Arrêt pour burn out

Oui tu peux renoncer à ton Agrément et dès que tu recevrais la lettre qui confirme que tu n'es plus agréée les PE seraient alors tous tenu de te licencier sans préavis ni indemnité de rupture car ce serait une rupture qui s'impose aux 2 parties. Ils te verseraient alors ton solde du mois et des CPs restants dues, l'attestaion employeur FT qui mentionnerait bien "rupture par retrait d'enfant" car ce ne serait pas une demission.
Tu serais à temps de voir avec FT si on accepte ou non de financer une formation de reconversion ou pas.

mais attention renoncer à son agrément est DEFINITIF, même après seulement 24h impossible de revenir en arrière.

attention de ne pas prendre une décision sur le coup du burn out que tu regreterais ensuite.
Commence par profiter de ton arrêt maladie pour
- te reposer
- prendre l'air
- consulter un psy
puis seulement tu pourras te demander est ce que si je m'imagine faire tout autre chose que AM mon sourrir revient vraiment et franchement pour prendre une telle décision?
 

Les parents ne vous ont pas licencié quand ils ont appris que vous étiez arrêtée 1 mois ?
Vous pouvez vous arranger avec eux afin qu'ils le fassent quitte à leur dire que vous renoncez à votre indemnité de fin de contrat
 
Merci griselda pour ces informations mais j ai 58 ans et ma décision d arrêter est prise et je ne reviendrais pas en arrière.
MAN je crois que c illegal
 
oui c'est illégal de renoncer à son indemnité de rupture car alors cela démontre que cela masque une demission, une fraude à FT.

Tu peux négocier avec eux de les laisser te licencier dès aujourd'hui sans demander ton reste bien que licenciée en arrêt maladie pourrait être qualifié d'illicite et discréminatoire ce d'autant plus que ne pas attendre le retour de l'AM à son poste pour la licencier c'est la priver d'un crédit de CP qu'on génère à présent MEME en arret maladie.
Tu peux donc leur dire très clairement que tu es en arrêt pour burn out, que ça va prendre forcément beaucoup de temps, que tu comprendrais qu'ils choisissent de te licencier et que tu ne les en empecherais pas, tu peux même leur recommander de préciser que c'est "un simple retrait d'enfant" et de ne surtout pas évoquer ton arrêt maladie dans le courrier de rupture pour ne pas avoir d'ennui.
Le PE qui rompt le contrat durant ton arrêt maladie gagne aussi le règlement du préavis qui du coup sera payé par la sécurité social puisque tu ne travailles pas.
Ils gagnent également la possibilité de signer un CDI avec la remplaçante et non un CDD qui coûte plus cher (avec l'indemnité de préca).
Si tu es sur de toi, si les PE te font confiance sur le fait que tu n'iras pas porter l'affaire devant un tribunal et parce qu'en tant qu'AM la rupture reste plus simplifiée alors c'est déjà un bon deal pour eux car je t'assure que si tu ne souhaitais pas que ça se produise je te conseillerai au contraire de ne pas te laisser licencier.
A mon sens ce n'est pas parce que tu n'en peux plus que tu ne merite plus alors ton indemnité de rupture... surtout si en fait ce sont bien les PE qui prennent la décision de rompre.

Mais ces échanges à ce sujet devront rester verbaux, jamais par écrit de ta part, ni sms ou watruk.

Bien sur tu peux aussi renoncer à ton Agrément, tant que ni le courrier de rupture précise que c'est ton choix (autant ne pas leur dire, autant simplement leur dire que tu n'es plus agréée sans rentrer dans les details), ni FT n'a la possibilité de savoir que c'est toi qui a renoncé à ce droit de travailler comme AM tu aurais tes droits.
par exemple, un AM qui ne renouvelle pas son agrément, de fait ne l'est plus, cela entraine aussi l'obligation de rupture sans que ce soit une demission.

Mais je t'encourage vraiment à différer ta décision car le burn out n'est pas bon conseillé.
Et puis peut être bien que sans rien en dire les PE souhaiteront d'eux mêmes te licencier et tu te contenterais de dire "Ah mince, mais je comprends, bonne route"
 
Bonjour je pense que quand moralement ont est à bout , mieux vos écoutez son corps qui dit stop , surtout avant qu’il ne soit trop tard , personnellement j ai commencé a avoir un ras bol après Covid je devais renouveler mon agrément j’en es profiter pour annoncer aux parents que je ne souhaite pas continuer à travailler chez moi , j ai été licencié pour juillet et août je commençais l intérim pendant 18 mois , part la suite j ai réussi à entrez dans un périscolaire section maternelle, au final j ai obtenue un CDI de 30h semaines et 5 semaines de travail pendant les vacances au final j ai 51 ans je travaille moins j ai des collègues je me sent mieux même si je gagne moins
 
Bonjour à toutes
Je suis en plein questionnement sur mon avenir pro( 25 ans assmat) et je suis à bout.
Avec les enfants ça se passe très bien mais moi j’ai l’impression de me détruire lentement.
J’ai peur de m’arrêter et d’être considérée comme la folle qui n’arrive pas à s’occuper des enfants et de ne plus trouver de travail même ds un autre domaine.
D’ailleurs quoi faire d’autre ?
Si vous pouviez me conseiller.
Merci.
 
