Je confirme qu'on peut mourir d'une crise d'asthme même si ce n'est pas si fréquent.
Je suis asthmatique.
Je me suis fait soignée car à 15 ans j'avais perdu la moitié de mes capacités respiratoires, je faisais des crises matin et soir plus en cas d'effort. Outre traiter les problèmes allergiques j'ai surtout refusé d’arrêter le sport, il me semblait que ça serait pire si je n’entraînais pas mon corps. Puis petit à petit, contrairement aux recommandations de l'allergologue je tentais de me passer de ventoline, toujours dans l'idée d’entraîner mon corps à gérer.
A l'époque un cousin par alliance très gravement asthmatique (beaucoup plus que moi) avait cessé le sport par manque d'envie, avait sa ventoline à la main en permanence et j'essayais souvent de l'encourager à reprendre progressivement le sport et à limiter l'utilisation de la ventoline mais il restait sourd à mes conseils. Quelques mois plus tard, il avait à peine 18 ans, il a fait une crise plus grave que les autres, la ventoline n'a rien pu faire, seulement à quelques minutes des urgences (moins de 15 minutes) mais la trachéo est arrivée trop tard, il est mort.
Cela m'a conforté dans mon idée idée. J'ai été très choquée qu'à juste 18 ans on puisse en mourir...
Aujourd'hui ma principale motivation à conserver une activité physique c'est mon souffle. Quand je fais trop longtemps "ma feignasse" aux premiers brouillards les crises réapparaissent. De plus je ne supporte plus très bien la ventoline qui me rend tachycarde si je prends 2 bouffées (ce qui est pourtant nécessaire pour gérer la crise) mais grâce à l’homéopathie en supplément une seule bouffée est suffisante.
Mais grâce au sport il y a longtemps que je n'ai pas eut besoin de ventoline...