Le 1er soucis c'est que tes 5 semaines de congés/an posées entre le 1er juin 2022 et le 31 mai 2023 devaient être validés par tous tes PE AVANT le 1er mars 2022. Dès lors que tu as au moins 2 PE, si un seul a accordé les CP par écrit les autres ne peuvent pas t'empecher de poser ces dates là car ils sont tous obligés de faire en sorte que tu sois bien en repos durant 5 semaines tous contrats confondus.
Si tu avais appliqué la règle il n'y aurait pas eut de débat de durant décembre ça tombait mal pour certain alors je décale à fevrier avec seulement 2 mois de prevenance pour celle ci.
Que dirait la loi concernant la pose de ces congés qui ne respecte pas le delai? Je n'en sais rien. Car d'un autre côté tous tes employeurs sont tenus de te permettre d'etre en congés durant 5 semaines sans aucun acceuil.
Je dirais que ma 1ere question est: est ce que tes congés payés de février sont bien validés à cette date?
Si oui et que ce sont de CP acquis par cet employeur là, si oui ça repousse d'autant le préavis car tu n'es pas tenue de "faire"durant tes congés puisque par definition tu n'accueilleras personne à cette date ce qui a été acté AVANT la procédure de rupture. Or tu ne peux pas être punie de ton droit au préavis sous pretexte que tu es en congés (obligation de ta part de te mettre en repos).
Notons que cette histoire est un peu dommage et idiote car en effet si on a un delai de prevenance très long c'est justement pour garantir à tous qu'une absence ne pourra pas être imposée à la dernière minute. Mais aussi que si je peux comprendre qu'un PE prenne la mouche si on change les plans à la dernière minute, n'empêche qu'en faisant une rupture de contrat, là maintenant, elle se retrouvera quand même avec son AM en congés payés durant le mois de février: elle devra bien la remplacer quand même donc à quoi lui aura servi cette rupture a part etancher sa frustration?
Garde à l'esprit qu'il y a des textes et qu'ils est bon de les respecter pour eviter ces litiges.