Bonjour
Déjà je vous conseillerais de consulter votre médecin.
Vous ne pouvez rester dans cet état de stress.
Votre santé physique mais également mentale est à préserver.
C’est notre, votre plus grand capital !

Avant de penser à rebondir professionnellement, il faut remettre de l’ordre et retrouver un équilibre personnel.

Ensuite, vous pourrez vous projeter.

Ne pensez pas au regard des autres.

Gardez votre énergie pour avancer et aller mieux psychiquement.

Courage. Après la pluie ... Le beau temps !
 
Je pense très sincèrement qu'il n'y a pas de honte à avoir à ne plus supporter son metier et qu'il est au contraire un signe de bonne santé mental que de se rendre compte qu'on a besoin de changer.
Combien de Parents, d'Adultes nous disent comme nous faisons un metier difficil, admirable? La première reflexion à ce sujet est toujours "ouch' il faut beaucoup de patience!" alors je pense très franchement que personne ne te taxerait de "folle qui n'arrive pas s'occuper d'enfant", loin de là.

Que faire d'autre?
Tu peux faire un petit travail pour toi:
ecris sur une feuille de papier une liste de tous les domaines de connaissances, même ceux qui te semblent à toi insignifiants, que te demande ton metier actuel, d'autres metiers que tu as exercé mais aussi ce que dans ta vie personnelle ou associative et je pense que tu découvriras que tu as BEAUCOUP de valeur à apporter à nombre de metier.
Je pense que ça peut être une piste.

En attendant tu écris "je suis à bout", il faut surement en parler à ton medecin traitant, il est le mieux placé pour savoir si commencer par un arrêt maladie est indiqué.
 
J’ai déjà vu mon médecin il m’a dit que je faisais une dépression sévère et au revoir madame…
 
Reprenez rendez vous avec votre médecin traitant.
Vous n’allez pas bien.
Une prise en charge doit vous être proposée.
E’galement, l’ircem propose une écoute faite par des psychologues.
Vous ne pouvez pas rester seule avec vos difficultés.
Vous avez besoin d’un appui et d’un suivi.
 
Ce qui me fait peur c’est ne pas gagner assez pour payer mes charges, je vis seule, j’ai racheté la part de ma maison après mon divorce.
J’ai beaucoup supporté pour avancer coûte que coûte et m’arrêter me semble être un constat négatif .
 
Il vaut mieux prendre les difficultés à bras le corps, les régler puis pouvoir repartir sur des bases saines.

Autrement, vous risquez de vivre le jour ou il vous sera impossible de vous lever le matin.

Et vous culpabiliserez encore plus.

Vous n’êtes pas responsable d’avoir besoin d’aide.
Vous en êtes consciente je pense et il reste à passer le pas.

Vous avez bien plus à perdre à repousser ce moment qu’à y gagner au final.

Pour rebondir professionnellement dans notre métier ou dans un autre univers professionnel il faudra d’abord être bienveillante avec vous même et prendre le temps nécessaire pour faire un travail personnel sur vous même.

Vous avez beaucoup supporté dites vous.

Ne vous oubliez pas en chemin.

Je suis passée par des moments douloureux de fatigue psychique et physique intense pendant et après un très grave problème de santé d’un de mes enfants.
J’avançais tête dans le guidon. coûte que coûte. Marche ou crève.
Heureusement que j’ai su ecouter les warnings alors que j’étais perdue et désemparée.
On pense que l’on ne pourra pas en sortir. Mais si. On le peut. Et même si on est accompagné dans la vie personnelle, c’est un chemin que l’on fait seul, aidé de thérapeutes neutres, objectifs et non dans l’affect.
 
Bien sur le côté financier est une vraie question car comment prendre soin de sa psychée si elle est envahie par la peur de ne pas assumer ses créances? Alors il est bon de savoir que:

- tes indemnités journalières de la sécu (50% de ton brut) vont être calculées sur l'ensemble de tes revenus moyens (contrats même si terminés avant ton arrêt compris ainsi que ARE si tu en as eut) des 12 derniers mois, après 3 jours de carence (à 0)
- l'IRCEM à qui tu envoie ton RIB va automatiquement compléter les IJ de la sécu après 7 jours de carence
Ce qui veut dire que pour un arrêt qui va durer plus d'une semaine, au delà de cette semaine là la perte financière n'est pas forcément si importante, voir pas du tout.

Bon à savoir aussi:
- l'IRCEM peut t'octroyer des aides, financières mais aussi la prise en charge d'un certain nombre de séance avec un psy
- si tu as pris un emprunt pour ton domicile (et peut être pour d'autres types d'achats?), ton assurance sur ton prêt pourra prendre le relais durant ton arrêt maladie, renseignes toi.

