Préavis pendant suspension d'agrément

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion J28
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Le retrait d'enfant étant antérieur à la suspension, il est probable que l'indemnité de rupture soit due.
Par contre pour le préavis puisqu'il ne pouvait pas être effectué partiellement du fait de la suspension il est possible qu'il ne soit pas du en totalité, à voir avec l'inspection du travail car si vous l'en avez dispensée par écrit il est possible qu'il soit malgré tout du en totalité.
Par contre il y aurait peut-être eu une régularisation de salaire plus importante.

La suspension a-t-elle un rapport avec la fin de votre contrat? Je note que vous n'avez pas souhaité confier votre enfant pendant le préavis et que la suspension est très proche de la date du début du préavis, ce qui me laisse à penser que vous avez peut-être fait remonter certains faits à la PMI. Dans ce cas là la procédure entamé par votre ancienne AM est sans doute en rapport avec cela.
Vous avez vu juste. C'est bien suite à un appel à la PMI et à un dépôt de plainte.
Une enquête est donc en cours et la justice tranchera.
En ce qui concerne les prud'hommes, elle me demande aussi des dommages et intérêts suite à sa suspension.
 

Attendez, c'est vous qui avez porté plainte ?

Je suis désolée, on veut bien vous aider mais il faut "tout" nous dire et pas nous donner les informations au compte goutte.

Donc si je comprends bien :
Vous avez licencié votre ass mat, sans motif, le 15 avril.
Vous (?) avez porté plainte pmi et commissariat
Elle a de fait été suspendue le 19 avril.
Et elle vous traine aux prud'homme pour licenciement abusif ayant entrainé une incapacité de travailler.

C'est ça ?

Pour ce qui est de "récupérer" votre dû, j'ai envie de vous dire, vous serez aux prud'homme, vous pourrez leur demander.

Quelle était la faute de votre assistante maternelle ayant engendré la plainte ?
 
Si vous aviez fait un licenciement pour faute et donc sans paiement de préavis j'aurais compris cette histoire de licenciement abusif, mais là je ne comprends pas.
Par contre si elle estime que les faits que vous avez fait remonter sont mensongers il est normal qu'elle se défende, porte plainte aussi de son côté et demande des dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Maintenant la justice tranchera et la PMI statuera de son côté.
 
normalement pas de cmg possible puisque plus d'agrément tout les papiers auraient du être donnés dès la suspension
 
Vous avez porté plainte contre cette personne, et prévenu la PMI, ensuite vous lui retirez l'accueil de votre enfant dans la foulée et vous dites sans motif.
Vous lui remettez donc tous les documents de fin de contrat et toutes ses indemnités ??? en la dispensant d' effectuer le préavis.
Aujourd'hui vous apprenez que vous êtes convoqué au prud'hommes pour licenciement abusif ???
Vous apprenez également que cette personne a été suspendue pendant la période du préavis inéxécuté.
Et donc vous vous renseignez pour avoir des textes sur lesquels vous appuyer pour récupérer les sommes versées à votre ancienne Assmat.
Pourquoi ne pas l'avoir licenciée pour faute alors que vous aviez porté plainte contre elle ??? Et prévenu la PMI.
Vous pouvez vous aussi aller au prud'hommes pour récupérer les sommes trop perçues selon vous.
Les prud'hommes trancheront et vous n' êtes pas à l'abri qu'elle aussi porte plainte contre vous pour diffamation puisqu'elle vous assigne aux prud'hommes, qui sait jusqu'où ira cette dame ???.
 
Mon assistante maternelle n'est pas en faute mais un membre de sa famille.

J'ai eu la PMI au téléphone, ils ne m'ont pas informé car je n'étais plus employeur et ils me demandent d'appeler le RPE pour le préavis.
 
Arf oui...
Imaginons que ce soit le mari, ou le fils, qui a eu un geste déplacé
Porte plainte & licenciement pour ne plus voir l'agresseur.
Suspension de fait, sans qu'elle soit demandée.
Dans ce cas je comprend un peu la situation de tout le monde...
 
Le 15 avril vous choisissez de rompre le contrat de votre AM, c'est donc cette date qui prévaut pour la prise de décision concernant le préavis effectué ou non.
A cette date là rien ne laissait présager que votre AM à partir du 19 n'aurait de toute façon plus été en droit d'accueillir votre enfant. Donc si c'est votre choix en premier lieu de ne plus confier votre enfant ce préavis est due, c'est normal.
A l'inverse si vous aviez choisi au moment de la rupture de lui faire faire son préavis, à partir du 19, sur présentation du document du CD qui la suspends vous auriez été dans l'obligation de ne pas confier l'enfant et à ce moment là seulement le préavis à partir du 19 avril n'aurait pas été due.
L'indemnité de rupture oui puisque la rupture était de votre décision pleine et entière et non du fait de sa suspension d'Agrément.

