Alors il n'y a pas de bonne réponse, car c'est du cas par cas.
Ça va dépendre de beaucoup de critères :
- est-ce que les ARE actuelles sont très élevées ou pas....
Car si elles sont de 60/70/80 euros par jour, c'est intéressant de pouvoir en bénéficier jusqu'à la dernière et rester inscrite pour éviter de voir démarrer le délai de déchéance et perdre le bénéfice de la totalité de ces fortes ARE.
Alors que si elles sont de 30/35/40 euros par mois, et qu'il n'y a pas d'espoir de les voir révisées par la perte de conservés, il serait peut-être judicieux de se désinscrire, de faire courir le délai de déchéance pour avoir ensuite une nouvelle ouverture de droits plus intéressante et ce avant que le temps court et que de gros contrats tombent aux oubliettes car plus inclus dans la PRC (période de référence de calcul). Car tant que des droits en cours ne sont pas épuisés ou déchus, pas moyen de demander une nouvelle étude de droits, même si elle serait plus intéressante.
Il y a toujours le droit d'option qui peut être demandé, mais pas toujours accordé.
Par ailleurs, si vous vous trouvez à un moment en arrêt maladie plus de 15j (ou Maternité), une agence qui fera bien son boulot vous désinscrira d'office.
Quand Zabou68 dit "On n'est jamais à l'abri d'un licenciement".. Certes
Mais dans ce cas on se réinscrit et les droits redémarrent... Sauf déchéance... Mais là encore, parfois la déchéance peut être un avantage si les anciennes ARE étaient faibles...
On a déjà vu ici des collègues se plaindre de ne pas pouvoir bénéficier de nouvelles ARE plus avantageuses, car elles ne s'étaient jamais désinscrites et les anciens droits n'étant pas épuisés, et pas éligibles au droit d'option, elles étaient "perdantes".
Donc je le répète, on ne peut pas généraliser... ça dépend des droits en cours, des contrats conservés qu'il reste ou pas.... du montant et de la durée des repris qu'on prendra (et ça on ne peut pas savoir d'avance)....