Enfin et surtout: une depression sévère, un burn out ne passent pas tout seul sans rien y faire, il faut à minima une prise en charge psychologique, souvent un arrêt maladie.
Ton médecin ne peut pas t'obliger à t'arrêter et si quand il t'annonce son diagnostique ta réponse est "je ne peux pas m'arrêter parce que financièrement blablabla" alors ... Retourne le voir et dis lui que tu es prête à entendre ses recommandations qui ne sont probablement pas "et aurevoir madame" ou alors il faut changer de médecin et lui conseiller à lui de consulter aussi.

Autre point, non négligeable, si à un moment il se passe le moindre incident sur l'un de tes accueillis et qu'on découvre que tu savais que tu n'étais pas en état d'accueillir tout en garantissant leur sécurité (parce que psychiquement être envahie par de telles difficultés empêchent certainement d'être 100% "connecté" aux enfants), tu risques d'être sur le banc des accusés et perdre encore plus.
On connaît une enseignante qui ces jours ci vit des moments difficiles parce qu'elle a dérapé, pourtant je suis bien persuadée qu'elle n'aurait jamais pensé déraper mais à force de tirer sur la corde...
Sans aller jusqu'au dérapage, un defaut de surveillance peut avoir des conséquences importantes par exemple.

Alors voilà beaucoup de très bonnes raisons pour prendre soin de toi, parce que tu mérite de prendre soin de toi, parce que tu ne peux pas prendre soin des autres sans prendre soin de toi d'abord.
Il n'y a pas de honte à avoir ce besoin.
Il n'y a pas de honte non plus à avoir un peu de mal par soi même à franchir le cap d'accepter de prendre soin de soi, pour 1000 raisons financières, sociétale, éducatives... voilà pourquoi je me permet de t'y encourager.
On sait aujourd'hui qu'un des premiers symptômes c'est justement de culpabiliser, de croire que notre arrêt mettra les autres en difficulté alors que les autres s'en remettront, plus vite que nous même sans doute.

Mais si tu viens ici commencer à exprimer tes maux c'est que tu sais que nous avons raison, que tu as juste besoin que d'autres te confirment que tu as le droit de prendre soin de toi, si ce n'est le devoir de le faire (qui le fera pour toi sinon?).
 
Bonjour @chris3868

Vous parlez de santé mentale et d'éventuel souci d'argent qui pourrait vous freinez ...
Le soin mental n'est injustement hélas pas à la portée de tout le monde.
Mais...
... Savez-vous que les consultations chez un psychiatre sont toutes prises en charge durant toute la durée du traitement, contrairement aux psychologues, dont les remboursements sont hélas, ô grand hélas, limitées à un certain nombre (il y a d'ailleurs des psychologues qui refusent d'appliquer le dispositif récent...) ?
Je sais que le mot psychiatre peut faire peur, (les aprioris évoluent dieu merci) mais, ce n'est "juste qu'un" médecin généraliste qui a fait des années d'études plus poussées et qui a le droit de prescrire des médicaments. Je ne pense pas qu'il vous dira, au revoir Madame, mais vous proposera un suivi.
 
Bonsoir floflo67
Vous êtes sympa de continuer à penser aux parents, c’est votre santé la priorité au stade où vous êtes. À vouloir continuer à penser à la décision des parents ne fera que vous rajouter des soucis qui sont néfastes à votre santé.

Allez voir le médecin et il va vous prolonger votre arrêt maladie.
En présentant l’arrêt aux parents, dites-leur que vous n’allez pas bien du tout et que vous ne savez pas quand vous allez reprendre; pour ne pas les faire attendre indéfiniment, que vous acceptez volontiers un licenciement.

Normalement, un parent remplie de compassion ne vous obligera pas à démissionner mais, il vous licencierait en vous souhaitant de prendre soins de vous.

Moi, je vous souhaite de prendre soins de votre santé, la seule grande richesse qui nous permet toujours d’avancer quelque soit le problème à résoudre. Sans elle rien n’a plus trop d’importance y compris l’argent qui ne peut pas l’acheter; c’est une denrée recherchée.
Recouvrez rapidement une meilleure santé.
Bon courage!
 
En arrêt pour 1 mois avec sans doute prolongation mais je souhaite arrêté mon agrément car je ne veut plus faire ce métier et je souhaiterez bénéficier d un licenciement des parents pour pouvoir faire une reconversion professionnelle par l intermédiaire de france travail. est possible ?

Justement si vous allez voir un psychiatre et vous lui expliquer tout ce qui envahit votre esprit et qui vous empêche de continuer à vous concentrer, il pourra vous aider et voir avec vous si une retraite anticipée due à votre état de santé ne serait pas envisageable à taux plein même si vous n’avez pas tous vos trimestres.
Il n’y a pas que les « fous » qui consultent un psychiatre hein…
Selon votre degré de burn-out, le psychologue peut vous orienter vers un psychiatre


On peut consulter un psychiatre pour une insomnie due à un traumatisme (violences conjugales…), une grosse dépression, un accident de la route qui a traumatisé, etc.

Mais votre médecin vous connaît bien, il doit pouvoir vous conseiller si c’est nécessaire
Bon courage ❤️‍🩹
 

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