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23 Juin 2024
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Bonjour,
Je suis actuellement en cours de procédure pour devenir assistante maternelle.

Après plusieurs mois passés à me renseigner sur ce métier, j'ai décidé de sauter le pas, de participer à la fameuse réunion d'information, de remplir le dossier et de réaliser un entretien avec l'une des responsables de la PMI.

Je sors de ce rendez-vous et je suis assez étonnée puisque j'y suis allée pleine de bonnes volontés et je me suis retrouvée face à un "mur". Cette dame était très froide, me proposait des mises en situation déstabilisantes et, quelles que soient mes réponses, j'ai eu l'impression qu'elle n'était jamais satisfaite.

Je m'explique : Je lui dis tout d'abord que selon moi, en tant qu'assistante maternelle, je dois respecter l'éducation de chaque parent et m'adapter, tout en respectant la sécurité et le bien être de l'enfant.

A cela elle me propose une mise en situation : un parent refuse qu'on donne le doudou a l'enfant, mais l'enfant pleure du matin jusqu'au soir en réclamant son doudou.
J'ai répondu que, dans cette situation, j'essaierai d'en discuter avec les parents afin de trouver un compromis pendant le temps d'adaptation qui permettrait a l'enfant d'être accueilli dans de meilleures conditions.
Ce a quoi elle m'a répondu que je ne me positionnais pas franchement et que je ne respectais pas la volonté des parents.

Il y a de nombreuses autres remarques qui m'ont déstabilisée mais j'ai du mal, même avec du recul, à comprendre la réponse qu'elle attendait de moi dans ce cas précis.

Je souhaiterais avoir votre avis puisque mon but premier est d'instaurer un cadre bienveillant tant avec les parents qu'avec les enfants.

Merci pour vos réponses.
 

Bonjour

Alors pour t’aider. La PMI attend de toi que tu te positionne en professionnelle de la petite enfance. Évidemment tu n’as pas encore fait la forma et ton evaluatrice le sait pertinemment. Mais elle s’attend tout de même à ce que tu ai mûri ton projet et te sois renseigné sur les besoins d’un jeune enfant. A toi de lui montrer que c’est le cas. Limite il faudrait déjà que tu te positionne comme si tu étais professionnelle tout en écoutant ses suggestions ;-)

Pour le cas concret que tu cites, en fait peu importe ce que disent les parents, un enfant a droit à doudou à volonté ;-) il faut simplement bien en discuter dès l’entretien avec les parents et le justifier (expliquer l’objet transitionnel ect …ça tu sauras le faire en temps voulu). Et pour ce genre de cas… ba en fait pas de compromis possible ;-) si le parent te dis pas de doudou la journée en aucun cas et bien … tu dois leur expliquer pourquoi tu ne peux accéder à leur demande. Et ils comprendront.

En fait ton rôle ne seras ni de faire ce que tu veux avec les enfants qui te seront confiés, ni de répondre aux demandes des parents mais de proposer, en concertation avec les parents et dans le seul but du bien être et de l’épanouissement de l’enfant, de mener une coéducation efficace. Pour cela les parents et toi serez amenés à bien communiquer.

J’espère que cela te donne des pistes.

Même réponse pour les réveils : pas possible de réveiller l’enfant au bout d’1h de sieste si contraire à ses besoins physiologiques même si les parents le demandent. Il y a pleins d’autres exemples tu t’en rendras compte ;-)

Bon courage !
 
Pour le cas concret que tu cites, en fait peu importe ce que disent les parents, un enfant a droit à doudou à volonté ;-)
heuuuu ben non... pas forcément a table par exemple, en promenade pendant les activités...
bref perso les doudous étaient dans le lit réservés pour la sieste ou en cas de gros chagrin le temps qu'il passe a autre chose (c'était peut être la réponse qu'attendait la puer)
 
J'ai récemment assisté à une conférence organisée par mon rpe autour du thème de la prévention des douces violences dans le cadre pro.

