Repas apporter par les parents

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@assmatzam oui les religions n'entrent pas en ligne de compte.
D'ailleurs nous avons devoir de neutralité.
Mais non, ce n'est pas à moi de préparer tout un tas de régime alimentaire différent.
As tu quantifié réellement le temps attribué à tout ça ? Hors temps de travail ?
Avec en plus cette donnée religieuse ?
Et celle des allergies alimentaires ?
 

Perso ce sont les parents qui fournissent car moins cher et ça me convient très bien. Du coup j’ai mentionné dans mon livret d’accueil que je ne les préparais pas. Je trouvais ça casse tête de varier et je les préparais la veille au soir. Je trouvais cela très contraignant.
En discutant un jour avec la cousine de mon mari, elle me dit : quoi tu prépares les repas le soir ?? Mais ce n’est pas du frais !! Moi je cuisine le matin le repas de ma fille avant d’aller au boulot. Ce à quoi j’ai répondu que je cuisinais avec des produits frais et que pour moi qualitativement et gustativement, de cuisiner la veille ne gâchait rien.
Sympa cette cousine 😕🙄
 
la bonne question , sommes nous la pour nous substituer au parents.
non , nous sommes la pour aider a faire grandir un enfant et non pour ce cacher derriere un "projet d'acceuil " qui prend la main sur la vie d'une famille entierement . la responsabilité de l'education lui revient quand meme .
 
Bonsoir,
On a tous notre façon de fonctionner, mais ça ne nous empêche pas de le faire de façon très professionnel. Notre travail est d'accompagner les parents, et de faire en sorte que les petits soient bien et rentrent chez eux en chair et os sans trop de bobos. Nous sommes des professionnels mais nous n' avons pas non plus la science infuse et faisons notre travail de façon professionnel et en toute humilité. Chez moi les repas sont fournis par les parents, et ça me va très bien.
Sur ce bonne soirée.

.
 
En ce qui me concerne, je laisse le choix au PE mais lorsque le PE me demande de faire le repas, c'est toujours avec plaisir.
Peut importe que l' enfant aime ou pas , cela ne me dérange pas, je présente l'aliment sous une autre forme et l'enfant fini par trouver sous quelle forme il préfère tel légume ou tel fruit. Il existe des sites aujourd'hui pour cuisiner pour les bébés et moi je m' éclate. L'un de mes PE préfère apporter les repas de son enfant pour des raisons pécuniaires . Je lui ai dit ok mais je lui ai demandé de noter le menu de son enfant sur le carnet de liaison ainsi elle se rend compte réellement de ce qu'elle propose à son enfant et il y a une petite compétition qui s'est installée entre nous et je la félicite lorsqu'elle innove avec une recette du genre tajine ou risotto pour bébé.
Je dirai que le fait que Assmatzam puisse en référer à sa puer lorsque un enfant ne reçoit pas le repas qui lui faut ne me choque pas et moi aussi je n'hésiterai pas à faire pareil si un pe ne fournissait le repas qu'il faut à son enfant. Ainsi la pmi pourrait rentrer en contact avec cette famille pour trouver une solution. Ce n'est pas juger que d'alerter sur un cas de malnutrition. Fermer les yeux serait du non assistance à personne fragile.
Je pense que nous avons le devoir de neutralité pour ce qui est du genre mais pas pour ce qui est de l'accueil, puisque nous sommes qualifiés d' accueillants individuels donc nous avons le devoir de Respect culturel et cultuel.
Et pour finir, je dirai que puisque chacun de nous est libre de son projet d'accueil donc chacun fait comme il veut. Libre au PE de faire son choix.
 
Bonsoir

J ai toujours fait les repas moi même , mais j avoue que maintenant j en ai " marre " , toujours se creuser la tête a savoir quoi faire à manger avec un tel qui aime pas ceci , un tel qui aime pas cela ..... Je suis lasse de faire les repas
Pour tout mes prochains contrat je demanderais à ce que se soit le PE qui fournisse repas
 
Une de mes acceuillis est arrivée à la maison à 10 semaines
Bébé allaitté et prises des biberons très compliqué
La Maman na pas intégré les biberons et ne faisait aucun effort pour que ça se passe mieux en journée d'accueil car chez elle donnait exclusivement le sein
Papa était mis à l'écart et le vivait très mal.

Quand on a commencé la diversification alimentaire les problèmes ont commencé
Maman m'a fait tout un scandale parce que j'avais donner un biberon de 180ml au lieu de 150ml au goûter
Je précise quel maman arrivait en fin d'allaitement et avait de moins en moins de lait et voulait que je restreigne les doses pour lui permettre de continuer l'allaitement avec ce qu'elle pouvait fournir.

