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Euh Catie6432 un petit détail non négligeable, pour info je fais partie des parents solos (par la force des choses) comme vous dites mais comme je n'aime ni les cases ni les étiquettes quand je dis parents j'englobe toutes les familles possibles (sens général du terme), car du moment qu' un enfant reçoit de l'amour et un tant soit peu d’intérêt peu importe le schéma familial.
 

@caninou
Ce qui ne change rien au fait que l'enfant apprend des interactions avec les autres, à avoir plusieurs figures d'attachement.
Que c'est un grand plus pour le, les parents, pour l', les enfants que de pouvoir déléguer.
 
Je trouve, en me baladant sur les réseaux sociaux, qu'il y a une sorte de "glamourisation" de la souffrance et des galères parentales.

Comme si pour être une super maman il fallait : avoir bien douillé pour accoucher, avoir été dans l'abnégation chaque jour et nuit pour son enfant, tout porter sur les épaules jusqu'au craquage complet, etc... il y a une normalisation totale de ce quotidien sans aucune forme de répit pour l'adulte.

J'en suis moi-même parfois victime. Alors que dans plein de pays il y a encore cette idée qu'il faut tout un village pour élever un enfant, nous on préfère se dire "j'ai galéré, alors eux aussi doivent galerer"

N'oublions pas qu'il y a des parents introvertis, qui se rechargent dans la solitude et dans le calme, des parents fêtards, qui trouvent leur épanouissement dans les sorties, des parents sportifs, qui se font du bien en allant faire leur séance en couple ou seul, bref...
Il y a aussi des parents avec un TDA ou un TSA qui ont besoin de faire une tâche à la fois (je fais les courses, je ne m'occupe pas de mes enfants, je fais le ménage, etc).
Il y a aussi des parents très amoureux, qui ont besoind'e s'octroyer des moments à deux...
Être parent ça peut être synonyme de tranquillité et de calme aussi, tant que l'attachement est secure avec son enfant, et que les personnes à qui on le confie sont un cercle restreint de confiance... je trouve que ce n'est que du bon !
 
Moi aussi je ne juge pas ,les générations de parents d’aujourd'hui font ce qu’elles veulent et surtout ce qu’elles peuvent.
Mais ça m’interpellera tout le temps
Je vais avoir 58 ans ,je suis assmat depuis 20 ans et j’ai travaillé 21 ans en entreprise
A l’époque avec mon mari nous étions comme les parents d’aujourd'hui le week-end nous avions tout à faire
Et nous étions loin de faire que 35 h de travail, c’était 39h voir 45 h 6 mois dans l’année avec seulement 5 semaines de congés et pas de rtt
Nous avons 2 grands enfants de 22 et 27 ans
Nous les déposions le matin à 7h et les les récupérions à 18h30 le soir
Et le week-end ils étaient avec nous
Exceptionnellement ils allaient chez papy mamie si on avait une soirée le samedi
La différence aujourd'hui c’est que beaucoup de parents n’arrivent pas à se poser le week-end et veulent être partout à la fois
Nous aussi on a fait construire notre maison, on s’est marié notre aîné avait 1 an,
Et on travaillait, ily avait les courses, le ménage, les rdv...bref une vie normale avec des enfants
Et quand on avait une sortie, apero, anniversaire, repas en famille ou copains c’était que le week-end, aujourd'hui certains parents sortent le soir sur la semaine, et ça n’empêche pas qu’ils trainent aussi le week-end
Ce n’est pas pour ça qu’ils ont tort,c’est pas la même vie que nous quand nous étions jeunes parents
 
