Convocation PMI suite signalement

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion sobri44
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Griselda ,ma fille était suivie déjà petite mais j'ai du arrêter au bout de plusieurs mois ,elle ne supporte pas l'autorité,le refus du non , et se met continuellement en position de victime du genre que seulement elle se fait gronder que je fais jamais rien pour elle etc
Sauf que c'est totalement faux
Elle me dit qu'elle n'arrive pas a gérer ses émotions,elle m'en veut de l'avoir changé d'école suite a un déménagement bref rancune sur rancune.
Ça me met très mal a l'aise car je ne cherche pas a dénigrer mon enfant juste qu'on se met a ma place
J'en ai parlé a plusieurs reprises a mon médecin car je soupçonne de l'hyperactivité mais il me répond que c'est un enfant

Bref pour revenir a l'agrément j'ai l'impression que quoi que je dis ma parole sera remis en question du genre que je ne sais pas gérer mes émotions etc
Sauf que cela n'a rien a voir
Je m'occupe d'enfants depuis 14 ans si j'avais voulu craquer cela serait déjà arrivé
Mon travail est ma bouffée d'oxygène
Mais pour la PMI j'ai peur que pour eux cela ne soit pas entendable et je n'ai pas envie de les convaincre coûte que coûte.
J'appréhende vraiment ce rendez vous car j'ai le sentiment que ma tête est déjà mise à prix et que ce n'est que le début des problèmes
J'ai contacté déjà deux avocates qui me disent ne pas pouvoir défendre mon dossier je suis depitée
J'ai contacté le syndicat qui m'a répondu que je pouvais y aller accompagnée mais échange très bref j'avais l'impression de déranger
Je reviendrais faire un retour de l'issue de mon rdv

Merci a vous toutes
 
Êtes vous certaine que cela est en lien direct avec votre agrément ? Car le fait d'avoir un rdv en pmi n'est pas surprenant si on prend le signalement de l'école, pas sûr qu'il fasse le rapprochement avec votre travail. Je dis ça car c'est arrivé pour une collègue, sa fille était adolescente à l'époque et pareil , elle avait été convoqué au sein de la pmi mais à aucun moment ils n'ont parlé de son métier ni de son agrément.
Je pense que le rdv pour ce genre de cas se passe à la pmi effectivement mais je ne suis pas di tout certaine que le lien avec votre agrément va se faire, c'est en cas de placement ou d'enquête dirigé par un tribunal, vous n'en êtes pas là.
 
Bonjour @sobri44, la question que je me pose : même si votre fille a raconté des choses à l'école, comment l'académie informée du signalement a pu transmettre celui-ci à la PMI ? Ils ne sont pas censés savoir que vous êtes assistante maternelle, à moins que le personnel de l'école a regardé dans le dossier d'inscription où il y a vos coordonnées et votre métier de précisé. Pour votre agrément, essayez de ne pas vous tracasser, je sais c'est + facile à dire qu'à faire, mais la puer n'a pas fait d'opposition à votre demande de place supplémentaire, donc pas d'inquiétude à priori. Je pense qu'à la PMI ils vont vous conseiller sur d'éventuelles aides de soutien. Et puis quand vous dites d'échouer par rapport à votre fille, absolument pas, vous n'avez pas à culpabiliser. Les enfants poussent parfois à bout en effet et qui n'a pas perdu patience en mettant une claque ou fessée à son enfant. Les miens qui sont de jeunes adultes en ont reçu étant petits peut-être 2 fois et ils n'en sont pas morts. Concernant le sujet de l'ASE évoqué dans certains commentaires, il faut pas s'imaginer que les enfants et jeunes sont bien traités loin de là. Des vols entre eux, voir des viols, du personnel embauché souvent non qualifiés, c'est bien la réalité et loin d'être le paradis pour des enfants et jeunes en difficulté ou venant de milieux familiaux à la dérive... J'avais vu un reportage sur ce genre d'établissements et les conditions de d'accueil et de fonctionnement, tout simplement effrayant !
 

Ici que la première personne a n'avoir pas eut envie (très très fort) d'en coler une à son enfant en rebellion nous jette la première pierre.
Sauf qu'avoir envie "d'en coller une" ou passer à l'acte n'est pas la même chose!
L'envie n'est pas punie alors que le geste lui l'est...
 
Puis-je vous demander l'âge de votre fille?

Toujours sans jugement,
Je suis vraiment très mal à l'aise en vous lisant.
Vous vous posez pratiquement toujours en victime, et j'avoue que ça me dérange vraiment...