J'avais interdiction de donner 1 gr de légumes en plus
Résultat des courses la petite à commencé à stagner en poids et ne plus grandir durant 2 mois
J'ai du taper du poings sur la table et menacer d'arrêter le contrat si elle ne changeait pas d'approche

J'ai du avertir la pmi
Et les prévenir que j'allais mettre fin au contrat car le dialogue était rompu avec la maman qui s'agacait:de chaque conseil que je lui apportais

Ma puéricultrice m'a supplié de continuer l'accueil pour pouvoir avoir un œil sur cette enfant
Elle m'appelait toute les semaines durant 2 mois pour savoir où on en était et les quantités que j'avais le droit de donner

Aujourd'hui puce à 13 mois et ne pèse même pas 7,5 kgs
Et là maman commence à paniquer

Donc oui avertir la pmi me semble judicieux dans certains cas surtout qu'en sais dans l'intérêt de l'enfant et que sa santé est mise en péril
 
pense tu reellement que nous n'aurions rien fait dans un cas pareil. forcement si .
et repas fait par l'assmat ou non cette maman avait besoin d'aide
pour autant c'est pas pour ca que je me substiturai aux parents

quand j'ai commencé pendant la formation une collegue avec qui on parlait des repas a clairement dit
ben moi si je fais les repas ca sera ce qui reste a la maison ou le meme repas pour tous . si il reste des lasagnes ,ils mangeront des lasagnes .je vais pas me casser le c... , pates et légumes peut etre .😂 et tout ca naturelement .je sais pas si elle a changé de pratique mais on peut aussi a l'inverse avoir une assmat qui s'en fiche completement
 
Une de mes acceuillis est arrivée à la maison à 10 semaines
Bébé allaitté et prises des biberons très compliqué
La Maman na pas intégré les biberons et ne faisait aucun effort pour que ça se passe mieux en journée d'accueil car chez elle donnait exclusivement le sein
Papa était mis à l'écart et le vivait très mal.

Quand on a commencé la diversification alimentaire les problèmes ont commencé
Maman m'a fait tout un scandale parce que j'avais donner un biberon de 180ml au lieu de 150ml au goûter
Je précise quel maman arrivait en fin d'allaitement et avait de moins en moins de lait et voulait que je restreigne les doses pour lui permettre de continuer l'allaitement avec ce qu'elle pouvait fournir.

J'avais interdiction de donner 1 gr de légumes en plus
Résultat des courses la petite à commencé à stagner en poids et ne plus grandir durant 2 mois
J'ai du taper du poings sur la table et menacer d'arrêter le contrat si elle ne changeait pas d'approche

J'ai du avertir la pmi
Et les prévenir que j'allais mettre fin au contrat car le dialogue était rompu avec la maman qui s'agacait:de chaque conseil que je lui apportais

Ma puéricultrice m'a supplié de continuer l'accueil pour pouvoir avoir un œil sur cette enfant
Elle m'appelait toute les semaines durant 2 mois pour savoir où on en était et les quantités que j'avais le droit de donner

Aujourd'hui puce à 13 mois et ne pèse même pas 7,5 kgs
Et là maman commence à paniquer

Donc oui avertir la pmi me semble judicieux dans certains cas surtout qu'en sais dans l'intérêt de l'enfant et que sa santé est mise en péril
La c'est totalement différent et oui dans ce cas prévenir la pmi forcément
 
On ne parle pas d'un cas particulier ou il est évident qu'il y a un soucis et encore nous ne sommes pas médecin pour savoir tout.
Tous les enfants ne sont pas sous alimenter parcequ'ils ne mangent pas "correctement" comme nous on l'entend.
 
Toujours un problème avec L. 2 ans maman souhaite absolument apporter le repas pour contrôler ce qu'il mange. J'avoue que sur le coup cela m'a énervée elle crois quoi que je ne suis pas capable de faire un repas, ou que je donne pas assez en quantité à son fils. Et puis le prix est un peu élevé (3,50€), c'est sur que chez moi le repas est un légumes cuits ou crudité féculents protéines ,produit laitier et fruits.
Cet enfant à régulièrement pas de protéines (peut être y mange t il le soir), beaucoup de féculents peu de légumes. Depuis plus d'une semaine il mange pate et courgette. Avez vous spécifiez sur vos contrats un âge pour que le repas ne soit plus apporté? Merci pour vos retours !
Bonjour,

le fait que la maman veuille fournir les repas n'est pas forcément dirigé contre vous, vous lui prêtez des pensées qu'elle n'a sans doute pas, par contre elle a probablement besoin de prendre soin de son enfant à travers la fourniture du repas, sans oublier l'aspect financier et vouloir imposer la fourniture du repas maintenant la renverrait peut-être à une réflexion quasiment identique à la vôtre "elle pense que je ne suis pas capable de bien faire à manger à mon enfant".

