L'avocate, prétenduement, aurait dit ça.
C'est très simple, ton contrat actuel est uniquement la Maman et elle est bien la seule à pouvoir te declarer aussi. Donc si elle estime compliqué parce que le Papa lui laisserait l'ardoise elle s'en debrouille avec lui et le JAF mais en aucun cas tu dois toi te substituer pour leur difficulté. Ce Papa qui te verserait une somme ne pourrait pas la rapprocher d'un BS puisqu'il n'est pas ton employeur et ne peut pas te déclarer.
Si la Maman s'obtine à vouloir fonctionner ainsi, il faut alors un Avenant que tu es libre de refuser. Si elle est prête à aller à la rupture avec l'AM de son enfant et bien laisse la faire car tu ne serais pas au bout de tes peines.
Et l'avocat qui estime que ce n'est pas à la Maman de subir l'ardoise, pardon mais ce n'est pas non plus, encore moins, à l'AM de subir l'ardoise!
Il y a 20, 30 ans les gardes alternées étaient très peu fréquentes et il fallait souvent que le couple parentale se batte devant le JAF pour la faire accepter.
Puis les juges ont évolué et compris qu'avec une bonne concertation entre les 2 Parents ce mode de garde offrait plus de bons que de mauvais, justement parce qu'alors les Parents ne pouvaient l'obtenir que s'ils démontraient une bonne communication, co-éducation.
A présent qu'on a inscrit dans la loi que la garde alternée était la garde "par defaut" en cas de séparation des Parents, je n'ai jamais vu autant de difficultés et de choses hallucinantes parce que cette garde n'est pas reflechie, pensée POUR les enfants mais seulement parce qu'on croit que c'est LA solution. Et les Parents qui constatent que ce n'est pas la bonne solution pour eux doivent presque s'en excuser, s'en expliquer, sur fond de suspicion de ne pas aimer ses enfants si on ne veut pas les prendre en charge une semaine sur 2, bref...
Et surtout on a laissé croire que la garde alternée resolvait les litiges financiers car alors il n'y aurait plus de question de pension alimentaire mais c'est evidement faux.
Perso ma réponse à cette Maman serait sans appel.
Je n'ai pas à être le mediateur financier entre eux.