Merci
@Nounou 22 c'est exactement ça.
Je pense qu'on se fait bien souvent beaucoup de nœuds au cerveau (moi y compris) que du coup en tant que pro petite enfance faut il écouter la PMI qui dit pas de prise de t° rectale ou bien au contraire c'est hyper important d'avoir une prise de température supra précise,
pour moi il n'y a pas matière à débat car justement nous ne sommes pas personnel soignant.
Le thermomètre dans l'oreille est très suffisant, même si par acquis de conscience je prends alors la température aux 2 oreilles (elle n'est pas toujours identique!) et cela me donne une idée suffisante à hauteur de Nounou et non de médecin pour savoir s'il faut s'alarmer ou non.
Tout en gardant à l'esprit que c'est l'état général de l'enfant qui devra aussi nous indiquer s'il y a urgence.
C'est un point important à souligner car il y a 25 ans Médecin et Pharmacien nous exhortaient à se jeter sur le Doliprane car "il fallait absolument faire descendre la fièvre urgemment", on répétait même aux PE que "dans le doute si un bébé pleure beaucoup c'est peut être qu'il a mal quelque part alors il fallait lui donner du Doli au cas ou"... alors que depuis une dizaine d'années le discours n'est plus le même autant de la part de la PMI mais aussi des Médecins, Pharmaciens etc...
De même jusqu'à il y a peu on considérait qu'il y avait fièvre à partir de 38.5 or les dernières études démontreraient que chez les nouveaux bébés on considère qu'il y a fièvre à partir de 38. Étonnant, non? La raison serait qu'avec les logements de mieux en mieux isolés, la température corporelle habituelle aurait chuté pour passer en dessous de 37° donc partant de plus bas, la fièvre est considérée à partir de plus bas aussi.
Voilà pourquoi dans les Protocoles Sanitaires (merci COVID?!) on indique une température au delà de 38 et non 38.5°
Donc des PE peuvent ne pas avoir eut les dernières informations, tout comme nous les AMs.
Je l'ai découvert moi aussi c'est pourquoi je transmet mais loin de moi l'idée de prétendre qu'ici mes collègues auraient besoin que je leur apprenne leur métier.
Je sais très bien que chacun et chacune d'entre nous faisons pour le mieux, je n'en n'ai jamais douté.