Depuis plus de 16 ans il y avait une clause dans mes contrats d'accueil stipulant que je fournissais obligatoirement le repas aux enfants une fois diversifiés et au plus tard à 15 mois. C'était expliqué lors des entretien et non négociable.
Je le faisais pour plusieurs raisons :
- j'avais au départ de grandes tablées car je suis maman de famille nombreuses : 3 enfants + 3 enfants en accueil puis 4 + mon mari et moi, donc 8 voire 9 personnes à table, il était plus simple en terme de logistique d'avoir un repas identique pour tous (quitte à passer au mixeur ou au hachoir certains aliments pour les plus petits);
- je voulais éviter les enfants qui seraient frustrés de voir les autres manger un plat qui leur faisait envie;
- c'était l'occasion pour les enfants de découvrir parfois d'autres saveurs encouragés par les copains;
- cela évitait les repas industriels pour bébés.
Cela était d'autant mieux accepté par les familles que j'avais un tarif plutôt bas au regard de ce qui se trouvait dans l'assiette parce que un certain nombre de produits (fruits et légumes) venaient directement de mon jardin et ne me coûtaient rien ou presque. Encore aujourd'hui alors que les cerises sont à presque 12€ du kilo les enfants en mangent régulièrement car ça ne me coûte que le temps de les cueillir sur nos cerisiers.

Aujourd'hui tous mes enfants sont adultes, font des études, mon mari ne rentre généralement plus le midi, j'ai donc pris l'habitude de manger tranquillement quand tous les loulous sont à la sieste. Du coup je me retrouve à cuisiner le soir juste pour mes loulous, car pour moi des restes pourraient très bien faire l'affaire. Je continue donc pour ceux avec qui je me suis engagée et pour les prochains je ne préparerais plus.
J'ai déjà accepté pour un loulou que les parents continuent à fournir et cela pour plusieurs raisons :
- les enfants acceptent très bien d'avoir des repas différents;
- les repas sont faits maison et même si les repas sont moins variés ou complets que ce que je propose j'ai pu constater que l'enfant mangeait bien de tout chez lui et apprécie les fruits et légumes;
- les parents partent de plus en plus souvent avec leur lunch box au travail, alors préparer aussi pour leur enfant n'est finalement pas une contrainte quand il mange "comme les grands";
- l'aspect financier aujourd'hui est bien présent : prélever la portion de son enfant dans le repas préparé pour toute la famille est moins "douloureux" que de payer la facture à la fin du mois. Je vois d'ailleurs déjà l'impact de l'inflation : des familles sont passées du produit bio d'une marque bébé, au bio de la marque du magasin ou à la même marque en non bio, voire à la marque du magasin simplement.

Je pense qu'il faut savoir lâcher prise sur le contenu de l'assiette des loulous si par ailleurs il grandit bien et qu'il n'y a pas de carence manifeste.
Ils vont manger seulement 4 ou 5 repas par semaine chez nous et encore il y a les vacances, les fériés.... Les parents ont des contraintes que nous leur imposons nous même parfois qui limitent les possibilités dans la confection des repas : réchauffage uniquement (ce qui n'est pas possible avec certains aliments qui ne sont vraiment pas terribles une fois réchauffés), pas de préparation (donc exit de nombreux fruits frais qui vont s'oxyder s'ils sont épluchés et coupés à l'avance). L'enfant a peut-être mangé des pâtes bolognaise le midi, mais le soir il aura peut-être une soupe de légumes et cela s'équilibrera. Si on a un doute on peut déjà partager avec les parents des astuces des références intéressantes (sites, livres) pour les aider à préparer plus facilement des repas adaptés aux tout petits et qui sont aussi bons pour toute la famille.
 
Je bien d'accord avec noonouc, l'alimentation représente tellement de chose pour une maman et les pe en général et pour nous aussi (il suffit de lire celles qui veulent absolument fournir) qu'il ne faut pas noircir le tableau ou interpréter des choses qui ne sont pas.
 
