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- 1 Septembre 2024
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Bonjour,
Je ne suis pas assmat mais ma maman l'est.
Elle exerce depuis 2008 à domicile et depuis cinq ans en MAM.
Elle adore son métier, mais aujourd'hui elle risque de ne plus pouvoir exercer... Depuis qu'elle travaille dans cette MAM, elle et une collègue font face à un gros problème de personnel. Elles fonctionnent très bien toutes les deux, mais sont obligées de travailler avec une troisième assmat pour des raisons financières.
Il y a quatre ans, elles ont dû appeler au secours à la PMI car leur collègue ne faisait plus rien (ne pas s'occuper des enfants, ne pas faire le ménage, ne pas faire les activités qu'elles avaient mis en place à trois, les courses, repas, insultes envers ma mère et sa collègue...). Cette femme pour se venger s'est plaint à la PMI en disant qu'il n'y avait pas assez de communication au sein de l'établissement et qu'en gros, les filles la harcelaient ect. La PMI l'a interdit d'exercer en MAM et elle est revenu se venger en saccageant la MAM.
Quelques temps après, elles ont fait appel à une collègue que ma mère connaissait bien puisqu'elles organisaient des activités ensemble quand elle travaillait à domicile.
Ma mère et sa collègue se sont pris la tête avec elle car elle donnait des claques aux enfants, les forçaient à finir l'assiette (cela impliquait de les laisser de longues minutes seuls à table devant leur assiette). La femme est partie parce qu'on l'a menacé de la dénoncer à la PMI si elle continuait à faire ce genre de choses. Les parents sont au courant, mais apparemment n'ont pas été choqués parce la professionnelle en question a parlé de "petites tapes. Ma mère n'a rien dit de plus car c'était quasiment une amie... Pour moi c'est une erreur.
Cette femme s'est également vengée en se plaignant du manque de communication à la PMI et apparemment du "manque de promenades" ; promenades qui étaient systématiquement refusées par elle parce que "le parc est trop loin" et les enfants ont un jardin. Il me semble aussi que cela était compliqué parce que les bébés dormaient à cette heure et qu'il faut respecter leur rythme de sommeil.
Après ces évenements, la collègue avec qui ma mère s'entend bien a eu un enfant. Elles ont donc trouvé deux femmes : une qui restera avec elles pour pouvoir compléter ce duo et une remplaçante qui s'occupera des enfants de celle qui est partie en congé mater.
Ces deux femmes se détestaient. La titulaire faisait clairement chi*r la remplaçante.
La titulaire était braque avec les enfants, elle leur beuglait dessus pour x ou x raison. Ma mère lui a dit de faire attention.
Pour se venger, la remplaçante a fait une dénonciation à la PMI pour maltraitance, en dénonçant des cris au moment des repas, encore un manque de balade, et un manque de jouets mais également du bruit à la sieste.
La PMI s'est donc déplacée au moment de ces dits repas.
Elle a constaté selon elle : un repas "expéditif", des enfants prostrés et le fait que ma mère ait réchauffé un repas dans un contenant plastique au micro-ondes.
Ma mère a d'abord eu un entretien avec la PMI du département, pour savoir si elle allait passer en commission. On lui a demandé de s'expliquer sur pourquoi elle n'a pas fait de courrier pour dénoncer les actes de maltraitance.
Elle a expliqué avoir repris cette femme, et cherché le soutien de la remplaçante qui ne lui a JAMAIS donné. (D'ailleurs cette assmat n'est pas française, et est incapable de proposer un repas aux normes françaises : elle cuisine épicé, ne prévoit pas assez de quantités, refuse de faire les courses. A l'heure de la sieste, elle va au fond de la MAM et se met à dormir pendant les heures de sieste, c'est à ses collègues de lever les enfants qui font du bruit. Elle n'a jamais proposé d'activités de bricolage, et refusait aussi les balades....... Elle parle très mal français, ce qui limite les possibilités de transmission aux parents).
Aujourd'hui, ma mère est convoquée en CCPD parce :
- elle a réchauffé un tupperware
- elle n'a pas dénoncé la collègue maltraitante
- elle a indiqué vouloir reprendre une formation CAP AEPE, car à l'époque elle n'avait passé que le module à domicile et non le module collectivité. Pour eux, ça les interpelle sur ses connaissances en tant qu'assmat.
- ils ont estimé qu'une petite était extrêmement malheureuse : elle était malade ce jour et est toujours fatiguée au moment du repas, ma mère et les parents ont réfléchi à une solution à ce problème
Le courrier est assassin, on dirait que ma mère est une grosse cruche.
On a donc fait un courrier réponse à celui-ci pour se justifier et laver son honneur. Les parents sont au courant, ils sont choqués et prennent la défense de ma mère. Ils font tous un courrier. Elle a saisi un avocat et demandé son dossier.
Elle a été déclarée en dépression et est en arrêt.
Mes questions sont les suivantes :
- est-ce qu'elle peut réellement se faire retirer des agréments pour ça ? Il n'ont pas de preuves tangibles.
- si elle démissionne, et se met à travailler en crèche, est-ce que celles-ci pourront consulter son dossier PMI ?
La situation est affreuse, ma mère aime réellement son métier, c'est sa passion et on l'a attaquée de plein fouet.
Grâce à ça elle gagnait bien sa vie, mais maintenant on se pose la question de si elle doit aller en CCPD ou pas... A quoi bon se battre si c'est pour se faire humilier encore une fois?
