt maladie, contrairement à ce qu'on veut bien nous faire croire, parce que c'est plus pratique comme ça, non nos PE n'ont pas plus le droit de rompre nos contrats mais comme presque pas d'AMs ne vont au tribunal pour faire valoir leur droit alors cette rupture illicite et discriminatoire devient la norme, d'un peu plus on irait même penser que c'est mieux pour l'enfant de ne pas à nouveau le re changer pour retourner chez son AM de départ, ben voyons!
La réalité est que devant le tribunal si l'AM démontre que le PE conserve pourtant bien un besoin de mode d'accueil (il n'est pas rentré à l'école) c'est alors bien une rupture illicite, au motif qu'elle a été en arret maladie.
Bien sur je comprends que peu d'entre nous aillent se battre au tribunal, pensant qu'on a autre chose à faire et surtout pas des jours à perdre pour s'y rendre alors qu'on ne nous rendra pas pour autant ce contrat perdu, tout au plus une indemnité pour le préjudice.
Moi la première je ne suis pas certaine que j'irai mais nous avons tort car c'est bien parce que nous ne le faisons pas assez souvent que la loi perds de son efficacité.
Si demain et tous les jours un cambrioleur vient me voler mais que je ne porte pas plainte il continuera de revenir le lendemain, n'est ce pas?! La loi n'a de sens que si elle est appliquée, de grès ou de force... par la loi.
Je pense aussi que tant qu'il faudra attendre d'aller au tribunal pour obliger un PE à énoncer sa raison "valable" de rompre notre contrat ça n'est pas près de changer.
Mais que nombre de salariés tous secteurs confondus continuent encore aujourd'hui à se faire licencier au mépris des lois qui les protègent sans qu'il ne se passe rien du tout car ils ne vont pas porter plainte non plus.
Et surtout et pour finir mon commentaire sur "nos cranes" concernait en particulier la notion d'engagement qui est complètement galvaudée dans notre metier en particulier puisque la loi a voulu que ça soit "simple", dans l’intérêt supérieur de l'enfant... qui a bon dos il faut bien le reconnaître le pauvre dos de l'enfant!