Voici les outils listés pour accompagner les pratiques professionnelles :

Mettre des mots sur ce que l'enfant va vivre,
Respecter l'intimité de l'enfant,
Ne pas forcer l'enfant,
Valoriser, encourager l'enfant,
Respecter les compétences de l'enfant,
LAISSER LES DOUDOUS A DISPOSITION ...
Etc ...
 
heuuuu ben non... pas forcément a table par exemple, en promenade pendant les activités...
bref perso les doudous étaient dans le lit réservés pour la sieste ou en cas de gros chagrin le temps qu'il passe a autre chose (c'était peut être la réponse qu'attendait la puer)
Désolée de te contredire kikine, je suis agréée depuis 1 an et je ne raconte pas de bêtises. J’ai aussi répondu que le doudou ne serait pas à table et je me suis faite reprendre par la PMI. Je cite « peut être que doudou peut se mettre sur la table juste à côté de l’enfant et regarder l’enfant manger ? » Et … au final elle a raison je trouve ;-)

En promenade doudou est aussi autorisé, où est le problème ? Au jardin aussi, pas de pb non plus. Il suffit qu’il reste dans un coin où il ne peut pas être sali évidemment.
 
En gros, je pense que le message que cette dame t'as laissé passer c'est que tu dois avoir ton projet, ta ligne de conduite, en fonction de toi et de tes convictions, évidemment dans le respect de la législation.
Pour l'exemple du doudou, imagine que le parent de X te dit de ne pas lui donner son doudou, tu ne le lui donne pas, pourtant cet enfant en a besoin mais le parent de son copain Y, te dit que lui souhaite que tu lui donne.
Comment peux tu expliquer et gérer le fait que X n'ait pas son doudou et que Y, lui, à le droit.

Ce qu'il aurait fallut que tu répondes, c'est en fonction de tes convictions comme par exemple le fait que tu autorise le doudou uniquement à la sieste.

Lors de ton entretien avec les parents, il faut que tu sois clair avec ça parce que c'est ta façon à toi de travailler.
Si le parent de X ne veut pas de doudou du tout alors ne travaille pas avec.

Tu verras, en exerçant que certains parents font des demandes farfelues et il faut savoir dire non et ne pas faire tout ce que les parents te demandent.
Certes tu es leur employée mais c'est toi la professionnelle.

J'ai par exemple une Maman qui 'a dit que sa fille voulait aller au pot. Elle avait 1 an à l'époque. Elle m'a demandé que au printemps on commence à retirer la couche.
Je lui ai tout simplement répondu que sa fille parlait du pot car j'étais en apprentissage avec 2 de ses copains mais j'ai expliqué à cette maman qu'il n'y avait aucun intérêt à ce que sa fille aille au pot.
Elle a très bien compris et fin de l'histoire.

Maintenant, elle m'aurait imposé cela, n'étant pas dans ma ligne de conduite car pas dans l'intéret de l'enfant, je lui aurai demandé de chercher quelqu'un d'autre.

Et des exemples comme ça tu en auras plein car les parents parfois ne se rendent pas compte.
Le plus important c'est que toi tu es la professionnelle, tu sais ce qui est bon pour les enfants et si ça ne convient pas aux parents alors soit on ne signe pas le contrat ou soit c'est next.

Mais tu dois, auprès de la PMI ou tout autre personne, te positionner en tant que professionnelle et c'est toi qui décide, pas les parents.
 
Bonjour
Ici plus de doudou en promenade pour éviter les pertes. Oui ça m'est arrivé 2 fois.
Donc doudou se repose pendant la promenade.
Idem il peut rester à proximité de l'enfant mais pas avec lui lors des repas.
C'est très bien d'instaurer des climats bienveillants envers les enfants, mais j'ai le sentiment (ça n'engage que moi) que l'on ajoute du stress quand il n'y en pas forcément et que la réponse à une situation est doudou/ tétine.
En mode plus plus plus.
Est ce toujours la bonne solution ?
 
