Fleurs
⭐⭐
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- 6 Septembre 2022
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Bonjour à toutes,
Je suis assistante maternelle depuis 3 ans maintenant, après 10 ans dans une grosse crèche d'entreprise.
Je vous raconte mon histoire, car elle est peu ordinaire:
au mois de mars j'ai dû rompre un contrat car il n'y avait plus de communication avec les parents.
Tout se passait très bien ave leur petit garçon que j'ai accueilli dès l'âge de 2 mois1/2 jusqu'à 15 mois.
Les problèmes ont commencé lorsqu'il a fallu mettre en place la diversification alimentaire.
En fait, la maman ne souhaitait pas voir son enfant grandir.
Elle me l'a clairement signifié en disant :"s'il mange des morceaux, ce ne sera plus mon bébé".
Après visite chez la pédiatre, qui leur a dit qu'il était temps de passer aux morceaux.
La diversification a commencé à 7 mois et les vrais morceaux à 13 mois. Tout simplement parce que
l'enfant a vu les plus grands manger et il voulait les imiter. Et c'est normal.
Le moment où cela devient compliqué c'est l'apprentissage de la marche et la motricité libre.
Un lundi matin, maman arrive avec son enfant dans les bras en me disant: "je souhaite que vous mettiez les chaussures que je viens d'acheter à mon fils lorsqu'il est chez vous" Je précise et c'est important que c'étaient des chaussures d'extérieures en cuir. Et non des chaussons d'intérieur.
Alors je réponds que pour le bien de son enfant qui ne marche pas encore ( il se met juste debout) je ne mettrai donc pas de chaussures à ses pieds. Ceci a été reconnu et prouvé par les pédiatres, médecins ostéopathes et kinés.
Et là elle me répond: "lorsque mon patron me demande de faire quelque chose je le fais c'est tout". Et elle ajoute :" de toute façon vous faîtes bien ce que vous voulez".
Le soir aux transmissions avec le père, je lui dis que la journée s'est bien passée.
Il me dit :"que s'est il passé avec ma femme"?
Pour moi ce fut la goutte d'eau qui déborde.
Le lendemain, je rompais le contrat en bonne et du forme.
Tout ceci pour vous expliquer la visite de la PMI un jour à l'improviste au moment du goûter des enfants. suite à un courrier des parents concernant justement le port des chaussures à l'intérieur de la maison.
Furieuse d'avoir été licencié, (15 jours pour retrouver une nouvelle nounou) la mère de l'enfant a envoyé un courrier à la PMI.
Après avoir demandé ce que contenait le courrier, elle a notifié que je ne n'avais pas voulu faire ce qu'elle demandait.. C'est à dire que je n'ai pas mis les chaussures à son enfant.
Je précise que la PMI est venue accompagnée par une collègue du Conseil Général.
Après avoir défendu ma cause en disant que les pédiatres, ostéopathes et kinésithérapeutes recommandent d'être pieds nus pour que l'ossature de l'enfant se renforce.
Je n'ai trouvé aucun appui bien au contraire, plutôt une remise en cause de mon travail de communication avec les parents.
Suite à cette visite, il y a eu rapport qui disait simplement que je devais savoir reconnaître ma place de professionnelle auprès des parents.
Certaines de mes collègues m'ont dit pourquoi n'as tu pas dit aux parents que tu acceptais les chaussures?
Une fois la porte refermée tu fais comme tu veux.
Cela ne correspond pas à mes valeurs et surtout à mon projet.
Voilà j'espère avoir été claire dans mon écrit, juste pour vous informer que c'est possible.
Bon weekend à toutes.
Je suis assistante maternelle depuis 3 ans maintenant, après 10 ans dans une grosse crèche d'entreprise.
Je vous raconte mon histoire, car elle est peu ordinaire:
au mois de mars j'ai dû rompre un contrat car il n'y avait plus de communication avec les parents.
Tout se passait très bien ave leur petit garçon que j'ai accueilli dès l'âge de 2 mois1/2 jusqu'à 15 mois.
Les problèmes ont commencé lorsqu'il a fallu mettre en place la diversification alimentaire.
En fait, la maman ne souhaitait pas voir son enfant grandir.
Elle me l'a clairement signifié en disant :"s'il mange des morceaux, ce ne sera plus mon bébé".
Après visite chez la pédiatre, qui leur a dit qu'il était temps de passer aux morceaux.
La diversification a commencé à 7 mois et les vrais morceaux à 13 mois. Tout simplement parce que
l'enfant a vu les plus grands manger et il voulait les imiter. Et c'est normal.
Le moment où cela devient compliqué c'est l'apprentissage de la marche et la motricité libre.
Un lundi matin, maman arrive avec son enfant dans les bras en me disant: "je souhaite que vous mettiez les chaussures que je viens d'acheter à mon fils lorsqu'il est chez vous" Je précise et c'est important que c'étaient des chaussures d'extérieures en cuir. Et non des chaussons d'intérieur.
Alors je réponds que pour le bien de son enfant qui ne marche pas encore ( il se met juste debout) je ne mettrai donc pas de chaussures à ses pieds. Ceci a été reconnu et prouvé par les pédiatres, médecins ostéopathes et kinés.
Et là elle me répond: "lorsque mon patron me demande de faire quelque chose je le fais c'est tout". Et elle ajoute :" de toute façon vous faîtes bien ce que vous voulez".
Le soir aux transmissions avec le père, je lui dis que la journée s'est bien passée.
Il me dit :"que s'est il passé avec ma femme"?
Pour moi ce fut la goutte d'eau qui déborde.
Le lendemain, je rompais le contrat en bonne et du forme.
Tout ceci pour vous expliquer la visite de la PMI un jour à l'improviste au moment du goûter des enfants. suite à un courrier des parents concernant justement le port des chaussures à l'intérieur de la maison.
Furieuse d'avoir été licencié, (15 jours pour retrouver une nouvelle nounou) la mère de l'enfant a envoyé un courrier à la PMI.
Après avoir demandé ce que contenait le courrier, elle a notifié que je ne n'avais pas voulu faire ce qu'elle demandait.. C'est à dire que je n'ai pas mis les chaussures à son enfant.
Je précise que la PMI est venue accompagnée par une collègue du Conseil Général.
Après avoir défendu ma cause en disant que les pédiatres, ostéopathes et kinésithérapeutes recommandent d'être pieds nus pour que l'ossature de l'enfant se renforce.
Je n'ai trouvé aucun appui bien au contraire, plutôt une remise en cause de mon travail de communication avec les parents.
Suite à cette visite, il y a eu rapport qui disait simplement que je devais savoir reconnaître ma place de professionnelle auprès des parents.
Certaines de mes collègues m'ont dit pourquoi n'as tu pas dit aux parents que tu acceptais les chaussures?
Une fois la porte refermée tu fais comme tu veux.
Cela ne correspond pas à mes valeurs et surtout à mon projet.
Voilà j'espère avoir été claire dans mon écrit, juste pour vous informer que c'est possible.
Bon weekend à toutes.