Enfants du même âge et conflits permanents.

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J'adore l'idée de la tarte aux pommes pour apprendre la patience... mais rassures moi on peut manger un petit morceau de pomme pendant la préparation? Sinon c'est moi qui risque de craquer 🤣
 

Noounouc, j’avoue que c’est tentant!
Moi je résiste devant les enfants mais pendant leur sieste, je brise la patience et n’empêche que je remets le couvert avec eux 🤣🤣🤣après leur sieste.

Par contre, un enfant qui mange une lamelle de pomme pendant la découpe avec son couteau de dînette, je fais comme si je n’ai rien vu; et je me dépêche de vite avancer pour éviter qu’ils ne mangent tout ou bien je peux dire « ah ben il faut patienter ce n’est pas encore cuit🤣
en général, ils comprennent (atelier réservé aux 2ans et 1/2 et 3 ans et un jour où je n’ai pas le 2 bébés)
 
Ah et bien si si chez moi l'enfant qui est exclus, mis à l'écart l'est d'abord sans aucun jouet à portée de main, puis une fois calmé c'est moi qui choisi UN jouet que je lui prête et ce n'est qu'après qu'il peut revenir dans le game. Si par contre il tempête, il a tout à fait le droit d'être frustré, en colère et tout ça, et bien il va aller exprimer son émotion encore plus loin: seul, dans la chambre, dans le lit ou il ne peut pas se faire mal et sans doudou, garantie sur facture l'enfant apprends à se calmer très vite s'il n'a aucun bénéfice associé.
 
J'ai toujours entendu dire que le lit ne devait pas être une punition. Mettre au lit un enfant comme sanction à un comportement pourrait perturber le sommeil par exemple.
 
Bonjour,
Ça a toujours été, car c'est difficile la frustration de voir le copain rigoler avec un jouet que l'on veut aussi, c'est normal !
Et du coup, c'est compliqué pour nous, qui devront gérer les crises et expliquer 100 fois par jour...
Mais je remarque que c'est de plus en plus difficile. Les parents supportent de moins en moins de frustrer leurs petits anges. Ils satisfont leurs moindres désirs.
Et cela rend les crises de plus en plus dure et longues....
Les enfants se mettent dans des états pas possible.
Du coup je dis " ici ça ne fonctionne pas les cris. Je comprends que tu ne sois pas content. Mais pleurer ne va pas faire que tu auras le jouet. ". Et je laisse la crise se faire.
Au bout de 2 ou 3 fois c'est moins fort, car je ne réagit pas.
Mais le weekend pointe le bout de son nez.
Et bizarrement le lundi on reprend de zéro 🥳 dans la joie et la bonne humeur...
 
Moi aussi on m'a toujours dit de ne pas mettre l'enfant en punition dans son lit et qu'isoler un enfant de moins de 3 ans n'était pas la solution et ne lui apportait rien. Je crois même l'avoir lu ici.
 
ha mais je ne dis pas que je n'ai pas de jouets "en double" mais ils ne sont pas identiques
j'ai 3 poupons mais de taille différente (j'ai encore le mien de quand j'étais toute petite qui est à taille réelle :cool: j'ai même gardé 2-3 habits taille 1 mois de mes filles pour le changer)

ce qui me faisait tiquer c'est d'acheter 2 jouets identiques... là je n'y trouve aucun intérêt
 
Oui Louanne, si seulement et seulement c’était possible d’expliquer aux parents de refouler les désirs des tout-petits, ce serait une bonne chose!
Essayer de leur compliquer de se limiter à satisfaire que tous les besoins obligatoires.
Les désirs de mon point de vue peuvent attendre l’âge adulte. Chez moi aucun désir n’est accepté.
 
