Suspension d'agrément

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Nanes
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Et nous, pourrions nous en retour faire déclencher une intervention de la PMI quand un enfant nous raconte que papa et maman on bu de la bière, on prit l'appéro, que papa lui a donné une fessée ou que maman a été méchante ? :ROFLMAO:
les enfants déforment involontairement, ou pas selon l'âge. Un papa que je connaissais très bien (instit de mes 2 filles quelques années avant), est arrivé un jour en me disant, alors, il parait que tu tapes le bébé ? ( je précise qu'on se tutoyait avant qu'il ne m'embauche). Euhhhhh ?? non, et on a compris que pour sa fille d'environ 2 ans, le fait de tapoter le dos du bébé après le biberon, pour elle, ça voulait dire taper.
Un autre avait raconté qu'on avait fait une promenade et qu'il était installé sur le dos de mon chien: la réalité, j'avais un très gros chien et je lui avais dit un jour qu'il pourrait monter sur son dos sans problème, dans le sens ça serait possible, pas on va le faire
Un autre, que je les avais enfermés, en vrai, j'ai fermé la porte fenêtre à clefs
Encore une autre petite, que mon mari était tout nu. Non, il tondait la pelouse et il avait enlevé son tee shirt

On a toutes de centaines d'anecdotes du genre qui, mal rapportées, déformées, pourraient être graves. Si les PMI suspendaient l'agrément à chaque fois, sans entendre d'abord l'assmat, ce serait dramatique.
Là, le pe a voulu être malveillant , ou est complètement angoissé à l'idée de laisser son enfant, limite barjot
 

J'imagine que ne pas dévoiler dès le départ la raison de la suspicion serait pour qu'un auteur de fait répréhensible ne puisse pas se débarrasser des preuves qui l'accusent?
Et oui bien sur le principe de precaution est tout autant pour proteger l'enfant que le CD.
 
@zelande,

Alors on ne fait jamais rien !?

Heureusement que la parole de l'enfant peut être doit etre entendue.

Nous intervenons auprès des enfants dans un cadre professionnel.

Il y a des actions de la vie courante qui n'ont pas leur place dans ce contexte.
Il ne me viendrait pas à l'idée de boire l'apéro ou un coup de rouge en présence de mes accueillis par exemple.

Mais je ne suis pas hostile à prendre l'apéritif dans d'autres circonstances.

Évidemment il y a des employeurs malveillants !

Mais il y a aussi des enfants en réelle situation de détresse que ce soit dans leur milieu familial, dans une crèche, chez une assistante maternelle, à l'école ...
 
Si, bien sur qu'on doit aussi écouter la parole de l'enfant.
D'abord ce doit être aux parents de voir ça avec l'assmat. Une puer qui reçoit un courrier dénonciateur sans que le parent en ai déjà discuté avec l'assmat ne devrait pas être pris pour argent comptant. Sauf si ce n'est pas le premier souci reporté ou si les accusations sont très graves.
Ensuite, visite surprise, entretien, prise de contact avec les autres parents avant de décider de la suspension de l'agrément.
 
Justement, on peut se demander à quel point la situation est tendue si une discussion entre les parties est difficile voir jugée impossible par l'une ou l'autre des parties.

On ne prend pas les éléments pour argent comptant puisqu'il y a enquête.
Mais, comme il s'agit d'un jeune enfant vulnérable, le principe de précaution prime.

On peut toujours le "regretter ' quand il s'avère qu'il n'y a rien à reprocher au final.

Mais ... Dans tous les autres cas ... On doit s'en féliciter.
 
Dans ce cas là, on ne sait pas quels propos ont été tenus par l'enfant, on ne peut donc pas présumer si c'était quelque chose de très grave ou pas. Mais la gendarmerie n'ayant pas donné suite, ça laisse à penser que la situation n'était pas dangereuse pour l'enfant . La PMI a foncé tête baissée et n'a absolument pas pris en compte des conséquences concrètes et psychologiques de l'assmat, c'est grave.
Et j'espère vraiment que la postante portera plainte contre le parent et fera remonter le problème au CD.
Une assmat peut être parfois condamnée d'office (licenciement forcé pour les pe, réputation, dommages psycho et financiers, sans savoir de quoi elle est accusée, sans pouvoir s'expliquer, contrairement à des vrais criminels pour qui la présomption d'innocence fonctionne très bien. Il y a un problème tout de même.

Une amie de ma mère était psychologue et a travaillé pour une grosse association de protection de l'enfance. On avait discuté de la lenteur des services sociaux et elle me disait que certains dossiers étaient tellement lourds, que les gens n'arrivaient pas à les traiter, trop d'horreurs, ils n'étaient pas suffisamment formés à ce genre de choses. Donc tout le monde repoussait au maximum le traitement de ce cas. Et pour avoir bonne conscience et l'impression de faire bouger les choses, ils faisaient beaucoup de zèle sur les "petits" dossiers. Des parents ont vu leurs enfants placés en foyer pour des raisons très discutables.
Il ne faut pas confondre vigilance et excès de zèle
 
Le risque étant de ne rien faire alors qu'il aurait fallu intervenir.

Et là, on entendra la vindicte de ceux qui s'insurgeront que rien n'est été fait rapidement, préventivement.
 
J'ai aussi une pensée pour les autres enfants en accueil qui du jour au lendemain sans que leurs parents puissent les avoir préparés ou puissent leur expliquer de quoi il retourne ont du quitter leur AM sans lui dire au revoir et sans savoir s'ils la reverraient.
Sans parler des "bonnes âmes" lorsque l'on est dans un village qui continueront à raconter des cancans car c'est bien connu "il n'y a pas de fumée sans feu" :mad:.