Chacune aura son fonctionnement et ses "convictions" sur tel ou tel sujet.

Ici, il s'agit de répondre à une interrogation d'une future collègue sur son positionnement par rapport à une situation lui ayant été suggérée dans le cadre d'un entretien PMI.

Positionnement qui a semblé poser problème à son interlocutrice.

Or, je pense que la réponse attendue dans ce cadre était celle préconisée lors et sur les supports papier remis lors de cette conférence du RPE sur le thème de la prévention des douces violences dans le cadre professionnel et qu'elle aurait pu ajouter que, dans le cadre de l'accompagnement à la parentalité qui fait partie de notre spectre de compétences, elle aurait relayé l'information à ses parents employeurs qui lui feraient une demande à l'opposé de ce principe.
 
Etre de bonne volonté pour respecter les choix pedago de chaque Parent est un voeux pieu mais la mise en pratique tôt ou tard pose problème ainsi c'est pourquoi il est important d'avoir reflechi soi même à une ligne pedagogique claire qui serait applicable à tous les enfants qui viennent chez toi, être capable de l'exposer et de l'expliquer auprès des Parents en se basant aussi sur les competences et connaissances pro' ainsi les Parents te choisissent pour cette posture et non parce que tu leur laisserais esperer que chez toi ça serait comme une extention de leur cadre familliale ce que tu ne serais pourtant pas.

Autre mise en situation concrète et réélle:
- Les Parents de Cunegonde estiment qu'on ne doit jamais priver un enfant de manger et à ce titre lui propose un morceau de pain à chaque fois qu'elle rale, pensant qu'elle a faim et confortés dans cette idée car en effet Cunegonde semble satisfaite de recevoir cette réponse autant de fois qu'elle rale. Ils te demandent donc d'en faire autant, d'autant plus que ton projet pédago dit que tu va respecter les choix pedagogiques de chaque Parent pour son enfant.
- Sauf qu'en simultané tu accueille Robert dont les Parents estiment eux qu'on ne doit manger qu'à heure fixe, à table et que le pain ne ferait pas partie d'un aliment indispensable à un enfant de moins de 3 ans, que c'est dangereux (fausse route) et bien sur eux aussi sont bien persuadés que tu respecteras ce precept puisque c'était la description de ton projet pédago.
Bien sur tôt ou tard Robert voudrait lui aussi goûter à la demande du morceau de pain de Cunegonde et tapera une crise.
Laisserait on hurler Robert face à l'injustice ou bien imposerait on à Cunegonde de se passer tout à coup de son petit plaisir, la jetant alors dans l'incompréhension et donc les hurlements?
Tu pourrais tenter de convaincre les parents de Robert qu'un morceau de pain, surtout dans notre culture, serait tout à fait acceptable, mais ils seront là d'autant plus vexés en apprenant que leur posture parentale ne serait pas aussi parfaite que pourtant tu leur avais assuré que tu ne la remettrais jamais en cause.
Tu pourrais tenter de convaincre les Parents du Cunegonde que le pain c'est chouette mais ça devrait rester à table à la fin d'un repas si besoin et non en grignotage toute la journée mais là encore ils seront eux aussi vexés pour les mêmes raisons.
De plus que ferais tu alors si aucun des 2 Parents ne consent à devenir raisonnable? Se draperait dans leur bon droit Parental: pourquoi serait-ce à eux de s'adapter aux désiratas de l'autre Famille (qui a leurs yeux se trompe!)?
Ici mon exemple ne confronte que 2 Familles mais tu pourrais très bien avoir aussi Roger dont les Parents eux ne veulent pas entendre parler d'aucun gluten et ceux de Gertrude qui font une grosso-phobie qu'ils reportent sur leur princesse...

Cette question là est LE grand piège de l'Aspirante et/ou débutante AM qui reflechie encore comme une Mère de Famille qui pense "je serais l'AM que les Parents voudront" mais ça ne tient (et encore!) que si tu ne travailles que pour une seule famille.

