Comme
@Ombrine j'imagine que le plus juste serait de reprendre depuis le début du premier contrat (il y a 6 ans) ce que vous auriez du lui donner au titre des CPs puis de comparer avec ce que vous avez réellement donné et faire la différence si votre AM accepte.
Procédez bien dans l'ordre et pour chaque contrat:
1) depuis la date d'embauche, donc le premier jour d'adaptation, jusqu'au 31 mai 2018 vous calculez le nombre de semaines effectives ET ASSIMILÉES (assimilées veut dire toutes les semaines PAYEES, même en absence de votre enfant) ce total divisé par 4 et multiplié par 2.5 = nombre de jours OUVRABLES acquis à payer.
Si ce résultat est à virgule vous devez l'arrondir au supérieur.
Si votre AM en 2018 avait des enfants à sa charge de moins de 15 ans alors cela lui créditait 2 jours/enfant sans dépasser en tout les 30 jours/an.
Ce résultat en Temps de congés est important à connaître pour la prochaine période de reference.
En Montant vous allez comparer la méthode du maintient de salaire avec les 10% et devez prendre la plus avantageuse (c'est une obligation).
2)Vous recommencez cette opération depuis le 1er juin 2018 jusqu'au 31 mai 2019 en incluant comme Temps de Travail ASSIMILE le Temps de Congés qui ont été Payés en juin 2018.
Obligatoirement vous allez trouver un nombre de jour ouvrable supérieure à la première période de référence.
Et toujours sans faire dépasser au total les 30 jours ouvrables/an si votre en AM avait encore des enfants de moins de 15 ans cette année là cela lui ouvrait droit à CPs supplémentaires et toujours arrondir au supérieur.
Cette information vous servira à nouveau pour la prochaine période de reference.
Puis vous allez comparer si le montant en maintient de salaire était plus avantageux ou pas par rapport aux 10%, si oui il faudra lui régler la différence.
3) Vous recommencez ces étapes pour chaque année ainsi donc en terminant vos contrats en juillet cette année il me semble impossible de n'avoir pas de CPs à lui régler même en ayant fait "une avance" avec les 10% car comme vous l'avez compris les CPs crédités de la période précédente eux aussi ouvrent droit à CPs.
Ca c'est pour la part de CPs.
Mais si vous êtes en AI vous devez également et en premier verifier si vous devez une régule à votre AM.
La régule c'est comparer le nombre de semaines payées par les mensue et le nombre de semaines effectives et assimilées (ici assimilées veut dire tous les temps de travail en absence pour votre convenance personnel ou jour férié qui restent due comme si l'enfant était venu) ce qui n'est pas assimilé ce sont les semaines d'absence PREVUE par le contrat (les semaines off).
En terminant un contrat AI avant la pose principale des semaines off de votre AM il y a forte chance que vous lui deviez cette régule qu'il faut calculer en Temps, car elle est à intégrer dans le calcul du temps ouvrant droit à CPs, puis en argent pour la lui régler.
Vous allez bien sur verifier pour chaque contrat année par année à chaque date anniversaire du contrat.
Une fois toutes ces vérifications et tous les montants OK ajoutés au dernier mois de salaire (selon la date de fin de contrat), il faudra additionner TOUS les montants BRUT de ses salaires et diviser par 80 pour trouver le montant de son indemnité de rupture, qui est à déclarer dans la case spécifique qui s'ouvrira quand vous cliquerez sur "c'est une fin de contrat" sur PAJEmploi.
Si j'étais vous je ferais tous ces calculs et montrerais chaque opération à mon AM pour qu'elle puisse voir que j'ai bien tout repris comme ça aurait du être fait dès le début de manière
à ne pas la léser.
J'espèrerais ainsi qu'elle accepterait mes chiffres qu'elle aurait facilité à verifier ou faire verifier si elle ne sait pas le faire elle même.
Si elle est honnête et que vous vous montrez honnête aussi ça devrait bien se passer.
Mais légalement vous étiez vous responsable de ce que vous déclariez et donc elle pourrait très bien affirmer que les 10% que vous lui avez versé chaque mois n'était pas une avance sur CPs (puisque illégal) mais simplement que vous aviez augmenté son salaire et si vous n'avez pas la preuve du contraire elle pourrait gagner au tribunal.
Voilà pourquoi je vous conseille de faire maintenant les choses le plus droit possible sans rien oublier de ses droits pour ne pas la rendre "chafouin".
Bon courage pour tous ces calculs...