Comme Criou, avant d'être ass mat, je travaillais en extérieur, mon mari aussi. Mon fils allait chez son ass mat, de 8h à 18h sauf le mercredi de 8h à 12h30 ( mari enseignant) et n'y allait pas pendant les VS. Quand il est rentré à l'école maternelle, il allait au centre à 7h30 et jusqu'à 18h le soir car nous avions tous les 2 du trajet pour aller bosser, surtout moi, j'étais loin et je prenais les transports ( train + RER). Les week-ends, nous avions tout à faire. Quand on voulait aller au restau tous les 2, les grands-parents venaient pour la soirée garder notre fils. Lorsqu'on est parti une semaine en voyage de noces, mon fils avait 4 ans, il.est resté avec ses grands-parents. Il.nous à même pas dit au revoir qu'à on est parti, il voulait pas nous parler au téléphone quand on appelait ( ts les 2 jours), après il nous a sauté dans les bras à notre retour. Les enfants gèrent à leur manière. J'étais très mère poule et j'ai eu du mal à le laisser, vraiment ! Quand il.est devenu ado, il en a eu marre, il m'a envoyé bouler, il.a eu raison ! Tout ça pour dire que je ne juge pas les parents , ils laissent leur enfant à une tierce personne, c'est leur décision, bien sûr on ne parle pas de délaissement d'enfant manifeste... C'est leur enfant, ils font ce qu'ils veulent, si l'enfant le vit bien et qu'ils n'en sont que de meilleurs parents, c'est bonus!
 
@caninou
Ce qui ne change rien au fait que l'enfant apprend des interactions avec les autres, à avoir plusieurs figures d'attachement.
Que c'est un grand plus pour le, les parents, pour l', les enfants que de pouvoir déléguer.
Oui mais je pense que ce qu’elle souhaitait dire c’est que les parents sont les premiers éducateurs/teur•trice/trices de leurs enfants ;-)
 
Bienvenue au club. J'ai le même ... 2 ans , infernal depuis 6 mois, il manque clairement de voir ses parents. Les parents bossent en boulangerie ainsi que les grands parents il est chez moi 45heures et chez papi et Mamie qui au passage n'a pas l'instinct maternel du tout. Quand il arrive le lundi c'est un enfer, il décharge complètement, il tape , il cri et jette tout constamment. Heureusement départ anticipé en septembre au début je l'ai mal pris mais enfaite...OUF! Mais pauvre enfant. Même quand les parents sont en repos il est chez moi alors qu'il a clairement besoin d'eux. Bref
 
Je trouve, en me baladant sur les réseaux sociaux, qu'il y a une sorte de "glamourisation" de la souffrance

Je suis ok sur ce point. Il y a une sorte de normalisation de cette souffrance. Ce qui n’est pas normal. Maintenant, je pense aussi que nous pouvons vivre dans le présent et se dire que la société actuelle est ainsi. Elle a grandement évolué depuis l’époque où nous étions nous même enfant. Et le modèle familial et éducatif que nous avons connu n’est plus forcément possible aujourd’hui. Alors autant se faire une raison (même si parfois c’est dur) et essayer de vivre cela au mieux. En profitant au max de ses enfants (puisqu’on les a H24 dans nos jupes ^^), en ne les percevant pas comme des boulets qui vont nous empêcher de faire des choses pour nous mais plutôt des atouts qui vont nous permettre de faire des choses que nous ne ferions pas sans eux (ludothèque, noël, sauter dans les flaques, les câlins, et pleins d’autres), bref, en s’écoutant un peu moins. Je pense qu’on peut être tout à fait heureux dans ce modèle en étant moins autocentré. Travailler un peu sur soi et surtout donner à nos enfants plus tard ce dont nous manquons. Ne pas rentrer dans le cercle infernal de « moi aussi j’ai douillé à ton âge ». Un peu d’aide, de compréhension, d’écoute et d’empathie.

Ce n’est que ma vision des choses qui me permet de tenir et d’être heureuse en tant que maman 100% dédiée à mes enfants (et un peu ceux des autres maintenant ^^) et aidée uniquement par mon mari (mais lui c’est normal, c’est le père).
 
Bonjour
Déjà ils ont une baby-sitter.
Là nous sommes en période de vacances et je vois des enfants en très bas âge qui jouent seuls (je dis seuls Sans la surveillance d'un adulte ou d'un plus grand en âge de raisonner.). Seuls jusqu'à 23h dehors quand on a 4 ans...
Des petits qui circulent partout sur les routes en trottinette..
 