Vous avez été lavée de tout soupçon et j'espère sincèrement que vous allez pouvoir continuer à avancer en faisant de cette épreuve une force.

Courage à vous et bonne continuation à vous et votre famille.
 
Il y a bien longtemps j'ai menti à une voisine qui était intrusive et s'invitaient régulièrement pour le café avant que je commence à 9h15 .
Ce jour là je lui ai dit que j'avais commencé plus tôt et que je travaillais déjà...donc pas de café !!
Sauf que je ne travaillais pas du tout, je voulais être tranquille.
Je suis sortie dans la matinée... !! Elle m'a vue
Et en a conclu que j'avais laissé les pts tous seuls 😱 et m'a dénoncée au centre pmi du quartier.
L'assistante et la puer sont venues me voir
je leur ai expliqué la méprise et tout à été clair et sans suite
Elles me connaissaient bien ainsi que la voisine.
 
Et oui la PMI a fait preuve de discernement car voici l'info:
"Je viens de voir ma voisine s'en aller de chez elle, seule. Je suspecte qu'elle a alors laissé ses accueillis seuls chez elle. Elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas me recevoir car elle travaillait"
La voisine n'a aucun élément pour affirmer que c'est le cas.
La voisine n'a aucun moyen de savoir si en effet l'AM accueille à cette heure, sauf si elle disait avoir vu de ses yeux à elle un accueilli seul chez l'AM.
La PMI sait qu'un voisin (un adulte) peut prétendre une chose qui est fausse pour se venger de quelque chose.
D'ailleurs en toute logique cette voisine-amie (puisqu'elle s'invite regulièrement pour le café) si veritablement était inquiète pour tes accueillis n'aurait elle pas du simplement commencer par te demander où étaient tes accueillis (puisque tu avais prétendu en avoir) avant de suspecter que tu les aurais laissé seuls?
Tout porte à croire qu'elle a compris en te voyant sortir que tu lui avais menti, qu'elle en a été vexée, s'est peut être demandé "pourquoi ne m'avoir simplement pas dit qu'elle avait une course à faire au lieu de me mentir? Nous ne sommes donc pas tant amies que je le croyais? Pire: elle n'est pas contente de boire le café avec moi?!", déçue et fachée elle alerte la PMI qui n'a pas tant de difficulté à connaitre le fin mot de l'histoire, verifiable en contactant s'il le faut tes PE qui auront confirmé que leur enfant n'était pas chez toi ce jour là.
 
Euh non je ne suis pas d'accord Griselda. On peut aussi dire :
La voisine était sûrement inquiète pour les accueillis, ne suspectant pas que tatienounou lui ait menti.
Mais ne voulant pas se fâcher avec son amie, tout en gardant sa bonne conscience, elle a préféré alerter le service compétent.
En théorie tatienounou n'aurait pas dû savoir d'où venait l'info et elles auraient pu rester amies.

Moi même je suis actuellement inquiète pour l'enfant d'une amie et j'ai très sérieusement hésité à la signaler. Pour autant je ne veux pas me fâcher avec elle. J'ai tenté de lui ouvrir les yeux mais rien à faire.
Je veille et un jour ... Ce sera signalement
 
Exacte mais n'importe comment la PMI avait très facilement possibilité de savoir si en effet l'AM avait laissé seuls les accueillis, ne serait ce qu'en posant la question à ses PE: est ce que votre enfant est chez l'AM aujourd'hui et si oui à partir de quelle heure?
Les PE affirment tous que leur enfant n'y est pas et zou fin de l'alerte.
Comment notre collègue sait que c'est cette voisine qui aurait donné cette alerte? Peut être l'a t elle déduit toute seule du fait de son pieu mensonge?
 
Bonjour
D'où le fait qu'il vaut mieux dire la vérité...
Si j'ai envie d'être seule et tranquille et que quelqu'un veut s'inviter chez moi, je suis franche et réponds désolée mais pas aujourd'hui
 
Oui c'est mieux c'est sur.
Mais des fois on n'ose pas, pour ne pas vexer, ou bien parce qu'on a le sentiment que la personne va insister ou bien... bref
 
Bonjour des mots d'enfants bizarres oui les pe en ont eu sur moi et l'inverse aussi . Heureusement qu'on en discute sinon effectivement si la parole de l'enfant était prise directement par la pmi moi et/ou les parents aurions eu des soucis .
 
C'est toute la difficulté des services sociaux de trouver le juste équilibre entre protéger un enfant réellement en danger et avoir la vision juste pour les dossiers qui n'en sont pas. Ce sont des humains derrière, avec leurs parcours. Il y a des faits, mais il y a aussi une subjectivité, il y aura toujours des erreurs dans ce domaine malheureusement. Et de l'excès de zèle dans le fameux principe de précaution peut détruire bien des familles.

J'avais vu un reportage d'une ass mat accusée à tord d'avoir secoué un bébé jusqu'à sa mort. Elle a toujours clamé son innocence elle adorait son métier et les enfants, elle avait eu plein de témoignages d'amis, de la famille, d'anciens PE qui abondaient en son sens. Mais non la "science" avait parlé à l'époque. Emprisonnée. Des années après et avec les "progrès" de cette fameuse "science" qui l'avait emprisonnée, elle a été innocentée et est sortie de prison..... ! Des vies détruites à jamais... Je parle d'un cas extrême. Dans mon département, une collègue a été accusée à tord aussi de suspicion de maltraitance. Elle a été vite innocentée mais l'étiquette reste, la rumeur et elle est obligée d'avoir des tarifs à moins de 3 € pour pouvoir travailler. Même si l'on est lavé de tout soupçon c'est comme si l'on restait coupable pour "les autres", et c'est ça le plus difficile je pense. Ca n'arrive pas qu'aux autres malheureusement.

Courage à toutes !
 

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