Et selon vos dire, votre fille a parlé d'autres choses que d'une gifle, donc il est tout à fait normal que cela soit tiré au clair non?
 

Non mais ça va le manque de bienveillance là ?

Il y a des enfants qui vont profondément mal et qui sont profondément difficile à supporter par conséquent.
Et quand ce sont les nôtres on ne peut pas les rendre le soir !

Le geste est mal mais reste instinctif a cause de l'éducation qu'on a reçus nous même enfant par nos parents et la société.
Ça va pas de juger comme ça ?!
 
Gaene et bien excusez moi que vous ayez ce ressenti qui vous appartient
Non je ne me positionne pas en victime vous ne savez rien de ma vie et de ce que ma fille me fait subir
Mais c'est tellement plus facile quand on ne vis pas mes choses de porter un regard moralisateur.
Je ne cautionne pas ce qui c'est passé et je ne cherche pas a me défiler je prendrai mes responsabilités par contre je ne supporte pas l'idée qu'on puisse se permettre de juger sans connaître ce dont ce que je subis chaque jour
Je ne suis pas de nature violente
Et oui a priori elle a raconté d'autres choses mais elle ne m'a pas tout dit mais elle a avoué avoir menti au moins sur un point
Bref je ne cherche pas a convaincre,ou a minimiser les faits le but était d'être le plus précise possible afin d'être orientée dans mes droits
Bonne journée
 
Il arrive qu'un Medecin refuse d'entendre l'alerte d'un Parent.
Je te recommande d'en voir un autre et d'expliquer très exactement toutes les difficultés rencontrées avec ton enfant.
Je profiterais aussi de cet entretient avec la PMI justement pour solliciter leur aide à ce sujet.
Partir du principe que la PMI pourrait être ton allié pour être enfin entendue me semble la meilleure posture.

On peut bien sur être un excellent pro petite enfance et pour autant être très en difficulté avec son propre enfant. La première raison est qu'en effet nos accueillis ont un interêt énorme: ils ne sont pas nos enfants et nous ne sommes pas leur Parent et oui, un grand oui ça change la donne.
A nos enfants on pardonne tout, on excuse tout et tout à la fois on attends d'eux qu'ils soient parfaits. Quand on a compris ça il est déjà plus facile de prendre du recul, on peut alors demander de l'aide.
Et bien sur, notre enfant ou pas, pour peu qu'il y ait veritablement un trouble particulier (comme le TDA) alors là oui ça peut être encore plus que plus difficile à gérer, à vivre aussi.
Ce type de diagnostique peut prendre du temps car si le Medecin à qui on confie la difficulté fait parti de ceux qui pensent que c'est juste une "excuse" alors que c'est obligatoirement un defaut d'éducation, simple à résoudre on peut attendre longtemps. La réalité est que tant qu'on n'est pas face à la situation, pret à observer et entendre ce qui se passe il peut être difficile de la jauger correctement. Voilà pourquoi demander un avis d'un autre medecin peut être la solution, avoir un deuxième avis.

Reconnaissons aussi qu'en devenant AM, souvent on a le sentiment de pourtant faire le max pour nos enfants, alors même qu'être AM pour nos propres enfants n'est pas toujours aussi simple à vivre que ça.

N'importe comment cette opposition si forte, au point que la claque parte, au point que l'enfant juge qu'il doive en parler (quitte à inventer des choses) démontre que vous avez besoin d'aide et ça c'est le plus important à retenir, la priorité à mon avis. Je crois que c'est aussi le tien et c'est la bonne nouvelle si ça permet une vraie prise en charge.
 

Je ne juge pas Bayah, je me mets juste à la place de cette enfant... et je pense que si elle a parlé à l'école, c'est un appel à l'aide...
Donc qu'il y ai eu un signalement et une convocation c'est tout à fait logique.
L'adulte n'a pas à se victimiser ni à l'être par les autres dans un cas pareil.

Mais bon, mon passé d'enfant maltraitée me rattrape toujours dans ces échanges là et je ne suis certainement pas objective?...
 
A priori, c'est la grande mode chez les ados de dénoncer leurs parents. L'assistante sociale qui est suit le cas que j'ai exposé plus haut l'a dit ouvertement au papa.
 