Ah mais j'entends qu'il n'y a rien de mal de mettre son enfant chez une BS pour aller prendre un peu de bon temps en couple, mais quand ça revient très très souvent alors ben non désolée je ne valide pas. cela me donne des enfants qui le matin pleurs, grinchent, râlent à n'en plus finir car ils n'ont pas vu les parents du WE.
Et encore je ne parle même pas des parents qui ne voulant pas prendre les même semaines de congés d'été que moi et qui vont me donner les cher petit ange des mon retour, alors qu'ils seront en congés pendant 3 semaines pendant ce temps
Moi je juge pas, je constate seulement et ça me fais mal au coeur pour l'enfant qui est en manque de parents, dommage , je trouve que le temps passe bien assez vite, alors profitons de nos enfants pendant qu'il est encore temps , pour nous faire de bons et beaux souvenirs !
Bon je le dis que je suis italienne ou pas !!!!!
 
Oui @caroline99 je comprends la situation. J'ai eu ce cas où la maman ne prenait jamais de cp en même temps que les miens, de ce fait quand elle était en vacances, l'enfant venait chez moi.
Ou il lui est arrivé en revanche, de garder ses neveux (même âge que l'enfant que j'accueillais), mais elle me confiait son enfant.
J'ai toujours trouvé çà bizarre, mais je constate (analyse des pratiques), que c'est récurrent, sans doute une nouvelle génération de parent.
Ont-ils raisons ont-ils tort ? Je ne sais pas.
Du moment que l'enfant est épanoui et ses parents aussi.
 
Caroline99,
C'est exactement ce que j'ai compris en vous lisant. Vous avez tout de même le droit de vous interroger sur le bien-être d' un accueilli...
Je n'ai pas pensé que vous jugiez ces parents mais vous pensiez trouver des oreilles attentives de collègue pour discuter d'un phénomène que nous constatons de plus en plus.
J'ai la même vision de la parentalité que vous et je ne suis pas Italienne 😜.
 
Merci Nanny74, des fois je me dis que ça doit être qui raisonne d'une façon différente ! que le monde marche sur la tête, que je suis devenue bonne à faire autre chose.
Il est pourtant vrai, que tout va de travers maintenant dans ce monde , faut voir ce que cela donne !
et je suis désolée mais un enfant qui réclame tout le temps , à longueur de journée ces parents, en errant avec ses 5doudous + une couette, je ne trouve pas qu'il s'agisse d'un enfant au top de sa forme affectivement, il est plutôt en demande, en attente, et ce n'est certainement pas à moi de me substituer à la place des PE.
Moi aussi j'ai eu des enfants, c'était mon choix, de plus j'ai eu un enfant en situation d'handicap avec un papa en déplacement très très souvent, imaginez si j'avais eu l'idée folle de le confier à droite à gauche pour vivre ma vie, en me disant ben " il faut bien que je m'épanouisse moi aussi dans ma vie " " aller une sortie par ci, et une sortie par là "
dans la vie il faut faire des choix !
 
Mon choix, notre choix avec mon mari a été de rester un couple tout en étant parents.
Nous avons dû faire face à la maladie et au décès d'un tout jeune enfant.
Des moments "à nous" "pour nous" nous ont permis d'avoir des respirations, nous ont permis d'être présents pour tous nos enfants (j'ai eu 4 enfants dont 3 en 4 ans).
Nous avons su nous entourer de personnes bienveillantes qui nous ont permis, ne pas nous laisser "bouffer" par le quotidien, le stress extrême, les heures interminables passées dans des couloirs d'hôpitaux, les montagnes russes des espoirs et des larmes.
Nous avons soutenu et accompagné nos enfants en étant bienveillants avec nous même et donc par ricochet avec eux.
Rien n'est jamais parfait dans la vie et nous faisons tous des erreurs. D'ailleurs , c'est peut être cela être parfait : faire des erreurs et en apprendre quelque chose 🤔 ? L'important est de faire ce que nous pensons être le mieux ... Faire de notre mieux ... faute de mieux.
Ne pas s'oublier, ne pas oublier les autres, se dire que personne n'est indispensable.
Se dire que l'on ne fait pas ses enfants pour soi.
Se dire que la vie peut nous réserver bien des surprises, bonnes mais aussi parfois tellement mauvaises.
Se dire que nous sommes là, aujourd'hui, auprès de nos enfants ... mais demain ... ?
Que nous les avons préparés pas à pas à vivre leurs vies qu'ils vivront certainement un jour sans nous car c'est dans l'ordre des choses et nous ne sommes pas éternels.
Chaque famille est une histoire.
A chacun sa façon d'en écrire les chapitres.
Alors c'est vrai, il y aura toujours le regard de certains et les jugements d'autres.
Chante beau merle !
Quand je me regarde je me désole. Quand je me compare je me console.
 
