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- 24 Août 2022
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Bonjour
Voilà déjà quelques temps que je me demande si je dois ou non arrêter ce métier que j'ai démarré il y a un peu moins de 10 ans mainten.
Je m'explique :
Dans ma vie d'avant, j'étais éducatrice spécialisée et j'aimais vraiment mon métier. Mais le contexte dans lequel je le vivais n'allait pas (après avoir été agressée par un jeune dont je m'occupais et changé de poste pour cela, j'ai étais victime d'un chef manipulateur pervers, puis j'ai travaillé dans un service où j'ai eu des soucis de santé et j'ai de ce fait été évincée). J'avais toujours eu dans l'idée que le jour où je deviendrai maman, je ferai l'agrément pour devenir ass mat.
Suite à mon dernier poste et mon souci de santé, je me suis retrouvée au chômage, suis tombée enceinte, et ai fait l'agrément.
J'ai vu de tout dans ce métier d'ass mat, le meilleur et le pire.
Je m'étais toujours dit que plus tard je reviendrai dans le social, mais le temps a passé et mon 2eme enfant est arrivé à 42 ans. Du coup j'ai poursuivi pour pouvoir l'élever. Il a aujourd'hui 4 ans et moi bientôt 46.
Entre temps mon mari a fait deux burn outs et a changé de voie professionnel (il s'est mis à son compte et est très pris par son nouveau travail).
Cela fait deux ans que j'enchaine les soucis : après un mois d'arrêt covid en mars 2020 où j'ai mis plus de 6 mois à avoir mes IJ, j'ai eu la gale (diagnostiquée tardivement et qui du coup a mis du temps à se soigner) en 2021 (ce qui est hyper compliqué quand on est ass mat). A cause des traitements répétés j'ai eu un eczéma géant sur presque tout le corps doublé d'un urticaire, ce qui m 'a valu 2 mois d'arrêt, couplé de 2 mois de traitement d'uv à l'hosto pour restaurer ma peau.
Et là mes chers collègues j'ai découvert combien les parents pouvaient être sans scrupule !!! J'ai ma parent employeur de l'époque qui m'en a fait voir de toutes les couleurs.
Ajouter à cela que je me suis retrouvée dans une situation doublement précaire : perte de salaire, et des contrats qui me sont passés sous le nez.
Fin 2021 arrivée d'un enfant très difficile (TDAH avec hyperactivité d'après moi, mais aucun diagnostic posé à cette heure). J'avais déjà eu une autiste asperger pour qui j'avais permis le diagnostic, mais là ça dépassait tout ce que j'avais connu en terme de complications !!!
Arrive 2022 : un arrêt covid pour mon fils malade en janvier, un arrêt covid pour moi et le restant de la famille en février, un autre pour un grosse grippe en avril. Retour de la gale via l'école en mai-juin, avec des parents qui ne traitaient pas forcément bien leurs enfants mais obligée de continuer de les accueillir !!!
Et badaboum je glisse dans mon garage en juin et je me fracture la malléole : accident du travail prolongé jusque mi septembre. Je perds deux contrats à cause de cela ! Sans compter les pertes de revenu quand vous enchainé les arrêts !!!
En résumé : la précarité de ce métier me rend dingue. J'aurais été salariée, je n'aurais pas eu toutes les complications administratives, retard de paiement sécu (car avance par l'employeur), perte de travail (car quand t'es en cdi normal les contrats ne vont pas et viennent) !!! Tant qu'on a pas de souci comme j'ai eus on ne réalise pas vraiment... mais là c'est le pompon.
Oui mais voilà en revanche côté employeurs après certaines déconvenues par le passé, j'ai actuellement plutôt eu à faire à des parents conciliants (sauf ceux qui m'ont lâchée à cause de mon arrêt) et sympas. Les parents du bébé que je garde m'adorent au point d'avoir acheter dans le village à côté pour se rapprocher de leur nounou. C'est vrai qu'on partage vraiment la même vision de la petite enfance. Ils comptent sur moi et je ne me vois pas les lâcher avant que leur petit entre à l'école.
