Comme
@noounouc je pense que mon sentiment de culpabilité d'avoir changé d'avis pourrait m'amener à accepter de faire mon préavis sur mes CPs acquis.
Mais aurais je raison, rien n'est moins sur.
Disons que ça dépends comment a été obtenue cette première décision d'accepter?
Nous pouvons souvent s'entendre des "s'il vous plait, c'est bien normal de continuer parce que l'enfant vous connaît, le pauvre sinon il va être contraint de changer blablabla..." et si cet accord oral a été obtenu en culpabilisant l'AM alors il est d'autant plus juste, même moralement, qu'elle change d'avis
et qu'elle ne s'assieds pas sur son mois de préavis car durant ses vacances elle n'est pas censée chercher du travail, elle est censée se reposer.
Et rappelons aussi que ce qui contraint le changement de mode d'accueil pour l'enfant n'est pas le refus de l'Avenant mais la demande elle même de la part du PE de réduire le salaire de l'AM et même si l'enfant rentre à l'école, au fond aucune loi n'oblige vraiment le PE à diminuer le salaire mensuel.
Si sa proposition en diminuant de moitié le temps de travail est d'augmenter "un peu" son taux horaire, malheureusement ça risque de ne pas suffire à ce que l'équation soit équitable pour l'AM.
Ca risque de toute façon de ne pas suffire même en doublant son taux horaire (ce qui risque de n'être pas possible avec le plafond CAF???) car au fond le problème n'est pas QUE financier mais aussi qu'il s'agit de 2 enfants dont l'accueil est TRÈS DIFFICILE (peut être ont ils besoin d'une prise en charge spécifique, ce qu'une AM, même à 5 ou 6€/h n'a pas à consentir car un educ spé est mieux payé que ça, a aussi une formation qui lui permet de gérer...)
Ici encore, moralement, ça dépends aussi de ce qui en a été dit durant le contrat jusqu'à présent?
Si l'AM a dit et redit qu'il y avait de grosses difficultés sans qu'elel ne soit entendue, sans que les PE ne prennent le problème à bras le corps alors il est parfaitement juste qu'elle "retourne sa veste" même à la dernière minute.
Par contre si elle n'a jamais eut le courage de leur en parler, de chercher des solutions avec eux, c'est sur que moralement il est un peu plus difficile d'expliquer seulement aujourd'hui, qu'à n'importe quel prix elle ne veut pas continuer à cause du comportement des enfants.
Quoi qu'il arrive personne n'est jamais obligé de signer un Avenant donc même un accord verbal n'a aucun poids legal (encore heureux car qui peut le prouver?!) donc...
En tant que collègue, si une AM me demande ce que j'en pense je lui répondrais que si elle n'est pas sur de vouloir continuer elle a intérêt autant pour elle que pour les accueillis à ne pas se piéger toute seule en signant cet avenant. Libre à elle ensuite de décider d'être cool ou pas concernant le préavis. Mais ce préavis ne pourra démarrer qu'à présentation de la lettre donc je lui conseillerai de ne plus attendre une seule minute pour avertir ces PE qu'elle a changé d'avis car en effet moralement ça serait très incorrect d'attendre le premier jour de ce changement pour refuser l'Avenant (même si légalement elle en aurait le droit).