@Bayah
je trouve votre intervention plus qu'étrange.
J'ai eu beau relire l'ensemble de la conversation et je n'ai pas vu de manque de bienveillance mais plutôt une extrême prudence face au sujet et une certaine modération à l'égard du geste.
Et si vous faites référence au post d' , je ne vois pas là signe d'un manque de bienveillance que de partager son ressenti et ce même s'il va à l'encontre du sentiment général.
Quoi qu'il en soit, il apparait évident à la relecture de l'ensemble, qu'il y a un vrai besoin d'aide dans cette famille tant pour la mère que pour la fille. Je ne peux qu'espérer qu'elles le trouve.




 

A priori, c'est la grande mode chez les ados de dénoncer leurs parents. L'assistante sociale qui est suit le cas que j'ai exposé plus haut l'a dit ouvertement au papa.
C'est extrêmement choquant d'entendre ces termes de la part d'une assistante sociale.
 
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Réactions: Man
C’est le type de post pour lequel apporter une réponse si tant est qu’il y en ai une est piegeux .
Nous n’avons que peu d’éléments et ils ne viennent que d’un "côté".
Aussi, personne n’à tord ou n'a raison.
Mais il n’en reste pas moins que la parole d’un enfant soit être écoutée.
L’enquête aidera à analyser la situation avec rationalité, calme et retenue.
L’analyse des déclarations et des faits devra se faire sans à priori.
C’est nécessaire et essentiel pour le cercle familial restreint et élargi.
C'est important dans un cadre professionnel comme le notre afin de déterminer si les mots ou réactions de chacun, si le stress induit par une situation familiale particulière sont compatibles avec un accueil bienveillant et attentif de jeunes enfants.
 
Un sujet qui fait polémique même dans notre profession, c'est bien dommage!
La vérité est qu'une gifle, peu importe la raison qui la légitimise est une violence.
 

Je ne juge pas Bayah, je me mets juste à la place de cette enfant... et je pense que si elle a parlé à l'école, c'est un appel à l'aide...
Donc qu'il y ai eu un signalement et une convocation c'est tout à fait logique.
L'adulte n'a pas à se victimiser ni à l'être par les autres dans un cas pareil.

Mais bon, mon passé d'enfant maltraitée me rattrape toujours dans ces échanges là et je ne suis certainement pas objective?...

Non aucun soucis avec tes interventions 🌸
Tu prends toujours les pincettes qu'il faut et tu as la remise en question perpétuelle, chose très importante pour notre profession et ce type de sujet.
Ne te sens pas visée 🙂

Je n'ai pas voulu afficher de pseudo pour ne pas partir sur un débat houleux avec cette personne mais ce n'était pas du tout toi
 
Quand on va mal comme mon fils, comme la fille de notre collègue je suppose, comme moi quand j'étais et comme les ados en construction, on appelle à l'aide de manière "irrationnelle"

On ment, sans même trop s'en rendre compte on fini parfois par se croire.
On est mal on a besoin d'aide et on ne sait pas comment faire.

Et parfois on est écouté, quelqu'un s'intéresse à nous et pas à quelqu'un d'autre, alors on essai un truc un peu moins vrai, un peu plus fort, on déforme un peu la vérité et on se fait engloutir dans la spirale.

Cette enfant appelle à l'aide
Cette maman appelle à l'aide
Cette famille appelle à l'aide
 

je me pose quelques questions
quel age a t elle?
a t elle d'autres comportements problématiques?
un suivi avec un psychiatre? (je n'ai pas une bonne opinion des psychologues, les psychiatres peuvent poser un diagnostique et donnent plus facilement des réponses)
Certains enfants viennent au monde avec une maladie ou des troubles psy et la plus bienveillante des éducations peut quand même être en échec.
Mon ainé est schizophrène, le deuxième est autiste, j'ai pu travailler comme AM, mais j'ai parfois du défendre mon agrément.
Bon courage, une CCPD ne retire pas toujours les agréments, je le sais, je suis aussi passée en CCPD
Je ne vois pas de jugement dans le poste de Gaëne.
 
"Je m’occupe d’enfants depuis 14 ans. Si j’avais VOULU craquer cela serait déjà arrivé"

Je vous cite.

Cette façon de verbaliser est maladroite à mon sens.

Cela sous entend : si je craque, c’est que je le veux et donc ce n'est pas une réaction instinctive.
Donc ... si on déroule la réflexion .. , la claque à votre fille pourrait être volontaire, réfléchie et pas simplement réactionnelle.

Également, ce n'est pas parce que on a aucun craquage pendant 1 an, 10 ans, 15 ans, 20 ans, que nous sommes à l’abri d’en avoir un jour.

Je vous alerte simplement sur le fait que les mots ont un sens et que ce type de phrases "arguments" pourrait vous desservir lors d’un entretien avec votre pmi.
 

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