Bonjour,
Il est vrai que Assmatzam a donné l'exemple d'un cas extrême mais il se passe tous les jours des cas qui nous semblent moins extrêmes mais qui à la longue peut donner des carences à ses enfants.
J'ai lu des messages de certains d'entre vous qui disaient ( je donne ce qui est dans l'assiette apportée par les parents et je ne pose pas de questions) moi je dis que si ce qui est proposé par les parents n' est équilibré ou adapté à l'âge de l'enfant et bien oui il faut se prendre la tête avec ce parent pour que les choses changent et si ce parent refuse d'entendre raison et bien il faut en parler à la PMI. Certains Pe n'ont aucun respect pour nous et notre métier c'est pour cela qu'il est parfois difficile de leur faire entendre raison mais lorsque la pmi s'en mêle et bien comme par hasard, ils entendent raison. Même si nous ne sommes pas médecin nous sommes des professionnels qui sommes formés sur l'alimentation du jeune enfant donc nous sommes parfois plus à même de savoir que certains Pe. Lors de ma formation initiale, la partie alimentation a été enseignée par une diététicienne en plus de mon expérience professionnelle je peux donc affirmer en connaître pas mal sur le sujet pour conseiller certains Pe même s'ils ne me demande rien. Je le fais dans l'intérêt de l'enfant tant que je l'accueil.
J'ai une collègue dans le même immeuble que moi qui accueille une petite dont les parents ont dit dès le départ vouloir s'occuper des repas de leur fille, au début tout allait bien tant que c'était les purées ensuite c'est devenu du grand n'importe quoi. La petite a deux ans et demi, parfois la maman lui ramène une barquette de coquillettes, une barquette de coquillettes avec 1 tranche de jambon, ou seulement une barquette de haricots verts et ça c'est pour toute la journée. Et ma collègue au début réagissait comme certains d'entre vous en disant je m'en fiche, ce n'est pas mon problème etc ... Je lui donc suggéré d'en parler au parent ce qu'elle a fait mais rien n'a changé. Je lui donc dit d'en parler à l'assistante sociale parce que ce n'était pas bon pour l'enfant mais savez quoi ? Elle aussi elle raisonne comme beaucoup d'entre vous. Je ne veux pas mêler la pmi à celà et depuis c'est elle qui fournit les repas gratuitement à cette petite. Là pour le coup c'est se substituer aux parents. Et je précise que les deux parents sont avocats.
Lorsque vous avez affaire à ce genre de personne que faites vous ? Démissionner ?
Mon assistante sociale aime bien savoir que vous avez tout tenté avant de démissionner parce qu'elle pense d'abord à l' intérêt de l'enfant avant même la nôtre et d'ailleurs je le lui reproché une fois mais dans ce cas précis je veux bien qu'elle s'en mêle avant je puisse envisager la démission parce pas question de me substituer aux parents justement.
 
@Nanny74
Voilà tu entres dans un constat.
Le midi les assiettes ne sont pas pour toi adaptées. Ok. Mais si tu as lu l'intégralité des messages tu aurais lu aussi que le soir l'enfant peux Très bien avoir des repas plus variés équilibrés.
Tu n'en sais strictement rien.
Nous avons précisé que si l'enfant ne présente aucun trouble que ce soit du développement physique ou psychologique ou présentant des troubles alimentaires, quel serait l'intérêt mis à part le jugement de faire un signalement à la pmi ?
Tu n'aurais pas l'impression de vouloir prendre la main sur l'alimentation ?
Alors que chaque famille chaque personne.chaque culture peut avoir des notions alimentaires différentes ?
Perso je préfère les petits déjeuners à la française alors que nos voisins allemands par ex aiment les haricots le matin ? Ou les saucisses ?
 
Mon exemple était pour faire comprendre à certaines que oui certain cas nécessite que la PMI soit informé
C'est notre rôle après tout

Bien évidemment que l'on ne fait pas appel à la pmi parce que le menu choisi par le parent pour son enfant ne nous plaît pas

Je pense qu'il est nécessaire d'en référé à sa puéricultrice si on constate que l'enfant commence à présenter des signes inquiétants
Ou si le rapport à l'alimentation du parent est limite

Ce qui était mon cas
Et ma puéricultrice était ravie que j'ai pris le temps d'échanger avec elle sur le sujet
 
il va de soi que le dialogue est primordial , les parents aprecient particulierement les echanges sur le bien etre et le bienfait pour l'enfant . sans etre intrusif le parent comprend que l'enfant n'est pas juste posé le matin , que nous participons a l'evolution que nous sommes raccord avec ce quil vit chez eux et chez l'assmat meme si cela ne peut etre tout a fait pareil .son comportement son evolution ,surtout les bébés . ou quand les repas sont plus compliqués . demander comment cela ce passe a la maison .et puis cela fait partie integrante de notre travail en tout cas du mien . je ne me targue pas d'avoir la science infuse , mais d'avoir des années d'experiences , et pourtant on en découvre tous les jours sur les facettes diverses et nombreuses de ces cheres tetes blonde😄.
et bien sur le dialogue quand ca commence a coincer . tout n'est jamais rose , je ne vous l'apprends pas .
comme je le disais dans un autre poste , d'égal a égal . un partenariat quoi
 
C'est ça @gliglou
Cest aussi comme ça que je bois mes relations avec les parents
On forme un partenariat qui a comme centre commun l'enfant son bien être et son bon développement
Le dialogue et l'écoute mutuelle sont les bases
 

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