Ensuite si oui la rupture par simple retrait d'enfant dans le respect du préavis est une possibilité sans avoir à motiver cette décision à son AM et ce pour garantir qu'une Famille pourra toujours privilégier l’intérêt de l'enfant qui doit toujours rester supérieur, tout de même, la nouvelle CCN dit aussi qu'une rupture de contrat ne doit jamais être abusive, illicite et/ou discriminatoire sinon l'AM est en droit de demander au tribunal d'arbitrer, dès lors vous aurez obligation de motiver la raison de cette rupture auprès du juge des Prud'homme, que sa suspension d'Agrément qui serait intervenue après votre décision de rompre ne pourra pas tenir devant le tribunal.
D'autant qu'une suspension est ordonnée quand il y a besoin de mener enquête, elle ne préjuge pas du tout que l'AM n'était pas en capacité d'accueillir précédemment, qu'elle aurait commis une faute.
Pour l'instant ni la PMI ni le CD n'ayant rendue un verdict (en retirant l'Agrément) cette suspension n'apportera aucun eau à votre moulin, ce d'autant plus que c'est vous même qui auriez alerter la PMI.
Ce qui est logique car imaginons qu'une Famille pour se dédouaner de payer le préavis et l'indemnité de rupture en licenciant son AM alerte abusivement la PMI (sans autre motif que financier) en plus de lui porter tort à elle il ne manquerait plus que ça que la dite suspension viendrait prouver que vous auriez eut raison d'estimer pouvoir la licencier du jour au lendemain et sans indemnité.

Si votre AM avait réellement commis une faute (ou un membre de sa Famille rendu impossible de garantir la sécurité des enfants?) il aurait fallut dans cet ordre là:

- ne plus confier votre enfant, en absence pour votre convenance personnelle, certes l'AM est payée en attendant mais c'est la seule façon que la justice puisse penser que vous aviez en effet des doutes reels et sérieux concernant la sécurité de votre enfant

- le jour même alerter la PMI par écrit en demandant qu'un contrôle soit fait et demandé d'être informé si ce contrôle aboutissait bien vers une procédure à son encontre pour savoir comment gérer son contrat de travail, précisant que pour l'instant, dans l'urgence vous ne confiez plus votre enfant et souhaitez savoir si vous avez raison ou non de cette inquiétude

- ici seulement 4 jours plus tard (notons que la PMI aurait été très prompte à décider d'une suspension pour le temps de l'enquête ce qui veut dire que les faits alertants dont vous leur avez fait part sont importants, voir graves) l'AM étant suspendue c'est seulement là, à partir du 19 avril que vous auriez pu faire une rupture de contrat "qui s'impose aux 2 parties en l'absence d'Agrément valide de l'AM", là ça n'aurait pas été un licenciement abusif.

Ce qui, si la PMI ne vous donne pas raison au terme de l'enquête permettrait tout de même à l'AM de porter plainte contre vous ensuite pour dénonciation calomnieuse (au tribunal civil) avec dommages et intérêts.

En d'autres termes il est à craindre qu'en devançant la procédure de la PMI vous vous êtes mis en fâcheuse posture et si votre alerte à la PMI n'est pas avérée ça sent pas bon du tout pour vous.

Je vous conseille de prendre un avocat ou accepter de passer en conciliation avec elle car je ne suis pas certaine du tout que vous obtiendriez gain de cause à la fin?

Si vos doutes sont fondés je comprends la décision que vous avez prise en premier lieu de retirer votre enfant et même d'alerter la PMI car si vous avez raison cela voudrait dire que les autres enfants seraient en danger aussi. Je comprends aussi que si vous pensez avoir raison sur vos doutes il peut sembler injuste de devoir payer à la fin mais imaginons que même sans le vouloir vous vous soyez trompée de coupable alors il est juste aussi que cette AM s'en défendre. Et comme on ne peut être juge et partie c'est pourquoi il est indispensable d'attendre le verdict de l'enquête.
 
@kikine a raison de poser ces questions.
Si en effet tout à chacun qui a un doute sur la sécurité d'un enfant peut (doit) alerter la PMI pour qu'elle puisse elle enquêter et prendre les mesures qui s'imposent le cas échéant pour protéger les enfants et qu'on nous apprends que ce n'est pas à celui qui alerte d'apporter des preuves (car il n'a pas les moyens légaux d'enquêter) pour autant la dénonciation calomnieuse reste punie par la loi, d'autant plus sévèrement punie quand cette dénonciation calomnieuse a également entraîné une suspension de revenus, encore plus sévèrement punie si cette suspension pouvait d'une façon ou d'une autre profiter au lanceur d'alerte. Et quand on est employeur et qu'on voudrait après coup se dédouaner de régler l'entiertée de la facture (ou récupérer le remboursement) voilà qui démontrerait au tribunal la raison vénale de la manœuvre.
Dans ce cas ci le lanceur d'alerte aura tout intérêt à pouvoir apporter des preuves concretes de sa bonne foi car le doute profiterait sinon à la victime, ici l'AM.
 
Mon dieu ces histoires me font peur perso. Dire que ce n'est même pas l'ass mat en faute, et que c'est elle qui trinque, la vie est vraiment injuste, j'espère juste qu'il n'est rien arrivé de "grave" à l'enfant, ce serait effectivement plus sain de connaître l'histoire dans son ensemble et pas par bribes. Parce que là on peut imaginer le pire en fait.
 
@MeliMelo s'il était arrivé quelque chose à l'enfant de suffisamment grave pour justifier un dépôt de plainte je suppose que la maman aurait procédé à un licenciement pour faute car pendant le temps d'accueil c'est le travail de l'AM de veiller sur l'enfant et la maman n'aurait pas payé le préavis.
Par contre le conjoint de l'AM présent durant l'accueil peut par exemple avoir agressé le parent devant l'enfant ce qui aurait rendu impossible le maintien du contrat.
 

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