Caroline99 quand on poste un sujet il est mieux tout dire dès le début.

A vous lire en ce qui me concerne je ne vois pas en quoi la situation de cet enfant est régulièré et dans les réponses je n'ai pas compris que celles (dont je fais partis) nous avions laissé notre ou nos enfants chez les autres sans nous en occuper, pour une femme qui ne peut pas avoir d'enfant et qui se bat pour en avoir c'est dure à lire, on à toute un parcours de vie avec ses douleurs Il ne faut pas tout mélanger, on peut être parents et se faire plaisir sans les enfants de temps en temps et ça ne fait pas de nous de mauvais parents.
 
J'ai le droit de dire et de penser que les parents doivent prendre leurs responsabilités et s'occuper de leurs enfants au lieu de déléguer sur d'autres chaque WE.
Après ils se lamentent de ne pas assez voir leurs enfants, faut savoir !
 
Caroline99 quand on poste un sujet il est mieux tout dire dès le début.

A vous lire en ce qui me concerne je ne vois pas en quoi la situation de cet enfant est régulièré et dans les réponses je n'ai pas compris que celles (dont je fais partis) nous avions laissé notre ou nos enfants chez les autres sans nous en occuper, pour une femme qui ne peut pas avoir d'enfant et qui se bat pour en avoir c'est dure à lire, on à toute un parcours de vie avec ses douleurs Il ne faut pas tout mélanger, on peut être parents et se faire plaisir sans les enfants de temps en temps et ça ne fait pas de nous de mauvais parents.
Je suis d’accord que ces parents ne sont pas forcément de mauvais parents. Après, on peut peut-être aussi chercher à être d’excellents parents ;-) et là, c’est tout de suite moins facile et moins courant. Mais ça existe.

Je suis au courant que la perfection n’existe pas en matière de parentalité. Et qu’elle est subjective.
 
Dans les années 80, le discours était qu'une bonne mère doit être une femme épanouie et qu'il fallait savoir rester une femme avec une belle carrière pro, une amante et amie pour son conjoint, garder des moments pour soi. Il était conseillé de faire appel à toutes sortes d'aides extérieures pour se ménager des moments de détente; Relais aux papas, grands parents, baby sitter... Et que si l'on se sentait bien, nos enfants iraient bien.

Aujourd'hui, les besoins de l'enfant sont les seuls à devoir être respectés: cododo, portage, activités avec et pour l'enfant. Les besoins des adultes ? pfff, on passe outre. Je trouve qu'il y a une pression énorme sur les parents; on ne doit pas laisser pleurer bébé, on doit garder son calme et expliquer, blablater, négocier à chaque situation!! Stop! la vie d'une personne ne s'arrête pas le jour ou elle a un enfant, notre vie d'adulte est tout aussi importante que leur vie d'enfant. Et, surtout, il faut respecter ses besoins personnels.
Il y a des gens qui ne s'épanouiront qu'en étant collés à leurs petits h24, d'autres qui ont besoin de faire des choses sans eux, un peu ou beaucoup. le principal étant que le relais ( GP, Baby sitter, assmat), soit de qualité et apporte de choses positives à l'enfant
 
Dans les années 80, le discours était qu'une bonne mère doit être une femme épanouie et qu'il fallait savoir rester une femme avec une belle carrière pro, une amante et amie pour son conjoint, garder des moments pour soi. Il était conseillé de faire appel à toutes sortes d'aides extérieures pour se ménager des moments de détente; Relais aux papas, grands parents, baby sitter... Et que si l'on se sentait bien, nos enfants iraient
Pour faire ma relou ^^ (je vois bien que mes idées sont un peu différentes de ce qui se dit ici mais c’est le but aussi d’un forum) :

Je parlais de la génération des GP actuels dans un message que j’ai posté un peu plus haut dans la discussion. Et donc les années 80 on est en plein dedans pour nombre d’entre elles et eux.