D'autre part j'ai une amie qui compte sur moi et pour laquelle je me suis engagée à garder son fils en janvier. C'est des gens supers et je sais qu'ils seront réglos. Elle est informée qu'il n'est pas exclu que je repostule dans le social plus tard, mais pour l'heure elle compte sur moi au moins l'année à venir.
Quant aux parents de ma grande péri ils sont adorables aussi et toujours arrangeants.
En résumé côté parents je n'ai plus aucune raison d'arrêter et même je m'en culpabilise.
Côté pratique, si je remets en gros 600 euros dans les frais de transport et de garde pour les enfants, je gagnerai autant mais je cotiserai plus pour la retraite qu'en tant qu'ass mat.
Côté pratique toujours, mon mari est incapable de gérer les enfants le soir. Il est vidé quand il rentre (lever à 5h30 retour à 18h30 sur les rotules). Ce qui m'oblige à trouver un job avec horaires bureau (pas impossible mais limité).
Par contre le temps file et me rappelle qu'il me reste peu de temps pour profiter de la conjoncture qui me laisserait une chance de retrouver un poste (métier devenu en tension, alors qu'il y a 5 ans quand j'avais tenté de chercher les portes restaient fermées).
J'ai aussi une amie qui vient d'avoir l'agrément et pourrait me prendre mes enfants. Mais en même temps je sais qu'elle veut avoir son 4eme et si il arrive je me retrouve le bec dans l'eau avec des ass mat complètes dans le village...
Me laisser encore un an ou 2 max et informer les parents de mon intention l'ici là pour leur laisser le temps de se retourner...? Ou profiter de la fin de mon arrêt pour commencer à postuler ?
Alors voilà je me sens perdue et je veux bien que vous m'aidiez à démeller ce paquet de noeuds pour y voir plus clair et arriver enfin à prendre une décision !
Voilà déjà quelques temps que je me demande si je dois ou non arrêter ce métier que j'ai démarré il y a un peu moins de 10 ans mainten.
Je m'explique :
Dans ma vie d'avant, j'étais éducatrice spécialisée et j'aimais vraiment mon métier. Mais le contexte dans lequel je le vivais n'allait pas (après avoir été agressée par un jeune dont je m'occupais et changé de poste pour cela, j'ai étais victime d'un chef manipulateur pervers, puis j'ai travaillé dans un service où j'ai eu des soucis de santé et j'ai de ce fait été évincée). J'avais toujours eu dans l'idée que le jour où je deviendrai maman, je ferai l'agrément pour devenir ass mat.
Suite à mon dernier poste et mon souci de santé, je me suis retrouvée au chômage, suis tombée enceinte, et ai fait l'agrément.
J'ai vu de tout dans ce métier d'ass mat, le meilleur et le pire.
Je m'étais toujours dit que plus tard je reviendrai dans le social, mais le temps a passé et mon 2eme enfant est arrivé à 42 ans. Du coup j'ai poursuivi pour pouvoir l'élever. Il a aujourd'hui 4 ans et moi bientôt 46.
Entre temps mon mari a fait deux burn outs et a changé de voie professionnel (il s'est mis à son compte et est très pris par son nouveau travail).
Cela fait deux ans que j'enchaine les soucis : après un mois d'arrêt covid en mars 2020 où j'ai mis plus de 6 mois à avoir mes IJ, j'ai eu la gale (diagnostiquée tardivement et qui du coup a mis du temps à se soigner) en 2021 (ce qui est hyper compliqué quand on est ass mat). A cause des traitements répétés j'ai eu un eczéma géant sur presque tout le corps doublé d'un urticaire, ce qui m 'a valu 2 mois d'arrêt, couplé de 2 mois de traitement d'uv à l'hosto pour restaurer ma peau.