Oui oui moi aussi j'ai entendu ça mais dès lors que d'être posé dans le lit, lumière allumé, assis (et pas couché), sans doudou ou tétine, en disant clairement "je te pose ici ainsi tu peux crier le plus fort que tu en as besoin et je reviens te chercher quand tu es calmé", je garanti qu'aucun ne s'endort à ce moment là et je garanti aussi que la sieste suivante il y va avec plaisir car là on est bien dans le cadre de se reposer... avec doudou et tétine. Aussi, le mettre à l'écart n'est pas le punir, c'est lui donner l'occasion d'exprimer sa colère en respectant les oreilles des autres car je respecte beaucoup les émotions des autres tout autant que l'enfant doit apprendre à respecter celles des autres et notament leur droit de n'être pas envahit par la colère du copain.
Il est hors de question chez moi qu'un enfant en tapant une crise impose sa loi.
Il est très rare qu'il me soit necessaire d'aller exclure dans une autre pièce mais si c'est le cas, question de sécurité, il ne saurait rester seul dans une pièce s'il n'est pas dans un parc, que le lit à barreaux materialise très bien.
La majorité du temps un simple "ho non, tu sais bien que ça ici c'est interdit, je prefère que tu fasse..." fonctionne très bien mais au petit inquisiteur ma réponse sera toujours "ta crise t'appartient à toi et pas à nous".
Un enfant a le droit d'être frustré, faché, en colère mais chez moi celui qui crie le plus fort ne gagne pas, jamais.
Alors que celui qui est calme, demande gentiement, obtient souvent ce qu'il souhaite.

Pour ce qui est du partage c'est dès tout petit que ça s'apprends, là encore dans le respect du bébé à qui on va demander de nous donner le jouet et non lui arracher des mains tel qu'on le voit quelque fois parce qu'on pense que bébé ne peut pas comprendre ce qu'on lui demande. Il comprends et si on lui laisse le temps de coordonner ses mouvements il le fait très bien. Puis, parce qu'on le félicite à grand sourir, il prends l'habitude de le faire sans problème. Quand il va grandir on va aussi lui apprendre à tendre la main quand il souhaite quelque chose puis à attendre que le copain le lui donne. Moi l'adulte suis là pour verbaliser "hum je crois que Cunegonde aimerait bien la petite voiture rouge de Roger?! Rassure toi quand Roger aura fini de jouer avec il te la pretera, n'est ce pas Roger? En attendant moi je te prete la voiture bleue." et il ne se passe pas plus de 20 secondes pour que Roger prete la voiture rouge à Cunegonde, qu'on remercie chaleureusement. les 2 enfants sont rassurés et respectés dans leurs envies. Ca s'apprends et on peut apprendre la technique aux PE qui joueront à faire de même à la maison, feignant d'avoir encore besoin de tel jouet avant de le preter volontier à leur enfant. Et on se souvient que cet apprentissage, comme bien d'autres, c'est la repetition, 25 fois par heure durant des années qui fonctionnent.
 
Il est hors de question chez moi qu'un enfant en tapant une crise impose sa loi.
Il est très rare qu'il me soit necessaire d'aller exclure dans une autre pièce mais si c'est le cas, question de sécurité, il ne saurait rester seul dans une pièce s'il n'est pas dans un parc, que le lit à barreaux materialise très bien.
La majorité du temps un simple "ho non, tu sais bien que ça ici c'est interdit, je prefère que tu fasse..." fonctionne très bien mais au petit inquisiteur ma réponse sera toujours "ta crise t'appartient à toi et pas à nous".
Un enfant a le droit d'être frustré, faché, en colère mais chez moi celui qui crie le plus fort ne gagne pas, jamais.
Alors que celui qui est calme, demande gentiement, obtient souvent ce qu'il souhaite.
J'applique la même chose :)
 
j ai l impression que vous êtes moi 😂 3 gars du même âge , la guerre du matin au soir .. c est épuisant vivement l école 😂je vieillis aussi mais quand je vais aux activités mes collègues me plaignent donc c est pas l âge …
 
Je compatis j'accueille L. 2 ans et 4 mois, B. 2 ans et 5 mois et L. Sa petite sœur de 9 mois, c'est compliqué tout est plus intéressant dans les mains de l'autres, j'avoue les laisser régulièrement se débrouiller seuls (je regarde, je ne voudrais pas qu'ils s'arrachent les yeux non plus 😆) mais n'intervient pas à chaque fois sinon je fais ça toutes les 10 secondes. Le mercredi j'accueille que B. Et L. Et c'est beaucoup plus calme. Prenons notre mal en patience.
 
Je dirai que c'est le lot de tous ceux qui travaillent avec des enfants. Moi je n'interviens pas systématiquement, je les laisse se débrouiller, et apprendre à régler les conflits entre eux . Je n'interviens que s'ils se tapent. En laissant les enfants se débrouiller seuls, j'ai déjà vu les plus futés utiliser la négociation ou l'échange de jouet.
Ils vont chercher le jouet qu'affectionne le copain pour pouvoir récupérer le jouet qu' ils convoitent. Donc j'ai envie de vous dire détendez-vous et n'intervenez que pour expliquer ou pour séparer une bagarre.
Bon courage
 

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