Mais rassurres toi on est toutes passées par là ;-)
 
Bonjour.
Concernant les doudous, oui, en théorie il faudrait que l'enfant l'est à disposition, le lui interdire, le lui retirer alors que l'enfant en a besoin est considéré comme une douce violence.
Donc, lors d'une visite de la PMI, il vaut mieux avoir ce discours.
Mais en pratique, nous sommes très nombreuses à laisser doudous et tétines dans le lit.....et bien souvent, ça se passe très bien ainsi.
 
Tout à fait Griselda.
Je me permets d'ajouter : et surtout ce n'est pas le positionnement qu'attend la pmi dans le cadre d'une évaluation.

Être l'assistant maternel que le parent employeur souhaite se heurte bien souvent aux limites posées par les préconisations sur les pratiques professionnelles auxquelles se réfèrent les pmi
 
Et oui Catie sauf qu'on ne peut pas demander à quelqu'un qui n'est pas encore formé de connaitre les preconisations attendues par les pros mais si déjà il a capté qu'il ne sera pas comme "Une Mère au Foyer vaguement rémunéré pour garder d'autres enfants en même temps que les siens" on a déjà une bonne base...
 
Auprès des pmis il faut toujours montrer patte blanche et leur laisser penser que l'on va dans leur sens..
Hum c'est de la politique bien sûr !
:sneaky: :):p
Je dirais quand même qu'il faut agir dans l'intérêt des enfants en priorité et petit à petit instaurer des repères et du dialogue. Même avec les tous petits.
Je n'aime pas l'idée de les laisser dans la dépendance des doudous tétines comme réponse à n'importe quel événement comme si tout était source d'angoisse.
C'est ce que je n'applique pas.
Pour autant les doudous ici ne sont pas dans les sacs mais il y a des moments où ils se reposent. Promenade repas et change.
Pas de problèmes jusque là.
 
Griselda, notre future collègue voulais savoir en quoi sa réponse a pu être inadaptée aux yeux de son interlocutrice.
Une partie de la réponse aurait aussi pu être "souhaiter s'appuyer sur la formation pour asseoir sa future pratique professionnelle. Tout en étant consciente que demandes parentales et préconisations professionnelles peuvent être contradictoires".
Il est vrai qu'avec le temps et l'expérience on est plus à même de parer les questions des evaluatrices.
 
Concernant les doudous, oui, en théorie il faudrait que l'enfant l'est à disposition, le lui interdire, le lui retirer alors que l'enfant en a besoin est considéré comme une douce violence.
si l'enfant en a besoin évidemment je le lui donne, en revanche j'estime qu'à table (risque de tache et doudou qui sert de bavoir beurk en plus il est plein de microbe et de bave a trainer partout..) en promenade risque de perte, le change (bah évident non?)
en maternelle le doudou ne sera accessible qu'à la sieste...
 
Je suis complètement d'accord, il faut que les parents nous voient comme étant des professionnelles. Et ça c'est parfois très compliqué.
J'ai une maman qui arrive en retard le soir très souvent, arrive hystérique en hurlant sur son fils car il ne va pas assez vite car elle est en retard aussi le matin. Elle me demande de garder son fils parfois en extra le soir pour aller passer du bon temps avec son mari. Quand il y a un médicament à donner, elle ne donne pas d'ordonnance malgré que je lui répète que c'est la loi mais elle s'en fiche. La dernière fois le petit avait une suspicion d'infection urinaire (car elle se prend pour un médecin, à la moindre plainte du petit c'est pédiatre direct), elle est venu 3 fois avec des flacons différents car elle voulait que je fasse le recueil des urines mais le labo c'était trompé de flacon puis finalement le recueil fait elle a dû revenir le chercher, ne s'est pas gênée pour traverser mon salon en chaussure sans parler du bébé que je garde, qui faisait la sieste .... Enfin la liste est longue la concernant et ça se voit qu'elle me considère vraiment comme une baby sitter plus que comme une vraie professionnelle.
D'ailleurs le contrat s'arrête à la rentrée et je suis bien contente.
 