Je pense que le modèle familial des années 80 n’est pas à envier et n’est surtout plus applicable de nos jours, ni souhaitable.
-Pas à envier : en effet à l’époque on disait que la femme devait être épanouie et on disait (remarquez que le « on » ici est surtout masculin) qu’elle devait en effet se ménager des plages sans enfant pour son bien être à elle. Bien être qui consistait surtout à prendre soin d’elle (pour les hommes), passer du temps avec son chéri (pour un homme), prendre soin de son domicile (sans intervention d’un homme), travailler à temps plein bien sùr (la plupart du temps pour un homme ou pour des hommes selon le poste occupé)
-Pas applicable : GP ne souhaitant plus forcément aider à s’occuper de leurs petits enfants, ou bien qui ne sont pas encore en retraite et souhaitent se reposer le week-end (c’est normal elles et ils sont crevé•e•s le week-end), ou bien qui sont loin car on a fait des études et on s’est éloignées géographiquement de nos parents.
-Pas souhaitable : si nous souhaitons que le monde évolue (et vers le meilleur), il est urgent de repenser notre mode de consommation et notre mode de vie pour montrer l’exemple à nos enfants.

Je ne dis pas que s’octroyer des moments de temps en temps est mal. Ni même que l’inverse est mal aussi. Simplement, vouloir continuer le schéma parental des années où nous-mêmes étions petit•e•s consiste à nier que la société à grandement évolué depuis et à vouloir s’enfermer dans un schéma que nous avons connu, qui nous rassure. Il n’y a pas qu’une façon d’être heureux et, je trouve que ce schéma classique qui est décrit dans le paragraphe que j’ai cité, mène à l’individualisme. Individualisme qui fait rage dans notre société ;-)

Peut être qu’on peut essayer autre chose ?
 
disons que de part notre métier nous avons nos enfants en bas âge h24 avec nous, le plus souvent par choix..
perso je n'ai jamais pu confier mes filles a qui que se soit avant leur 2 ans, déjà parce que j'allaitais, mais en plus je n'étais tout simplement pas prête à le faire, car clairement à cette période je n'étais qu'une maman (la Femme était bien planquée en pls sous le tapis 😅) j'ai donc tout naturellement du mal à comprendre ces parents qui confient leurs enfants la semaine ET le weekend.. est ce que pour autant je les juges ? non, c'est leur vie, leurs enfants, ils n'ont tout simplement pas le même mode de fonctionnement.. est ce que mon fonctionnement est mieux que le leur ? avec le recul pas si sûre...

mais ça dépend aussi du caractère de l'enfant, ma première est demandeuse de voir des gens, d'avoir une vie sociale et est contente de sortir des jupes de maman, pour la dernière c'est l'inverse, elle le dit elle même "j'aime pas les gens" (mon dieu combien de fois m'a t'elle entendue dire la même chose ?) à l'école elle est très isolée, moquée même... enfermée dans son monde imaginaire dans lequel je suis la seule adulte a être autorisée à entrer.. ça me rend triste car elle rate plein de choses et quelque part elle en souffre aussi..

combien de fois je me suis dit "et si c'était ta faute?" puis je me rassure en me disant que de toute façon
1- elle était comme ça depuis tout bébé (hurlements dès que quelqu'un autre que papa maman la prenait dans les bras ou l'approchait de trop près)
2- je n'ai pas eu le choix, car à cette période là, fraichement séparée j'ai du déménager dans une région éloignée de toute famille (tant la mienne que ma belle famille) où je ne connaissais personne

alors oui faire des enfants pour ne jamais les voir... je ne comprendrais jamais, car oui l'enfant en souffre
mais avoir son enfant avec soi et l'ignorer en étant à longueur de temps sur son smartphone ou autre c'est mieux? j'en suis pas sûre
car se sentir seul au milieu de la foule je connais bien, et ça fait mal aussi...
 

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