Je ne suis pas assmat mais ma maman l'est.
Elle exerce depuis 2008 à domicile et depuis cinq ans en MAM.
Elle adore son métier, mais aujourd'hui elle risque de ne plus pouvoir exercer... Depuis qu'elle travaille dans cette MAM, elle et une collègue font face à un gros problème de personnel. Elles fonctionnent très bien toutes les deux, mais sont obligées de travailler avec une troisième assmat pour des raisons financières.
Il y a quatre ans, elles ont dû appeler au secours à la PMI car leur collègue ne faisait plus rien (ne pas s'occuper des enfants, ne pas faire le ménage, ne pas faire les activités qu'elles avaient mis en place à trois, les courses, repas, insultes envers ma mère et sa collègue...). Cette femme pour se venger s'est plaint à la PMI en disant qu'il n'y avait pas assez de communication au sein de l'établissement et qu'en gros, les filles la harcelaient ect. La PMI l'a interdit d'exercer en MAM et elle est revenu se venger en saccageant la MAM.
Quelques temps après, elles ont fait appel à une collègue que ma mère connaissait bien puisqu'elles organisaient des activités ensemble quand elle travaillait à domicile.
Ma mère et sa collègue se sont pris la tête avec elle car elle donnait des claques aux enfants, les forçaient à finir l'assiette (cela impliquait de les laisser de longues minutes seuls à table devant leur assiette). La femme est partie parce qu'on l'a menacé de la dénoncer à la PMI si elle continuait à faire ce genre de choses. Les parents sont au courant, mais apparemment n'ont pas été choqués parce la professionnelle en question a parlé de "petites tapes. Ma mère n'a rien dit de plus car c'était quasiment une amie... Pour moi c'est une erreur.
Cette femme s'est également vengée en se plaignant du manque de communication à la PMI et apparemment du "manque de promenades" ; promenades qui étaient systématiquement refusées par elle parce que "le parc est trop loin" et les enfants ont un jardin. Il me semble aussi que cela était compliqué parce que les bébés dormaient à cette heure et qu'il faut respecter leur rythme de sommeil.
Après ces évenements, la collègue avec qui ma mère s'entend bien a eu un enfant. Elles ont donc trouvé deux femmes : une qui restera avec elles pour pouvoir compléter ce duo et une remplaçante qui s'occupera des enfants de celle qui est partie en congé mater.
Ces deux femmes se détestaient. La titulaire faisait clairement chi*r la remplaçante.
La titulaire était braque avec les enfants, elle leur beuglait dessus pour x ou x raison. Ma mère lui a dit de faire attention.
Pour se venger, la remplaçante a fait une dénonciation à la PMI pour maltraitance, en dénonçant des cris au moment des repas, encore un manque de balade, et un manque de jouets mais également du bruit à la sieste.
La PMI s'est donc déplacée au moment de ces dits repas.
Elle a constaté selon elle : un repas "expéditif", des enfants prostrés et le fait que ma mère ait réchauffé un repas dans un contenant plastique au micro-ondes.
Ma mère a d'abord eu un entretien avec la PMI du département, pour savoir si elle allait passer en commission. On lui a demandé de s'expliquer sur pourquoi elle n'a pas fait de courrier pour dénoncer les actes de maltraitance.
Elle a expliqué avoir repris cette femme, et cherché le soutien de la remplaçante qui ne lui a JAMAIS donné. (D'ailleurs cette assmat n'est pas française, et est incapable de proposer un repas aux normes françaises : elle cuisine épicé, ne prévoit pas assez de quantités, refuse de faire les courses. A l'heure de la sieste, elle va au fond de la MAM et se met à dormir pendant les heures de sieste, c'est à ses collègues de lever les enfants qui font du bruit. Elle n'a jamais proposé d'activités de bricolage, et refusait aussi les balades....... Elle parle très mal français, ce qui limite les possibilités de transmission aux parents).
Aujourd'hui, ma mère est convoquée en CCPD parce :
- elle a réchauffé un tupperware
- elle n'a pas dénoncé la collègue maltraitante
- elle a indiqué vouloir reprendre une formation CAP AEPE, car à l'époque elle n'avait passé que le module à domicile et non le module collectivité. Pour eux, ça les interpelle sur ses connaissances en tant qu'assmat.
- ils ont estimé qu'une petite était extrêmement malheureuse : elle était malade ce jour et est toujours fatiguée au moment du repas, ma mère et les parents ont réfléchi à une solution à ce problème
Le courrier est assassin, on dirait que ma mère est une grosse cruche.
On a donc fait un courrier réponse à celui-ci pour se justifier et laver son honneur. Les parents sont au courant, ils sont choqués et prennent la défense de ma mère. Ils font tous un courrier. Elle a saisi un avocat et demandé son dossier.
Elle a été déclarée en dépression et est en arrêt.
Mes questions sont les suivantes :
- est-ce qu'elle peut réellement se faire retirer des agréments pour ça ? Il n'ont pas de preuves tangibles.
- si elle démissionne, et se met à travailler en crèche, est-ce que celles-ci pourront consulter son dossier PMI ?
La situation est affreuse, ma mère aime réellement son métier, c'est sa passion et on l'a attaquée de plein fouet.
Grâce à ça elle gagnait bien sa vie, mais maintenant on se pose la question de si elle doit aller en CCPD ou pas... A quoi bon se battre si c'est pour se faire humilier encore une fois?