Et là mes chers collègues j'ai découvert combien les parents pouvaient être sans scrupule !!! J'ai ma parent employeur de l'époque qui m'en a fait voir de toutes les couleurs.
Ajouter à cela que je me suis retrouvée dans une situation doublement précaire : perte de salaire, et des contrats qui me sont passés sous le nez.
Fin 2021 arrivée d'un enfant très difficile (TDAH avec hyperactivité d'après moi, mais aucun diagnostic posé à cette heure). J'avais déjà eu une autiste asperger pour qui j'avais permis le diagnostic, mais là ça dépassait tout ce que j'avais connu en terme de complications !!!
Arrive 2022 : un arrêt covid pour mon fils malade en janvier, un arrêt covid pour moi et le restant de la famille en février, un autre pour un grosse grippe en avril. Retour de la gale via l'école en mai-juin, avec des parents qui ne traitaient pas forcément bien leurs enfants mais obligée de continuer de les accueillir !!!
Et badaboum je glisse dans mon garage en juin et je me fracture la malléole : accident du travail prolongé jusque mi septembre. Je perds deux contrats à cause de cela ! Sans compter les pertes de revenu quand vous enchainé les arrêts !!!
En résumé : la précarité de ce métier me rend dingue. J'aurais été salariée, je n'aurais pas eu toutes les complications administratives, retard de paiement sécu (car avance par l'employeur), perte de travail (car quand t'es en cdi normal les contrats ne vont pas et viennent) !!! Tant qu'on a pas de souci comme j'ai eus on ne réalise pas vraiment... mais là c'est le pompon.
Oui mais voilà en revanche côté employeurs après certaines déconvenues par le passé, j'ai actuellement plutôt eu à faire à des parents conciliants (sauf ceux qui m'ont lâchée à cause de mon arrêt) et sympas. Les parents du bébé que je garde m'adorent au point d'avoir acheter dans le village à côté pour se rapprocher de leur nounou. C'est vrai qu'on partage vraiment la même vision de la petite enfance. Ils comptent sur moi et je ne me vois pas les lâcher avant que leur petit entre à l'école.
D'autre part j'ai une amie qui compte sur moi et pour laquelle je me suis engagée à garder son fils en janvier. C'est des gens supers et je sais qu'ils seront réglos. Elle est informée qu'il n'est pas exclu que je repostule dans le social plus tard, mais pour l'heure elle compte sur moi au moins l'année à venir.
Quant aux parents de ma grande péri ils sont adorables aussi et toujours arrangeants.
En résumé côté parents je n'ai plus aucune raison d'arrêter et même je m'en culpabilise.
Côté pratique, si je remets en gros 600 euros dans les frais de transport et de garde pour les enfants, je gagnerai autant mais je cotiserai plus pour la retraite qu'en tant qu'ass mat.
Côté pratique toujours, mon mari est incapable de gérer les enfants le soir. Il est vidé quand il rentre (lever à 5h30 retour à 18h30 sur les rotules). Ce qui m'oblige à trouver un job avec horaires bureau (pas impossible mais limité).
Par contre le temps file et me rappelle qu'il me reste peu de temps pour profiter de la conjoncture qui me laisserait une chance de retrouver un poste (métier devenu en tension, alors qu'il y a 5 ans quand j'avais tenté de chercher les portes restaient fermées).
J'ai aussi une amie qui vient d'avoir l'agrément et pourrait me prendre mes enfants. Mais en même temps je sais qu'elle veut avoir son 4eme et si il arrive je me retrouve le bec dans l'eau avec des ass mat complètes dans le village...
Me laisser encore un an ou 2 max et informer les parents de mon intention l'ici là pour leur laisser le temps de se retourner...? Ou profiter de la fin de mon arrêt pour commencer à postuler ?
Alors voilà je me sens perdue et je veux bien que vous m'aidiez à démeller ce paquet de noeuds pour y voir plus clair et arriver enfin à prendre une décision !