Je suis complètement d'accord, il faut que les parents nous voient comme étant des professionnelles. Et ça c'est parfois très compliqué.
J'ai une maman qui arrive en retard le soir très souvent, arrive hystérique en hurlant sur son fils car il ne va pas assez vite car elle est en retard aussi le matin. Elle me demande de garder son fils parfois en extra le soir pour aller passer du bon temps avec son mari. Quand il y a un médicament à donner, elle ne donne pas d'ordonnance malgré que je lui répète que c'est la loi mais elle s'en fiche. La dernière fois le petit avait une suspicion d'infection urinaire (car elle se prend pour un médecin, à la moindre plainte du petit c'est pédiatre direct), elle est venu 3 fois avec des flacons différents car elle voulait que je fasse le recueil des urines mais le labo c'était trompé de flacon puis finalement le recueil fait elle a dû revenir le chercher, ne s'est pas gênée pour traverser mon salon en chaussure sans parler du bébé que je garde, qui faisait la sieste .... Enfin la liste est longue la concernant et ça se voit qu'elle me considère vraiment comme une baby sitter plus que comme une vraie professionnelle.
D'ailleurs le contrat s'arrête à la rentrée et je suis bien contente.
Ouhlàlà ! Mais je n'aurai jamais toléré cela !
 
Assmattetef, l'attitude de cette maman est intolérable ! Crois- moi, elle n'aurait pas traversé mon séjour avec ses chaussures, je n'aurais donné aucun traitement sans ordonnance et pas de recueil de pipi chez moi. J'aurais refusé l'accueil.
 
Bonjour @An34 .

Je pense que Mandragor a bien résumé la situation. La puer attend de vous que vous vous positionnez en future professionnelle de la petite enfance. Et non en une personne qui répond à toutes les demandes des parents, car on ne va pas répondre favorablement à une demande qui met en danger l'enfant comme par exemple le couchage sur le ventre d'un nourrisson etc.

Dans l'exemple que vous donnez, je pense qu'elle attendait que vous expliquiez aux parents en quoi c'est important de laisser doudou (l'objet transitionnel) à disposition pour l'enfant, que pour certains enfants c'est vital (ce qui était le cas visiblement dans la mise en situation) car ça le rassure dans des situations stressantes, ça lui rappelle chez lui etc. Certains enfants n'ont pas besoin de doudou ou pas autant. Quand vous passerez le CAP, c'est ce qu'il faudra dire aussi, il faut répondre aux besoins affectifs de l'enfant et si le doudou est important pour lui, il faut satisfaire sa demande. Alors oui je suis d'accord qu'il peut y avoir des aménagements, mais ils sont à la marge... Pour le repas doudou regarde, pour les balades perso je mets doudou dans une sacoche et je le donne qu'en cas de besoin (c'est à dire quasiment jamais, bébé est bien trop occupé à regarder le paysage depuis la poussette).

Courage vous allez y arriver, et la formation sera là pour vous aider à tout ça, à vous positionner en tant que pro.
 
@flonounou et @ANNICK44 je ne donne jamais les médicaments sans ordonnance. Du coup je lui fais la remarque à chaque fois mais ça ne change pas. Dis on que cette maman à trop pris la confiance. C'est mon tout tout premier contrat donc il y a 3 ans j'étais encore dans le monde des bisounours, j'acceptais des choses que je n'accepte plus maintenant avec l'expérience.
C'est pour ça que je suis bien contente que le contrat se termine à la rentrée.

C'est ça quand on débute, on dit amen à tout et on se fait bouffer, les gens gratte gratte et on arrive pas toujours à leur dire non et on s fait prendre à notre propre jeu si on peut dire ça comme ça.
J'en ai tiré des leçons ;)
 

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